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Sur un thème d’actualité (urban sprawl ou étalement urbain) pour la recherche urbaine en raison de la dynamique de ce phénomène que connaissent de nombreuses villes, métropoles et mégapoles dans le monde, cet ouvrage collectif se veut un argumentaire scientifique en faveur de la planification urbaine. Tout en étant centré sur l’expérience italienne, il présente l’avantage de mettre en perspective différentes villes du pays tout en soulignant qu’il n’y a pas un modèle de ville en soi ayant réussi à lutter contre le sprawl mais qu’il revient aux acteurs publics et privés de se préoccuper sérieusement de cette dilution de l’urbain. Après une introduction d’Edoardo Salzano posant de manière explicite la thèse de l’ouvrage soit la reconnaissance des conséquences néfastes de l’étalement urbain et les remèdes suceptibles d’y parvenir, la première partie principalement descriptive rend compte de l’émergence de la ville diffuse. Il est ainsi question d’ « anarchie urbaine ». Tout en précisant que l’Italie ne dispose pas encore d’un observatoire central sur la consommation urbaine du sol (au détriment du paysage rural ou encore de la forêt), certaines régions de l’Italie comme l’Emilie-Romagne fait le constat suivant : la croissance du territoire urbain fut de l’ordre de 73% entre 1976 et 1994 et de 52% pour la décennie 1994-2003. Pour les trente dernières années, la croissance a donc été de l’ordre de 163%, ce qui revient à dire qu’une nouvelle région et demie se serait ainsi construite au fil du temps. La deuxième partie est plus normative comme l’indique clairement le premier chapitre (rédigé par Maria Cristina Gibelli) sur les coûts collectifs de la dispersion urbaine et sur les outils de la planification en mesure de les anticiper et de les prévenir. L’analyse s’appuie ici encore sur des exemples de ville italiennes mais fait également référence aux travaux européens (essentiellement français) et américains, comme l’indique la bibliographie. A la fin de l’ouvrage, l’annexe inclut la proposition de loi (2006) de l’association Eddyburg militant contre l’étalement urbain. Celle-ci dispose d’un site sur internet (www.eddyburg.it) qui accueille 100.000 visiteurs par mois.

L’intérêt de cet ouvrage est multiple. L’analyse explique l’étalement urbain des trois dernières décennies par l’absence de toute loi nationale encadrant l’urbanisation (en dehors de celle datant de 1942) pendant que les régions et les communes bénéficient d’une grande autonomie pour délivrer des permis de construire. Les auteurs déplorent une situation générale de « laisser-faire » à l’image de ce qui se passe dans la région lombarde ou encore celle de Rome où le paysage rural disparaît au profit notamment de lotissements de maisons individuelles. Comme l’indique Piero Cavalcoli, seule la province de Bologne a réussi àmaîtriser ce phénomène en raison d’une stratégie fondée sur le polycentrisme et le principe de la « diffusion concentrée ». Cette même région est d’ailleurs en train de faire l’expérience de l’intercommunalité et de mettre en œuvre le principe de la « compensation territoriale » entre municipalités concernées.

La spécificité de l’ouvrage collectif Gibelli/Salzano réside toutefois moins dans le simple constat de l’étalement urbain, un phénomène que connaissent de nombreux pays, que dans le positionnement explicite en faveur d’une relance de la planification et d’une action publique pour le territoire afin d’y remédier. Cette posture est critiquée par des élus locaux, des professionnels voire même des chercheurs remettant en cause toute idée d’intervention de l’autorité publique afin de ne pas perturber la dynamique immobilière. Toutefois il rejoint en fait les préoccupations croissantes d’individus et de groupes d’individus qui tentent désormais de s’organiser au niveau local. L’exemple fréquemment donné est celui du conflit entre promoteurs et habitants au sujet de la construction de pavillons dans le Val d’Orcia en Toscanie. Les habitants souhaitent protéger le bourg historique de Monticchiello et leur action est désormais relatée par les médias et les quotidiens qui dénoncent la faiblesse de l’Etat ainsi que l’inertie des régions et des communes alors qu’elles peuvent facilement avoir recours aux outils de la planification spatiale. Tout lecteur appréciera également la capacité des auteurs (urbanistes et chercheurs) à se doter d’une perspective historique. Pour eux, le sprawl (expression favorite des chercheurs et médias anglo-américains) présente non seulement une sérieuse menace pour le patrimoine urbain et rural mais il remet en cause les fondements même de l’histoire de la ville en Italie et en Europe. Aussi ils laissent entendre que si l’urbanisation « de faible intensité » s’inscrit dans la continuité de l’expérience urbaine de certains pays (comme les Etats-Unis), ce n’est en aucun cas celle de l’Italie. Cette référence faite à la dimension historique -alors que généralement les chercheurs et urbanistes de ce début de 21e siècle ont du mal à concilier technique et histoire, converge avec les idées défendues dans l’ouvrage collectif La ville insoutenable[1] où figure également un article de Maria Cristina Gibelli.

No sprawl est d’abord un ouvrage recommandé à tous ceux qui s’interrogent sur la viabilité à moyen terme de l’étalement urbain mais il intéresse aussi tous ceux qui continuent de douter de la pertinence de l’intervention publique dans la gestion spatiale des villes et des campagnes alors que par ailleurs la question du Développement Durable s’inscrit progressivement dans les mentalités.

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[1] .A. Berque, Ph. Bonnin et C. Ghorra-Gobin (ed.) La ville insoutenable, Paris, Belin, 2006.

Dal sito www.alpmedia.net/ la segnalazione di uno studio francese sul consumo di suolo

La Federazione francese delle società per la pianificazione territoriale e lo sviluppo rurale (SAFER) ha pubblicato un libro bianco sul tema del consumo di territorio per il processo di urbanizzazione dal titolo "La fine del paesaggio?".

Sempre più terreni agricoli vengono costruiti e occupati da edifici residenziali e aree commerciali, così che il consumo di territorio progredisce velocemente e pericolosamente.

Questo sviluppo è particolarmente evidente nelle zone turistiche di montagna. In Alta Savoia, ad esempio, la competizione per il suolo ha assunto dimensioni minacciose. Ogni anno circa 7.000 persone si trasferiscono nella regione, innescando un consumo di superficie pari a 500 metri quadri per ogni nuovo abitante e 500 ettari per infrastrutture e opere di urbanizzazione. Se questo sviluppo proseguirà con lo stesso ritmo, la Valle dell'Arve sarà completamente edificata. Con le sue proposte, la Federazione intende avviare una discussione e influenzare un progetto di legge del Governo francese per una riforma dell'agricoltura e per l'assegnazione dei terreni.

Fonte: http://www.safer.fr/6-actualite/conf_livreblanc_12102004.htm (fr)

Stia attento il ministro Rutelli a prendere di petto i geometri perché il loro Collegio Nazionale poi querela per diffamazione. L’ha fatto col fotografo Oliviero Toscani e l’ha fatto col sottoscritto e col direttore del Tirreno, Bruno Manfellotto. Siamo stati tutti assolti, addirittura in istruttoria, da giudici i quali, per fortuna, hanno ritenuto tuttora prevalente il diritto alla libertà di espressione sancito dall’articolo 21 della Costituzione.

Francesco Rutelli, attaccando Villettopoli e quella che viene definita « architettura geometrile», ha voluto in realtà porre sotto accusa un sistema di sviluppo edilizio diffuso, di qualità mediocrissima, che sta consumando, anzi divorando il paesaggio italiano più bello e integro, dovunque. Allora però il ministro per il Beni e le Attività culturali (visto che il ministro per la Tutela dell’Ambiente a questi problemi sembra poco interessato: batti un colpo, se ci sei, Pecoraro Scanio!) dovrebbe fornire alcune rassicurazioni di fondo. Lui e il governo di cui fa parte.

1) il Codice per il Paesaggio, di cui si occupa la commissione Settis, non allenti, ma semmai stringa, le maglie della co-pianificazione Stato-Regioni rendendo i piani paesaggistici prescrittivi e non soltanto «di indirizzo», indicativi insomma, per i Comuni, restituendo invece un ruolo autorevole alle Direzioni regionali e alle Soprintendenze territoriali di settore con qualche significativo intervento positivo sugli organici del tutto insufficienti;

2) il MiBAC non si lanci in accordi con le singole Regioni, che sviluppino quella linea di federalismo che porta alla distruzione di quel po’ di Stato residuo, e quindi di visione generale degli interessi del Paese, come prescrive tuttora (speriamo) l’articolo 9 della Costituzione: «La Repubblica tutela il paesaggio e il patrimonio storico e artistico della Nazione». Della Nazione, sia chiaro. Le recenti proposte in merito della Regione Lombardia vanno quindi lasciate dove stanno: accoglierle o trattare al ribasso sarebbe follia.

3) il MiBAC prescriva alle Regioni di attenersi alle sentenze, ormai numerose, della Corte Costituzionale (n.102/06 e seguenti), in base alle quali viene ribadita la sovraordinazione nella attività pianificatoria delle Regioni sulle Province e di queste ultime sui Comuni e quindi non praticabile la sub-delega ai Comuni della tutela paesaggistica, come avviene, ad esempio, in Toscana: Con una equiordinazione meccanica e coi disastri che sappiamo, avendo i Comuni una visione tutta «municipale» che li porta a privilegiare l’edilizia, l’Ici, gli oneri di urbanizzazione e quant’altro è subito spendibile per turare i buchi di bilancio, sacrificando il paesaggio, ritenuto un valore del tutto secondario. Le sub-deleghe alla tutela dalle Regioni ai Comuni erano già state fortemente criticate dall’allora ministro Giovanna Melandri alla Conferenza Nazionale per il Paesaggio. Basta rileggersi quegli utili testi.

4) Il governo ripristini in Finanziaria il dispositivo della legge Bucalossi la quale vietava di utilizzare per la spesa corrente gli introiti da concessione edilizia (consentiti soltanto per spese di investimento), norma sciaguratamente cancellata - e si capisce perché - da una Finanziaria berlusconiana. In questa forma i Comuni, per evitare un ulteriore indebitamento, scaricano la loro bancarotta sul paesaggio. Per sempre.

5) Infine, il governo Prodi dia subito attuazione a quella parte del suo programma nella quale si propone - vista la disperante situazione italiana - un incisivo risparmio nel consumo di suoli liberi (spesso agricoli) alla maniera della Germania Federale (legge Merkel del 1998) o alla maniera del Regno Unito (legge Blair ispirata da Richard Rogers, del 2001) dove il 70 per cento delle nuove costruzioni deve sorgere su aree già edificate o comunque ex aree industriali e soltanto il 30 per cento su suoli liberi. Va recuperato il ddl De Petris per il paesaggio agrario. Va valorizzato il Patto del Chianti che prevede il bilanciamento fra terreni persi e terreni ricostituiti.

Ho appena parlato bene di una situazione toscana e di altre vorrei parlare - come mi chiede il tenace e ciarliero assessore regionale alla «buona urbanistica» Riccardo Conti. Purtroppo non me ne offre molti motivi. La Toscana non è certo il peggio d’Italia, l’abbiamo detto e ripetuto fino alla noia, ma, essendo stata resa bellissima per mano dei suoi contadini, mezzadri, proprietari, artieri, artisti, in epoca storica, è pure la più esposta a rampogne, nostre e altrui. E purtroppo, che nella regione più ammirata d’Italia sono nati 162 Comitati di protesta, che la magistratura si è mossa già più volte, che il paesaggio appare, a occhio nudo, in più punti ferito, son tutti fatti di cronaca, molto concreti. Nell’articolo uscito ieri su questo giornale Conti contrappone i dati sul consumo di suolo, certo consolanti, ricavati dal satellite, dati diversi da quelli più volte da me esposti e che però provengono dalle metodiche rilevazioni dell’Istat e dei suoi Annuari. Rilevazioni ufficiali, ufficialissime. Come la cartina, pure Istat, sulla densità di popolazione, che certo in Toscana, soprattutto in alta collina e nella spopolata Maremma, risulta più bassa. Come lungo la dorsale appenninica, come fra Emilia e Liguria, o all’interno di Sardegna e Basilicata. Ma nell’area fra Firenze, la Versilia, Livorno e Pisa distinguere fra città e campagna è sempre più arduo. Non per caso, nei permessi di costruzione (ultimo dato, 2003), la Toscana risulta al sesto posto, mentre è al nono posto per popolazione con una crescita modestissima nell’ultimo trentennio (+ 1,0 per cento). L’assessore ammette pure - fatto importantissimo - che i Comuni toscani considerano restrittivo ed eccessivamente «conservatore» il Piano di Indirizzo Territoriale appena varato in Regione. E poi però continua ad affidare a quegli stessi Comuni (che vogliono più cemento) la tutela del paesaggio. Strane contorsioni dialettiche dalle quali, alla fine, il Bel Paese esce a pezzi.

In conclusione, al ministro Rutelli diciamo che, se desse attuazione ai punti sopraindicati, ci farebbe compiere i primi importanti, seri passi avanti - dopo i disastri del berlusconismo e di uno pseudo-federalismo costoso e lassista - avviando verso la salvezza un Paese che per ora sembra lanciato, di corsa, e in cambio di un’edilizia speculativa e d’accatto, all’autodistruzione. Anche turistica. Ma che colossale stupidità.

Legambiente, Limitare il consumo di suolo & costruire ambiente, promuovere un governo sostenibile del territorio, Convegno, Politecnico di Milano, 7 novembre 2007

Il suolo è una risorsa naturale non rinnovabile e ogni suo degrado (erosione, cementificazione, inquinamento, ecc.) comporta una perdita: dalle funzioni produttive, agricole e forestali, a quelle paesaggistiche ed ecologiche, a quelle connesse alla regolazione dei bilanci idrici superficiali e sotterranei e del ciclo del carbonio (di cui il suolo è il principale sink terrestre).

L’urbanizzazione del territorio comporta alterazioni o addirittura perdita, irreversibile, di suoli.

Il problema del .consumo di suolo. viene ulteriormente aggravato in quanto, nonostante le dinamiche demografiche siano stazionarie, vi è una continua richiesta di suoli da edificare, assecondata da scelte dettate da esigenze di autonomia finanziaria a cui gli enti locali fanno fronte con gli introiti di imposte e oneri da edificazione. In tal modo le città crescono a dismisura, quasi sempre senza una organica pianificazione ecologica, e con uno sguardo che non va oltre i confini amministrativi, provocando frammentazione e dispersione insediativa che, oltre a consumare suolo, tende a provocare danni all’agricoltura, sprechi energetici, riduzione della qualità del paesaggio e degli ambienti naturali, incremento della mobilità su gomma e, in ultima istanza, perdita di vivibilità nelle città, nelle aree metropolitane e nelle località turistiche.

Il suolo rimane una risorsa difficile da comunicare. Sempre dominata dalla dimensione privatistica della rendita. Ma il valore e le funzioni del suolo sono invece molte altre e hanno una valenza collettiva. Esse sono di chiara evidenza per il mondo scientifico, sebbene meno presenti alla politica e al sentire comune, più sensibili ai tradizionali (e sempre gravi) fenomeni di inquinamento in altri comparti ambientali. Inoltre mancano dati omogenei sulle dimensioni del suo spreco; risulta non sempre immediato rendersene conto. È difficile (ma oggi doveroso) “alzare lo sguardo” oltre il proprio lotto e percepire che si è di fronte ad un problema di dimensioni ormai notevoli e generalizzato.

È pertanto necessario avviare un dibattito sul tema della tutela dei suoli, sull.esigenza di trovare soluzioni diverse per sostenere i bilanci degli enti locali emancipandoli dalla dissipazione di risorse territoriali, sull.introduzione di principi di fiscalità ambientale, di efficaci forme di compensazione ecologica, di un sistema di regole finalizzato a ridurre lo spreco di suolo libero. Insomma, pare scontato ma non lo è, occorre un governo del territorio concretamente responsabile e sostenibile, che ribalti le priorità tradizionali e si dia, velocemente, principi e regole chiare per un futuro nel quale garantire spazio per tutti. Natura compresa.

Damiano Di Simine, presidente Legambiente Lombardia

PER UNA COSTITUENTE DEI SUOLI

non è solo terra

In Lombardia il suolo libero è risorsa scarsa, preziosa, ma questa constatazione di chiara evidenza non è stata finora sufficiente a generare politiche di tutela degne di questo nome. Non si tratta di un problema solo lombardo: è il nostro ordinamento ad essere privo di uno 'Statuto' dei suoli, che elevi questa risorsa al ruolo che le compete e che è implicito alla definizione che ne danno gli studiosi delle scienze del suolo: ' il prodotto della trasformazione di sostanze minerali e organiche, operata da fattori ambientali attivi per un lungo periodo di tempo sulla superficie della Terra ... capace di provvedere allo sviluppo delle piante superiori e, pertanto, di assicurare la vita all'uomo e agli animali'. Dunque, i suoli sono frutto di una evoluzione lenta nella storia biologica del pianeta: anche in Pianura Padana, area geologicamente giovane, gran parte dei suoli attuali si sono evoluti nell'arco di decine o anche di centinaia di migliaia di anni. Per di più si tratta di una risorsa limitata e circoscritta alla superficie terrestre – il suolo fertile è solo un sottilissimo strato di poche decine di centimetri – oltre che non rinnovabile, se non in tempi che trascendono la nostra esistenza. Esso inoltre è il substrato indispensabile della vita vegetale e di tutti gli organismi che dai vegetali dipendono, quindi anche di quelli appartenenti alla specie umana. Non male, per della banale terra. Ciò che è di chiara evidenza per scienziati ed agricoltori, non sembra esserlo per il legislatore lombardo nè per quello nazionale, che invece ha previsto tutele parziali e condizionate, riferite a specifici attributi e funzioni.

La legge nazionale sulla tutela dei suoli, la ormai storica 183/89, si occupa in realtà di bacini idrografici e di prevenzione del dissesto, ovvero di una funzione connessa ai suoli e alla loro funzione di regolazione idrica che deve essere salvaguardata. Una funzione indubbiamente fondamentale, tanto che siamo sicuramente tra coloro che hanno più apprezzato l'innovazione normativa portata dalla 183, e a maggior ragione siamo preoccupati per la sua abrogazione a seguito del DLgs 152/2006 attualmente oggetto di revisione parlamentare. Ma il suolo è anche altro. Il suolo è innanzitutto substrato essenziale per l'espressione della biodiversità terrestre e base produttiva per l'agricoltura; nella sua estensione e nella diversificazione degli ambienti esso esprime il paesaggio, come irrinunciabile spazio 'sociale' e identitario di una comunità, secondo la nuova definizione della Convenzione Europea sul Paesaggio. Il suolo riempie un comparto della biosfera (la 'pedosfera') di importanza fondamentale per la chiusura dei cicli biogeochimici (tra questi, il ciclo del carbonio di cui il suolo è il principale 'sink' terrestre) oltre per il ciclo dell'acqua. Solo in ultima istanza, il suolo è anche spazio disponibile per insediamenti e infrastrutture la cui realizzazione – se applichiamo le basilari definizioni di sviluppo sostenibile - non può pregiudicare i diritti e le possibilità delle future generazioni.

Non ci sembra affatto normale che le sorti del suolo vengano stabilite per via esclusivamente amministrativa da atti che si richiamano ad una disciplina – l'urbanistica – che già nell'etimologia esprime la negazione dei suoli, la trasformazione delle superfici in qualcos'altro. Ed in effetti all'estero ciò non è: altri Paesi, che come l'Italia hanno conosciuto i problemi connessi con il consumo dei suoli e con la conseguente trasformazione del paesaggio, hanno sviluppato norme di salvaguardia che attribuiscono al suolo valore di bene comune e come tale indisponibile. Ogni trasformazione, ogni rivendicazione di diritti, incluso quello edificatorio, è subordinata alla prevalenza dell'interesse pubblico alla conservazione del complesso delle funzioni e dell'organizzazione dei suoli.

Da noi invece la produzione normativa recente ha istituzionalizzato la contrattazione di aree e destinazioni su base sostanzialmente privatistica, indebolendo le possibilità di agire per salvaguardare la preminenza dell'interesse collettivo sulle aspettative di imprese e privati.

L'Unione Europea si è allertata, per mettere in guardia i Paesi membri circa i rischi della crescita inflattiva e disordinata del consumo di suolo. La Valutazione Ambientale Strategica finalmente entrata nel nostro ordinamento è strumento per verificare la sostenibilità delle scelte di pianificazione territoriale. Ma anche questo strumento risulta depotenziato nella misura in cui al suolo non viene riconosciuto lo status che gli compete: la perdita o la compromissione di suolo non è, di fatto, contabilizzata come un danno ambientale connesso alle trasformazioni, se non per via indiretta.

In Lombardia, la legge urbanistica regionale ha lasciato intravedere spazi per procedure di pianificazione locale più partecipata, ma il PGT, il nuovo strumento urbanistico comunale, non ha finora prodotto alcun argine alla crescita degli spazi urbanizzati a scapito del tessuto rurale. Le stesse province lombarde, che pure si sono finalmente dotate di strumenti di pianificazione d'area vasta (i Piani Territoriali di Coordinamento) - in diversi casi anche di ottima qualità - hanno assistito ad una progressiva erosione delle possibilità di intervenire e guidare i processi di trasformazione territoriale, pur restando almeno per ora titolari dell'importante responsabilità di disciplinare gli ambiti agricoli.

Nel frattempo procedono proposte normative, legate al settore infrastrutturale, che prevedono che il finanziamento delle future autostrade lombarde contempli anche il vantaggio del costruttore nella localizzazione di insediamenti a complemento dell'autostrada stessa: si può immaginare quale alluvione di cemento speculativo una simile norma comporterebbe per i suoli lombardi più pregiati, che vedrebbero prosperare ancora più di adesso il fenomeno degli outlet, dei centri commerciali e logistici, dei cinema multisala.

Ci sembra che l'esigenza di definire una norma, uno statuto per i suoli come risorsa naturale e bene comune, sia più che matura, in particolare per fronteggiare una situazione di dissipazione territoriale che nella nostra Regione è di giorno in giorno più preoccupante. Vogliamo cominciare, con il convegno di oggi, una discussione aperta su questi temi: una discussione che dovrà coinvolgere diversi ambiti di competenza ed affrontare diverse problematiche, non ultima quella della sostenibilità ambientale della fiscalità locale che – nella situazione attuale di riforma fiscale incompiuta – viene ritenuta a torto o a ragione il principale fattore di promozione del consumo di suolo, laddove per i comuni sempre a corto di risorse la scelta più immediata o più facile è quella della svendita del proprio più importante patrimonio, il territorio.

Forse è già tardi per discutere di come frenare il consumo di suolo, molte trasformazioni sono già avvenute in modo irreversibile. Di certo non si può perdere altro tempo, per questo vogliamo elaborare e presentare strumenti, come quello che verrà illustrato oggi della compensazione ecologica preventiva, che possano servire da subito come elementi per invertire la tendenza anche attraverso meccanismi di salvaguardia attiva che, oltre a disincentivare il consumo di suolo e di spazio, generino risorse per la gestione sostenibile del territorio e per l'espressione delle funzioni del suolo.

Paolo Pileri, Arturo Lanzani, Dipartimento di Architettura e Pianificazione, Politecnico di Milano

APPUNTI PER UNA PROPOSTA DI LEGGE

Limitare il consumo di suolo, riqualificare i suoli non edificati, dare primato alla formazione di natura e paesaggio, compensazione ecologica preventiva, promuovere un’urbanizzazione sostenibile e responsabile.

Premessa



L’attività edilizia per lungo tempo, in un passato ormai un po' distante, è stata strettamente associata ad una contestuale attività di costruzione di spazi urbani di convivenza e di socialità e ad una attività agricola e forestale di cura del suolo. Da molto tempo questa contestualità si è incrinata: gli edifici spesso si appoggiano come oggetti isolati alle infrastrutture, senza costruire spazi urbani, l’attività edificatoria è ormai totalmente scissa (anche nel mondo rurale) dall’attività di cura del suolo. Le stesse infrastrutture si appoggiano alla terra senza sempre domandarsi quali rapporti mutano e quali effetti producono.

Inutile nascondere che la de-responsabilizzazione culturale verso gli spazi aperti dell’agricoltura non ha favorito il diffondersi di concetti alternativi, e altrettanto potenti, all’idea di agricoltura produttiva o di aree agricole libere e pronte per essere trasformate in aree edificate. La pratica del progetto urbano in Europa e la stessa legislazione italiana e lombarda a favore dei programmi integrati si è configurata come precondizione per riportare al centro una contestualità nella realizzazione di spazi urbani e collettivi di edilizia privata.

Oggi è ancor più urgente attivare un analogo circuito virtuoso tra trasformazione dei suoli, attività edilizia e costruzione della natura, non solo per urgenti e meritorie ragioni ecologiche, ma anche perché spazi aperti con forte contenuto naturalistico sono oggi più che mai elementi decisivi per definire l’abitabilità, la vivibilità di un territorio.

L’obiettivo di questa proposta è pertanto duplice:

- da un lato limitare l’uso edificatorio del suolo evitando che esso diventi un deposito (confuso) di manufatti spesso sottoutilizzati e abbandonati e che i livelli di urbanizzazione in alcune porzioni del territorio raggiungano livelli insostenibili,

- dall’altro legare ogni attività edificatoria ad una contestuale attività di costruzione dell’ambiente e della natura negli spazi aperti.

Il ragionamento è il seguente: la trasformazione di suolo da un uso naturale o seminaturale ad un uso artificiale, ovvero la sua asportazione o copertura permanente, si responsabilizza nei confronti dell’ambiente. Pertanto ogni trasformazione si deve accompagnare ad un serio processo di valutazione della necessità e della sostenibilità dell’intervento che la richiama. Questo processo non fa altro che sollecitare il progetto a mettere in atto dapprima tutte le azioni possibili per ridurre gli effetti ambientali che esso inevitabilmente comporta. Questo stesso processo, riferito invece al momento del piano, si traduce in una attenta valutazione riguardante la reale necessità di trasformare irreversibilmente un determinato suolo.

In entrambi i casi, la trasformazione porta con sé una pur minima sottrazione di spazi e di risorse naturali che gravano sulla bilancia ambientale locale. Ecco che allora si può immaginare di introdurre una serie di contropartite, a carico del trasformatore (pubblico o privato che sia), capaci di fornire in altri lotti, ma in un intorno territoriale definito (tendenzialmente nello stesso comune) un credito ecologico.

Questo credito non fa altro che ‘ compensare’ quella sottrazione ambientale inevitabilmente tolta al territorio e al paesaggio che, pur con tutte le eco-soluzioni poste in essere in fase progettuale, rimane da ‘riparare’.

Sull'atto del 'riparare' e del 'compensare' non è inutile dirsi chiaramente che cosa è possibile fare con riferimento al comparto ambientale del suolo, in quanto è evidente che la perdita di 'spazio' e di organizzazione del territorio non è in se' compensabile. La pertinenza del concetto di compensazione ecologica diventa però tale se si definisce uno 'statuto dei suoli' facendo ricorso alle categorie 'funzionali', proprie della definizione della scienza del suolo [1] (il suolo come 'risorsa naturale limitata e insieme di funzioni connaturate alla vita terrestre'), e non più solo geometriche ('spazio territoriale'). Tale cambiamento di prospettiva, che impone una visione transdisciplinare, permette di chiarire che le 'funzioni' del suolo sono nella maggior parte dei casi effettivamente ripristinabili, entro ragionevoli limiti, con azioni compensative.



La presente proposta tiene conto di entrambe le connotazioni – spaziale e funzionale – del suolo e ne persegue la salvaguardia attiva attraverso una strategia 'win win' per disincentivare il consumo di suolo e di spazio, trasferendo risorse al potenziamento e al consolidamento delle funzioni dei suoli liberi.

Occorre pensare che questo processo ‘compensativo’ appena descritto è assimilabile, da un lato, a quella che fu l’introduzione degli oneri di urbanizzazione per la realizzazione di strade, servizi urbani, etc, dall’altro alla più recente pratica dei programmi integrati e del progetto urbano. Insomma se nel passato vi è stata necessità di iscrivere la richiesta di costruire ad una condizione di fornitura di capitali sociali in quanto infrastrutture e servizi erano (e sono) necessari per l’abitare, oggi (ma avrebbe dovuto esserlo anche ieri), periodo di evidente deficit ambientale ed ecologico e periodo di scarsa disponibilità di risorse territoriali come gli spazi aperti, è immaginabile di attribuire ad ogni trasformazione, quando ineludibile, una responsabilità ecologica che si traduca ad esempio in una sorta di onere ecologico attraverso il quale si possa generare nuova natura altrove rispetto alla trasformazione, concorrendo a generare una dotazione ecologica e ambientale necessaria per la qualità della vita insediata.

Si tratta di chiudere circuiti logici rimasti aperti. Si tratta di dare strada concreta ad una volontà, positiva e pertinente con le competenze dei soggetti della pianificazione, che è quella di costruire ambiente, di fare natura chiedendo al settore edilizio di farsene carico in quanto consumatore di suolo, ovvero la risorsa basilare per impostare un progetto ambientale territoriale.

Oggi molte delle iniziative di ‘greening’, di innalzamento della biodiversità, ma anche di miglioramento paesistico rimangono soffocate ad uno stadio di progetto se non di idea in quanto non hanno finanziamenti e luoghi dove concretizzarsi.

Ancor più occasionale nell’agenda è la considerazione del tema della trasformazione dei suoli senza limitazione o con obiettivi di limitazione relativi e quindi, di fatto inefficaci.

L’espansione pare un fatto non limitabile. Oggi, ancor più di ieri, l’espansione avviene a spese di aree che in non poche porzioni della regione lombarda e del territorio italiano sono le ultime aree disponibili, le ultime aree che potrebbero essere in grado di innalzare una naturalità minacciata o non considerata con sufficiente responsabilità. Da qui la necessità di immaginare un meccanismo capace di fornire aree per la natura nel momento in cui emerge una domanda di aree per trasformazione urbanistica. Condizionando l’essenza stessa del secondo alla possibilità del primo.

La proposta attuale è quindi quella di aprire una nuova strada che non vuole essere negativa verso ‘il trasformare’ invocando blocchi, divieti e vincoli. Vuole essere positiva, ovvero 1) indirizzare le trasformazioni a utilizzare aree già compromesse e 2) consentire di trasformare responsabilmente le aree (eventualmente anche quelle libere) accompagnandosi a un processo di pre-valutazione della reale necessità e della virtuosità ambientale della trasformazione e condizionando comunque questa a rilasciare un’area, altrove, da equipaggiare ecologicamente.

Ecco allora qui proposti una nuova serie di principi per tutelare il delicato equilibrio tra ciò che una trasformazione toglie alla natura e al paesaggio e ciò che una trasformazione può dare alla natura e al paesaggio, tenendo conto che, responsabilmente, un freno ai consumi di suolo occorre darselo per non compromettere le risorse residue a ancora a disposizione.

Ecco allora una proposta per spingere l’urbanizzazione verso l’uso di aree già compromesse e verso l’adozione di standard ecologici ed edilizi elevati e scoraggiare l’urbanizzazione delle aree libere.

Come risulta da quanto detto, la proposta non entra nel merito delle scelte di piano e neppure nel progetto (si chiede comunque una qualità elevata non solo di disegno, ma anche di prestazione ambientale), ma il suo contributo sta nell’ invocare un approccio positivo alla pianificazione. Non si vuole togliere la potestà decisionale al governo locale, ma la si vuole nobilitare con un approccio che punta alla reale sostenibilità e, quindi, alla generazione di risorse ecologiche ed ambientali.

In altri termini, presa in totale autonomia, la pratica della compensazione ecologica preventiva non garantisce da sola il buon governo del territorio. Sarebbe una pretesa e una ingenuità. E non è questo l’obiettivo (peraltro sarebbe il caso di dire che neppure la perequazione assicura un buon governo, sebbene su questa pratica…..).

La compensazione ecologica preventiva semplicemente crea ‘responsabilità’ innanzitutto attraverso un ribaltamento delle poste in gioco (prima la natura e l’ambiente e poi le trasformazioni), quindi utilizza qualche disincentivo (o incentivo a seconda dei punti di vista) e fornisce un utile strumento operativo, regolativo e di indirizzo valorizzabile senza particolari problemi e sofferenze da buoni piani, politiche e progetti che comunque rimangono i soli riferimenti concettuali e operativi che possono garantire un buon governo del territorio.

Un approccio capace di avvicinare, e magari chiudere, i circuiti aperti che ancora ci sono: urbanizzazione vs. rinaturazione, ad. esempio.

Evidentemente, però, il richiamo alla responsabilità deve essere rotondo e senza incertezze. Ecco allora farsi strada l’esigenza di anteporre all’inizio ciò che per decine di anni è stato in fondo al processo: la formazione di natura e la costruzione di ambiente devono essere fatti prima di avviare l’intervento trasformativo. Prima deve essere fornita l’area e resa disponibile al soggetto pubblico e poi si può iniziare l’opera. Prima si iniziano i lavori ecologici e poi quelli urbanizzativi. La rotondità della proposta, nonché la sua credibilità, hanno qui uno snodo fondamentale. Qui invertire l’ordine degli addendi produce un cambiamento di risultato. Sul tavolo rimangono ancora parecchie questioni tecniche, procedurali, di disegno e sostantive ancora da affrontare e, probabilmente, da declinare localmente e tematicamente. Ma ora occorre mettere il cuore della questione al centro del dibattito ed iniziare, responsabilmente, a studiare vie di impegno sociale e ambientale concrete e trasferibili alla nostra dimensione decisionale e politica. Un processo di questo tipo ha già convinto alcuni paesi europei (Germania in testa) che hanno, appunto, scelto di avviarsi verso una soluzione di simile positività per la pianificazione.



STATUTO DEI SUOLI

Principi fondativi



Art. 1 – il suolo è una risorsa strategica che va preservata

Il suolo libero costituisce una risorsa non rinnovabile per l’uomo, la società, la natura e l’ambiente: come pausa spazio di rallentamento e silenzio, come natura fruibile e abitabile, come spazio di complessità ecologica, come presupposto della produzione agricola e al relativo servizio ecologico. Il suolo va preservato e occupato con usi non reversibili solo se e quando necessario. Occorre ridurre i consumi della risorsa suolo. La necessità di ogni uso trasformativo del suolo (nuova occupazione o sostituzione di occupazione già esistente) deve essere oggetto di un iter di valutazione al fine di evitare la facile e non sostenibile sottrazione di spazio e funzioni alla natura e alle risorse ecologiche ed ambientali in generale e la perdita di risorse biologiche esistenti o che potenzialmente si insedierebbero.

Il consumo del suolo, in qualunque forma e copertura esso si presenti, o la sua alterazione da parte di un’attività antropica rappresenta dunque una forma di danno all’ambiente e all’ecosistema in quanto modifica l’assetto e le condizioni originarie dell’ambiente. L’entità del danno dipende da diversi fattori (che saranno oggetto di successiva specificazione e metodologia di valutazione) tra cui lo stato delle coperture attuali, la qualità dei suoli, la strategicità rispetto al disegno ecologico territoriale, etc. Tale danno ambientale non è mai totalmente eliminabile e va evitato, ridotto, mitigato e, in ogni caso, controbilanciato con un’opportuna compensazione ecologica (art. 4) al fine di riprodurre altrove le condizioni e le funzioni ecologiche perse o non sviluppate.



Art. 2 – Affermazione dei principi ‘no unless’ (nulla a meno che), ‘no net loss’ (nessuna perdita secca). La formazione della natura

Il suolo libero costituisce un bene comune e irrinunciabile per la comunità, pertanto l'interesse generale alla sua salvaguardia accompagna ed anticipa ogni motivazione particolare volta ad operarne la trasformazione.

I principi internazionali ‘no unless’ (nulla a meno che) e ‘no net loss’ (nessuna perdita secca, che potrebbe anche specializzarsi in ‘no net loss of ecological values’) integrano i principi di sostenibilità ai quali oggi si ispirano le diverse legislazioni in materia di governo del territorio e dell’ambiente. Inoltre non è pensabile un governo del territorio che si impegna solo a conservare la natura e le risorse naturali, ma occorre un impegno, concreto e fattibile, a formare nuova natura e nuove risorse.



Art. 3 – Il bilancio ecologico locale non va peggiorato

Ogni livello amministrativo (comune, provincia, comunità montana, parco, regione, etc.) che gestisce un territorio attraverso gli strumenti di governo previsti deve provvedere a stilare un proprio bilancio ecologico da cui emerge il grado di naturalità e lo stato delle risorse naturali caratterizzanti il territorio. Tale bilancio, locale, non può essere peggiorato neppure provvisoriamente. Ogni forma di trasformazione e uso del suolo non può generare alterazioni negative del bilancio ecologico locale. È a carico del soggetto pubblico titolare dello strumento di governo del territorio definire le modalità di regolazione e di gestione di tale bilancio ecologico.



Art. 4 – compensazione ecologica preventiva

Poiché ogni uso del suolo produce un, pur minimo, impatto ecologico ed ambientale mai completamente eliminabile, occorre che il titolare, pubblico o privato, di ogni trasformazione compensi gli impatti residuali generando nuovo valore ecologico e ambientale, ovvero, formi nuova natura [2]. La progettazione e la realizzazione degli interventi di compensazione ecologica devono essere concordati con il titolare degli strumenti di governo del territorio e asseverati da un garante terzo, esterno, competente in materia. La compensazione ecologica deve essere realizzata all’esterno delle aree trasformate, ma all’interno del comune. La compensazione ecologica comprende due contributi:

1. la cessione di aree (anche scollegate da quelle oggetto di intervento) e

2. il loro equipaggiamento naturale/ecologico.

L’ottenimento del titolo costruttivo (permesso di costruire o similari) è condizionato alla corresponsione di entrambi i contributi che non possono essere oggetto di monetizzazione. Le aree cedute a titolo compensativo vengono acquisite alla pubblica proprietà e sono vincolate alla non edificabilità.

Al fine di garantire di i) non peggiorare il bilancio ecologico locale e ii) realizzare effettivamente i contributi ecologici richiesti, le aree per la compensazione ecologica devono essere fornite e cedute al soggetto pubblico prima del rilascio del permesso di costruire e le opere di compensazione ecologica devono essere avviate prima delle opere di trasformazione e uso del suolo. In tal senso si parla di compensazione ecologica preventiva.

Cessione di aree e equipaggiamento ecologico a carico del titolare della trasformazione si configurano come onere ecologico all’urbanizzazione.



Art. 5 – Verifica preventiva della disponibilità di aree urbane già edificate e urbanizzate

Le nuove esigenze di edificazione dovranno dirigersi prioritariamente verso il riuso delle aree urbane (non agricole e non libere) non più utilizzate o sottoutilizzate. Prima di trasformare un’area libera (pubblica o privata; per usi pubblici o privati e/o per interesse pubblico) occorre verificare, a livello locale, che non vi siano aree urbanizzate abbandonate o non più utilizzate e che potrebbero essere trasformate al limite senza produrre un danno ambientale a differenza di quello producibile con la trasformazione di un’area libera. Pertanto nel caso in cui l’attività edilizia coinvolga aree già edificate ed urbanizzate e si realizzi secondo i criteri dell'art. 7, la compensazione ecologica preventiva non è dovuta.



Art. 6 – Depositi verdi

Al fine di garantire possibilità e condizioni eque al diritto di trasformare il territorio, i comuni e le altre amministrazioni competenti per territorio possono individuare delle aree pubbliche, a basso valore ecologico, che possono essere oggetto di miglioramento ambientale ed ecologico. Tali aree sono individuate dal soggetto pubblico in base ad un disegno ecologico [3] e alle esigenze di miglioramento paesistico-ambientale ed ecologico del territorio e vanno a costituire il cosiddetto ‘deposito verde locale’. Nel caso in cui il richiedente titolo costruttivo si trovi nella condizione (da accertare) di non avere aree da cedere, potrà allora figurativamente acquistare un’area del deposito verde versando il corrispettivo all’amministrazione pubblica locale e farsi carico delle opere di equipaggiamento/miglioramento ecologico in accordo con il soggetto pubblico locale. Il soggetto pubblico può, in mancanza di aree, stipulare con gli agricoltori degli accordi d’uso delle aree agricole al fine di aumentarne la dotazione ecologica permanente. Gli agricoltori riceveranno i contributi della compensazione ecologica preventiva che, in ogni caso, devono prevedere i corrispettivi per le voci 1) e 2) dell'art. 4.



Art. 7 - Insediamenti ed edilizia ecocompatibili

Quando ineludibili e dopo aver passato le fasi di valutazione opportune, le nuove urbanizzazioni e la nuova edilizia dovranno comunque rispondere a criteri di ecocompatibilità, di basso impatto ambientale e di uso parsimonioso delle risorse energetiche e idriche. La prestazione ambientale dei nuovi insediamenti e delle nuove attività edilizie potranno essere assimilate a forme di mitigazione ambientale generando così una diminuzione del danno ambientale da riparare con la compensazione. Non escludendosi comunque anche in tale attività edilizia una trasformazione di suolo libero, una quota di compensazione ecologica rimarrà sempre non eliminabile.

Art. 8 – Registro dei suoli

È istituito il registro dei suoli presso ogni comune. Il registro dei suoli fornisce informazioni costantemente aggiornate sull’uso del suolo e sulle superfici urbanizzate, utilizzando una procedura valutativa da definire, trasferisce le informazioni agli altri livelli amministrativi.

Nota: di seguito scaricabili i pdf dei due interventi riportati, e il volantino del convegno con tutto l'elenco degli interventi (f.b.)

[1] Occorre rilevare che nel nostro ordinamento non esiste uno 'statuto' dei suoli, i suoli non sono considerati risorsa naturale limitata e come tale sottoposti ad una disciplina che ne preveda la conservazione. Esistono normative settoriali (tutela dei suoli per la prevenzione del dissesto, ovvero in quanto connaturati alla definizione di paesaggio o di aree protette, ecc.), non una disciplina che valorizzi il suolo in quanto suolo. Opportuno è a questo punto introdurre una definizione di suolo, sapendo che ne esistono diverse declinazioni disciplinari. La scienza del suolo ne parla come: “il prodotto della trasformazione di sostanze minerali e organiche, operata da fattori ambientali attivi per un lungo periodo di tempo sulla superficie della Terra, caratterizzato da specifica organizzazione e morfologia, capace di provvedere allo sviluppo delle piante superiori e, pertanto, di assicurare la vita all'uomo e agli animali

[2] In ciò la compensazione ecologica preventiva si ispira anche al principio di riparazione compensativa già citato nella DIR 2004/35/CE

[3] Tale disegno dovrebbe essere a sua volta di un progetto ecologico locale o di un piano ecologico-paesistico comunale che a sua volta tiene conto delle indicazioni ecologiche e paesistiche previste nel livello di pianificazione provinciale.

Come ogni estate, ad agosto, Richard Rogers, si riposa in Toscana. Arriva da Los Angeles. Subito prima, a Londra, ha ricevuto il Pritzker Prize, equivalente al Nobel per l’Architettura; l’anno scorso, alla Biennale di Venezia, il Leone d’Oro alla Carriera. Riconoscimenti importanti, che si aggiungono, tra gli altri, al Premio Imperiale del Giappone, alla Legione d’Onore francese, all’attribuzione del titolo di Pari d’Inghilterra. Ma ciò che davvero conta, per il progettista di molti tra i più innovativi edifici del mondo, chiamato insieme a Daniel Libeskind, Norman Foster e Fumihiko Maki alla ricostruzione del World Trade Center a Manhattan, è aver contribuito alla riqualificazione delle grandi metropoli moderne.

A 74 anni, passeggiando per Londra, Barcellona, Berlino, Lisbona, o New York, o Seul, si trova a vivere dentro la sua visione realizzata: quartieri ad alta densità, nati dal riuso delle aree industriali dismesse, popolati di costruzioni high-tech, (prototipo il Beaubourg, creato dalla coppia Richard Rogers/Renzo Piano nel 1977) e spazi pubblici pedonalizzati, sottintesa l’idea di piazza della città rinascimentale (Rogers rimanda alla sua nascita, avvenuta in quel di Firenze), luoghi ameni di incontro e scambio tra persone, fulcro della progettazione e della rigenerazione urbana sostenibile, ma anche punto nodale dei collegamenti cittadini.”

Lord Rogers, come ha fatto?

“A far entrare architettura e progettazione urbanistica nell’agenda della politica? Da bambino ero dislessico e lottavo disperatamente per non essere l’ultimo della classe, ho imparato la tenacia… e anche tante cose sulla convivenza sociale: arrivavo in Inghilterra da Trieste, nel ’39, dove la mia famiglia viveva da 2 generazioni. Poi gli studi… io credo nella responsabilità etica dell’architettura, sono ancora un convinto modernista, e penso che l’architettura abbia il ruolo dell’arte di avanguardia: deve generare nuova coscienza e preparare il futuro.”

La sua personale ossessione, che ha prodotto una dottrina: il “rinascimento urbano”.

“L’80% della popolazione mondiale vive nelle città, è il dato da cui partire. In Inghilterra il 90%. E sono loro, le persone, il primo referente dell’urbanistica. Poi c’è il mutamento climatico, la più grande minaccia al futuro del nostro pianeta, che ci impone di tutelare l’ambiente naturale ponendo un limite al consumo di suolo e di energia. E quindi la città deve essere: compatta (rimanere all’interno dei suoi confini), verde (anche perché progettata in modo sostenibile: gli edifici producono il 50% dell’inquinamento), multi-centrica (tanti quartieri ognuno con una sua identità e autonomia), integrata (la convivenza di ceti sociali diversi evita sofferenza e delinquenza), multi-funzionale (ci vivo, ci lavoro e ci passo il tempo libero), ben connessa (anche perché ben pianificata: ci si va a piedi, in bicicletta, in autobus, in metrò).”

Facciamo l’esempio di Londra.

“Negli Anni ’80 era il caos, non esisteva nemmeno un Ufficio che avesse la responsabilità della pianificazione. La politica della Thatcher, in coincidenza col più grande boom immobiliare del secolo, era totalmente al servizio della speculazione. E ovviamente favoriva l’espulsione delle classi povere dalla città verso i quartieri dormitorio, con il devastante corredo di nuovi centri commerciali, quadruplicati poco dopo il suo arrivo. A proposito! Ma che sta succedendo in Italia? Da nessun altra parte al mondo vedo il cancro dei centri commerciali, multisale comprese, dilagare come da voi… state distruggendo il tessuto sociale delle città, fate chiudere i negozi e consegnate i centri storici ai turisti che li trasformano in parco dei divertimenti… guardi qui vicino, anche Pienza… “

Appunto. Siamo qui perché Lei ci indichi un rimedio.

“Io, all’epoca, scelsi di impegnarmi in campagna elettorale a fianco del New Labour Party, scrissi in quell’occasione il mio unico libro: Architecture: A Modern View (1991). Quando abbiamo vinto, era la sera delle elezioni del 1997, ricordo che ero in mezzo alla folla del South Bank a Londra, a urlare di gioia. Poi nel 1998, con Tony Blair, abbiamo creato la struttura che doveva individuare le cause del declino urbano e costruire una prospettiva per le nostre città, la Urban Task Force. Oggi molte delle 105 Raccomandazioni,frutto del lavoro iniziale, fondano la nostra politica nazionale per grandi e piccole città. Ci tengo a dire che a Londra abbiamo avuto un incremento della popolazione di 1 milione di persone in 10 anni e non abbiamo toccato un solo metroquadrato di green field, la campagna intorno alla città. Abbiamo costruito solo su brown field, le ex aree industriali. Dal 2001 è legge nazionale: il 70% di ciò che si decide di costruire, laddove esiste, deve essere su brown field, e a Londra il sindaco Livingstone sta arrivando al 100%.”

Unrisultato straordinario.

“Abbiamo ottenuto questo aumentando la densità edilizia. E non vuol dire salire in altezza. A Barcellona, che ha la più alta densità d’Europa, la media è di 8 piani, tranne un paio di grattacieli. Il punto è che non dovremmo mai costruire meno di 40 unità per ettaro. Questo parametro è tale perchè servono 5.000 persone per rendere economicamente sostenibile una fermata d’autobus, le case distanti, a piedi, non più di 8 minuti. Se costruisci così 3 ettari, ad alta densità, puoi garantire una linea d’autobus, se arrivi a 4/5 puoi avere la stazione. Sto sempre parlando di edificare su brown field, naturalmente! Lo sa, abbiamo calcolato che la costruzione di una villetta fuori dal perimetro urbano, nel green field, costa alla collettività € 50.000. Sono tasse invisibili che la comunità paga, ma il risultato è sotto gli occhi di tutti: distruzione del paesaggio, una sconfinata periferia di non-luoghi… accelerazione del riscaldamento globale.”

Per questo, anche con Livingstone, avete puntato sul trasporto pubblico.

“Le misure più radicali, per ridurre le emissioni legate alla mobilità,sono del 2003: a Londra in un’area di 22 km quadrati, con un buon 20% della popolazione contro, è stato imposto un ticket giornaliero di circa € 8,00, sconti solo per i residenti e il ricavato a finanziare il trasporto pubblico. Dopo 1 anno: 70.000 auto in meno, 29.000 passeggeri in più sugli autobus, puntualità migliorata del 30% , inquinamento ridotto del 15%.”

Niente parcheggi?

“Per carità! Un’altra follia tutta italiana, questa dei parcheggi sotterranei nei centri storici! Così si continua a inquinare, a congestionare la viabilità, si rallenta la velocità dei mezzi pubblici… A Genova, per esempio, so che Renzo Piano ha provato a opporsi. Pensi che a Londra, negli ultimi 40 anni, non abbiamo autorizzato la costruzione di un solo parcheggio.”

Quindi, a 10 anni dall’istituzione di Urban Task Force, il bilancio è totalmente positivo?

“Segnalo che avevamo un precedente. Nel dopoguerra con le città distrutte e il paese in rovina, il governo del Labournazionalizzò i diritti edificatori e per contrastare lo sprawl, il dilagare delle casette fuori dalla cerchia urbana, impose un greenbelt attorno all’area di Londra. Era il 1944. La popolazione in eccesso sarebbe stata accolta nel sud-est d’Inghilterra, oltre il greenbelt, nelle “new towns” accuratamente pianificate e edificate dallo Stato. E comunque la mia risposta è no. Ciò che siamo a riusciti a fare a Londra non vale per tutto il paese. Rimangono enormi disuguaglianze nelle nostre città, i prezzi delle case sono spinti verso l’alto, l’offerta di edilizia sociale è insufficiente, il potere dei costruttori rimane troppo grande. C’è di buono che, per ottenere i permessi, sono obbligati a costruire un 35% che viene immesso sul mercato a prezzi accessibili, in vendita e in affitto. Il sindaco Livingstone, vorrebbe alzare questa quota fino al 50%. Oggi in Inghilterra la percentuale di alloggi di edilizia sociale, in rapporto al totale di alloggi esistenti, è del 21%.”

In Italia siamo al 4%, l’Olanda, invece …

“In Olanda è il 35% , ma lo stato è padrone quasi del 90% dei terreni e questo perché li hanno materialmente strappati al mare! L’Olanda da questo punto di vista è un modello per tutti. Noi usavamo lo stesso sistema prima della Thatcher, credo che ci torneremo: acquistare i terreni, per poi vendere ai costruttori i lotti edificabili. Così si esercita un controllo anche sulla qualità della progettazione, non solo sull’offerta di edilizia sociale.”

A proposito di qualità…

“Per me la qualità del design si deve esercitare innanzitutto sugli spazi pubblici. A Londra abbiamo istituito per questo CABE (Commission for Architecture and the Built Environment) che valuta i progetti dei nuovi insediamenti e tra breve altre tre Commissioni saranno funzionanti nel resto del paese. Esaminano i progetti e possono bloccare l’iter autorizzativo. Lo sa che in Inghilterra non serve un professionista per firmare? Chiunque può farlo. Il responsabile dell’Ufficio tecnico comunale poi si incarica di controllare la conformità agli standard.”

Lo considera un buon sistema?

“Guardi, mi verrebbe voglia di rispondere con una battuta: in Italia gli architetti firmano il progetto, ma poi sono gli Uffici comunali che ci mettono le mani. Succede così: intanto si blocca tutto, poi si taglia un pezzo qui, se ne mette un altro lì e finalmente lo si chiude nel cassetto. Restiamo in Toscana: il mio primo progetto, per l’area di Novoli, è del 1978; del 1983 è quello per il recupero delle rive dell’Arno (nel frattempo sono riuscito a farlo sul Tamigi), poi viene l’area ex-Fondiaria di Castello, nel 1995, sempre a Firenze. Aggiunga, nel 1999, il piano per riqualificazione della Passeggiata di Viareggio e il più recente, commissionato nel 2001, per il centro di Scandicci. Ebbene, non se n’è fatto niente, sono trent’anni che faccio progetti in Italia, ma ancora non ho costruito una casa.”

C’è da chiedersi se architetti della sua fama non vengano usati come arieti, per far saltare i Piani Regolatori: un nome importante per far passare aumenti di cubature altrimenti ingiustificabili.

“Forse…”

Riguardo al suo progetto per l’area ex Alitalia alla Magliana di Roma, Legambiente si è fatta portavoce della protesta; a Viareggio è nato il Comitato Salviamo la Passeggiata… per Scandicci, i Comitati dei Cittadini denunciano il tentativo di saturare residui spazi verdi…

Ricordo ancora, con entusiasmo, un’assemblea a Scandicci con la gente, fino all’una di notte, ad ascoltare il progetto sulla loro città. Era il 2002. Non sono i cittadini a bloccare i progetti, ben venga il loro contributo. E tra l’altro, quello di Scandicci, è l’unico ancora in essere… Guardi, io nel 2003 ho pubblicato su la Repubblicauna lettera aperta al Sindaco Leonardo Domenici…”

Cosa diceva nella lettera?

Chiedevo, dopo 7 anni, che fine avesse fatto il mio Piano guida per Castello, mentre vedevo Firenze continuare ad espandersi oltre i confini urbani, consumando il suo bellissimo e prezioso territorio. Segnalavo la mia preoccupazione che, sotto la pressione delle dinamiche di espansione, si considerino solo le convenienze della politica, rinunciando alla qualità sostenibile della città del futuro”.

Non ha usato mezze parole.

Senta: questo è il paese dove è nato il concetto di proprietà pubblica, a Roma, l’avete inventato voi! Ma in Italia, e non da oggi, chi governa ha perso il senso di responsabilità nei riguardi della cosa pubblica. E manca il riconoscimento del bene comune come valore condiviso. Un esempio? Dato che siamo in Val d’Orcia…”

Monticchiello?

Sì, ma prima voglio dirle che se lei guarda giù dalle mura di Pienza, ancora vede un paesaggio intatto. Aver conservato la bellezza è frutto di una cultura che c’è, o c’era fino a pochissimo tempo fa. E’ per questo che vengo qui. La lottizzazione speculativa di Monticchiello é la negazione di questa cultura. Conservare il paesaggio è interesse pubblico. Costruire quegli edifici, a Monticchiello, è interesse privato.”

Demolire?

Bisogna coltivare la passione per un gesto del genere… sì, voi italiani ce la potete fare. Ma prima di buttar giù, bisogna avere il coraggio di dire no: chi vuole una seconda o una terza casa in mezzo alla campagna deve trovarsela tra quelle esistenti.”

Si obietta che villettopoli sviluppa l’economia locale.

“Non voglio rispondere a una tale scemenza. Sappia che una classe politica, se non ha una visione collegata a un progetto, a un’idea di società del futuro, non potrà mai essere all’altezza del compito che gli affidiamo.

The Guardian

Ancient urban sprawl surrounded Angkor Wat

di David Adam

Scelto e tradotto da Fabrizio Bottini

Il famoso tempio medievale di Angkor Wat in Cambogia un tempo era circondato da un gigantesco sprawl urbano di insediamenti, secondo una nuova mappa pubblicata da un gruppo internazionale di archeologi. Gli esperti hanno trascorso anni a studiare le immagini della Nasa per la regione di Angkor, verificando tutte le possibili prospettive sul posto, e scoprendo rovine a sufficienza per concludere che il sito rappresenta l’insediamento urbano più vasto dell’epoca pre-industriale.

Ricoperte dalla vegetazione e oscurate dalle nubi basse, le rovine sono diffuse su oltre 1.000 chilometri quadrati attorno al simbolico tempio, collegate da un complesso sistema di irrigazione.

La scoperta potrebbe porre un problema per gli esperti di conservazione, dato che questi resti storici sono sparsi ben oltre i confini dell’area classificata Patrimonio dell’Umanità attorno al monumento.

Damian Evans, del laboratorio di elaborazione al computer per l’archeologia dell’Università di Sydney, insieme a colleghi da Australia, Cambogia, e Francia, ha incrociato i dati di carte redatte a mano, rilievi sul terreno, fotografie aeree e immagini radar messe a disposizione dalla Nasa. Il radar può rilevare le differenze nella crescita della vegetazione e nei contenuti di umidità, prodotte da piccole variazioni nella struttura o livello superficiale. Il gruppo di lavoro ha trovato tracce di oltre 1.000 bacini artificiali e almeno 74 templi in rovina. Un sistema idraulico collegava tutto a rete, ed era probabilmente utilizzato per fornire agli abitanti una scorta costante di acqua. Sono anche state scoperte due misteriose gigantesche strutture a terrapieno.

La nuova mappa è stata pubblicata ieri dalla rivista Proceedings of the National Academy of Sciences.

Gli esperti affermano: “Anche secondo calcoli prudenti, l’area metropolitana di Angkor al suo massimo era il complesso urbano a bassa densità più vasto del mondo pre-industriale”.

La città è fiorita fra in IX e il XVI secolo. I ricercatori affermano che ci sono segni di decadenza dovuta al degrado ambientale prodotto dagli abitanti.

“Angkor si trova in una vasta regione di risaie, che ha richiesto grandi disboscamenti in tutta l’area di pianura, e fino alle colline di Kulen e Khror verso nord” affermano gli esperti. “Le nuove carte mostrano come il cambiamento nell’uso del suolo sia stato diffuso e intenso, in modo sufficiente ad aver prodotto una serie di problemi ecologici, dalla deforestazione, alla sovrappopolazione, all’erosione”.

Nota: di tono leggermente diverso l'articolo su Angkor dell'italiano la Repubblica (riportato di seguito) sul tema della sostenibilità ambientale. Resta da chiedersi (domanda angosciosa, no?) cosa ne penseranno i sostenitori della legittimità storica dello sprawl suburbano, tipoRobert Bruegmanno il più moderato ma mica tanto, Joel Kotkin. L’immagine del tempio è tratta dal Guardian; quelle delle foto aeree illustrano un articolo di Emma Young sul medesimo ritrovamento, dal New Scientist 13 agosto 2007 (f.b.)

here English version

la Repubblica

Angkor, la Los Angeles del passato

di Paola Coppola

C’era nell’età preindustriale una metropoli che aveva fondato la sua grandezza sull’acqua. Era la capitale dell’impero Khmer al tempo del suo massimo splendore. Angkor, che in sanscrito significa "città", era la più grande del mondo, molto simile alla Los Angeles di oggi.

Un gigante nel cuore della giungla cambogiana dove vivevano un milione di persone e che invece di grattacieli aveva più di mille templi.

Fiorì sotto la guida del re Jayavarman II, il "monarca universale", poi crebbe nei secoli. Tanto splendore a partire dall’anno 800 fu possibile grazie una sofisticata tecnologia di gestione e conservazione dell’acqua che si reggeva su un sistema di laghi artificiali e di canali. Nei periodi di siccità veniva anche deviato il corso del fiume Siem Reap per portare l’acqua nel cuore della capitale.

Ma l’aver fatto affidamento su questa risorsa fu anche la rovina di Angkor, perché alcuni secoli dopo, intorno al 1500, ne provocò il collasso: la pressione esercitata da una città che continuava a crescere e la deforestazione prima incepparono e poi fecero saltare quel delicato meccanismo che garantiva la sua autonomia idrica.

Sembra una metafora contemporanea la ricostruzione del passato della capitale dell’impero Khmer fatta da uno studio pubblicato sui Pnas, Proceedings of the national academy of sciences. «Il sistema idraulico era diventato ingestibile», ha raccontato al Los Angeles Times l’archeologo Damian Evans dell’Università di Sydney, che ha coordinato la ricerca.

Ma quando era in auge Angkor non aveva pari anche perché era una delle poche civiltà fiorite in un ambiente tropicale. E per questo, secondo l’archeologo William Saturno dell’Università di Boston, diventerà un modello per interpretare le civiltà simili.

Se oggi sappiamo che un tempo aveva un volto simile a quello di Los Angeles è grazie a un articolato progetto - Greater Angkor Project - che ha usato antiche e nuove tecnologie per restituire ai resti dell’impero Khmer lo sfarzo di un tempo. Ci sono i dati raccolti dallo shuttle in orbita nel 2000 e rielaborati dal Jet Propulsion Laboratory della Nasa che hanno fotografato il suolo e svelato l’esistenza di alcuni templi nascosti e dei laghi artificiali usati per conservare l’acqua e per irrigare i campi. E c’è il lavoro sul campo dei ricercatori che hanno scattato immagini volando sopra i resti o sono andati a verificare nella giungla quello che aveva visto il satellite.

Lo studio continua ancora, ma oggi la mappa di Angkor è più ricca di dettagli rispetto a quella restituita dai ricercatori tre anni fa. Non si sapeva allora che la capitale fosse così estesa, né che ci fossero altri 74 templi nella zona nota soprattutto per quello di Angkor Wat, costruito da Suryavarman II all’inizio del XII secolo. Né che la capitale di quell’impero che si estendeva fino a Laos, Thailandia e Vietnam, potesse contare su così tanti laghi artificiali per soddisfare la sua necessità di acqua.

«La ricerca mostra che le conoscenze di ingegneria idraulica erano sofisticate e complesse», chiarisce Evans. All’avanguardia per quei tempi, anche se il paesaggio venne manipolato in modo così radicale da creare problemi all’ambiente. Le pareti dei canali erano fatte di terra e, continua il ricercatore, «i punti di collegamento nel sistema erano sofisticate strutture di pietra». I Khmer erano anche riusciti a trovare il sistema per coltivare il riso durante tutto l’anno e non solo nella stagione delle piogge.

Ma la manutenzione di quest’opera di ingegneria era faticosa: richiedeva capacità amministrative, conoscenze tecniche e soprattutto un grande sforzo fisico. Il lavoro divenne troppo: i sedimenti si accumulavano nei canali prima di poter essere rimossi, gli argini cedevano in fretta. Il sistema andò in rovina, e fu il primo segnale. Dopo poco seguì il collasso dell’impero.

La Giunta qualche settimana fa ha approvato una Delibera di Indirizzi inerente la “Carta delle aree agricole periurbane” facendo propria, unitamente al Piano di governo del territorio, la filosofia generale di attenzione al rilevante problema delle aree agricole di margine alla città.

Qualche giorno fa il giornale il Cittadino ha fatto un interessante pagina sulle aree agricole e sulla necessità della loro tutela. Problema di interesse non solo locale ma europeo. Infatti sulla eccessiva conurbazione in molte aree del Continente si stanno interessando i legislatori di molti paesi, economisti, ambientalisti e urbanisti.

Settimana scorsa si è svolto l’interessante forum indetto dalla Provincia di Milano (assessore Mezzi : politica del territorio) che ha posto l’attenzione sulle aree agricole (belle e documentate le relazioni sia di Camagni che degli ospiti di altri paesi). Problema non marginale nell’economia, nella qualità alimentare e dell’ambiente, nel paesaggio nel nostro ecosistema, che deve essere affrontato con puntualità nei piani territoriali e comunali (qualche decennio fa era interessante il dibattito anche disciplinare in urbanistica tra città e campagna).

Troppo spesso vi sono, anche nelle posizioni culturali e tecniche (come per la questione energetica) la sottovalutazione di questo problema scivolando nella illusione che il tema delle aree periurbane debba essere affrontato con visione “immobiliare” (ad esempio applicando principi scorretti di perequazione generalizzata per grandi ambiti territoriali e non solo urbanistici di produzione di virtuali gettiti volumetrici). Sembra essere il caso di Milano e altre città.

C’è , anche tra urbanisti, chi pensa ancora che queste aree costituiscano una riserva per ulteriori sviluppi o che il problema sia di dare loro una funzione “perequativa” generando volumetrie da vendere e spostare sulle aree urbane o ai margini delle stesse (anche a Monza qualcuno più grossolanamente ne ha parlato per la vicenda Cascinazza), con ciò perpetrando ulteriormente la storia di sempre. Con nuovo rivestimento, dell’urban sprawl. Una nuova illusoria deregolamentazione di fatto della centralità che il piano, la pianificazione territoriale deve avere nel riconoscimento dei principi di sostenibilità. Senza cogliere che siamo ad una svolta economica, sociale e culturale in riferimento alle città, al territorio ed al consumo del suolo come risorsa finita.

Non può sfuggire, in questo contesto e ne siamo abbastanza soddisfatti, che il Piano di governo del territorio di Monza, tra i primi qui da noi, ha affrontato questo problema. Non a caso nella stessa menzione speciale al piano di Monza, ottenuta alla “6 European Urban and Regional Planning Awards” si pone in evidenza la particolarità del nostro PGT che cerca di applicare principi propri di sostenibilità e si cita anche espressamente la questione agricola.

Qui a Monza qualche mese fa si è svolta l’assemblea della Confederazione italiana agricoltori proprio in riferimento ai principi introdotti dal piano di Monza in riferimento alle aree periurbane e agricole in particolare. Gli agricoltori, con la collaborazione del Politecnico di Milano ( prof.a Maria Cristina Treu), ma anche il comitato scientifico di Lega Ambiente, hanno posto le basi di una “Carta delle aree agricole periurbane” dove venga riconosciuta la partecipazione a pieno titolo della grande utilità e funzione che queste aree agricole svolgono per la qualità della nostra vita. Dei “ valori” che esprimono. Esse partecipano, per il nostro Piano alla formazione dei parchi di cornice alla città in continuità con quelli sovracomunali in particolare lungo il Lambro e lungo il Canale Villoresi.

IL PGT pone questa questione come rilevante e delinea anche risorse e politiche perché le aree agricole partecipino a pieno titolo al paesaggio ed alla economia del nostro territorio. Qui la perequazione non è quella di generare volumi etc. ma di trovare risorse nell’economia della città per “compensare” il ruolo ed il valore che le aree agricole perturbane svolgono per tutti. Anche il PTCP affronta come detto l questione e la legge 12/2005 da competenza all Provincia per aree che sono nel Piano delle Regole. Sono del parere con molti altri che dette aree debbano diventare sostanzialmente stabili e con valore intercomunale, sottratte in generale ai percorsi di negoziazione a fini edilizi e urbanistici ( diritti volumetrici o peggio).

Titolo originale: Life in the Sprawling Suburbs, if You Can Really Call It Living – Scelto e tradotto da Fabrizio Bottini

“Possiamo dire che in qualche modo la città diffusa è una città intollerante”. Se questa breve citazione dell’architetto di Calgary Marc Boutin non vi spiega a sufficienza la prospettiva critica di Radiant City sul tema dello sprawl suburbano, chi ha fatto il film ne ha parecchie altre del genere.

Mescolando spezzoni di documentario a parti recitate (le due cose non si distinguono finché il film non tira fuori la sua migliore sorpresa), Radiant City è una cruda arringa sui danni culturali di certe mode architettoniche del dopoguerra. Nel film si propone un impietoso confronto fra il suburbio di primo ‘900, realizzato attorno a spazi pubblici collettivi che orientano a un’esistenza più pedonale, ai suoi discendenti del dopoguerra, che attiravano gli abitanti con la promessa di spazi enormi e di nessun bisogno di preoccupasi per quanto avveniva oltre i confini del giardino.

I registi, Gary Burns (che ha indagato questi territori molte altre volte, soprattutto nella commedia “ Waydowntown”) e Jim Brown, dipingono il suburbio residenziale diffuso e antisettico, con le sue culture dei lunghi spostamenti pendolari, come metodo sicuro per l’alienazione, ostacolo alla costruzione di senso comunitario, soprattutto di senso comune.

La proposta dei personaggi mescola esperti scientifici, e quelli che dovrebbero essere comuni cittadini. In questo gruppo vediamo un gruppo teatrale che sta preparando una commedia musicale sulla vita suburbana, una madre ansiosa che gestisce scrupolosamente ogni giornata con la scaletta appiccicata di fianco al frigo, un adolescente che osserva l’enormità del suo esurbio rigorosamente anonimo dalla cima di un ripetitore per cellulari (e spiega di fare attenzione a non restare più di qualche minuto per volta là in cima, perché non vuole predersi un tumore al cervello).

James Howard Kunstler, il critico della suburbanizzazione, appare durante tutto “ Radiant City” e contribuisce a definirne il tono generale, che si può sintetizzare come incredula lamentazione. Le spaventose, a tratti monumentali immagini cinematografiche di Patrick McLaughlin, sottolineano le frasi degli esperti, facendo apparire il suburbio come un paesaggio da incubo d’asfalto e cartongesso, dove va a morire la democrazia.

RADIANT CITY

Scritto e diretto da Gary Burns e Jim Brown; direttore della fotografia Patrick McLaughlin; montaggio Jonathan Baltrusaitis; musiche di Joey Santiago; prodotto da Shirley Vercruysse per la National Film Board of Canada. 85 minuti.

CON: Daniel Jeffery (Nick Moss), Bob Legare (Evan Moss), Jane Macfarlane (Anne Moss), Ashleigh Fidyk (Jennifer Moss), Curt McKinstry (Ken), Karen Jeffery (Karen)

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Nel quadro dei lavori e delle iniziative per l’adeguamento alla legge regionale 12/2005 del PTCP vigente, l’Assessorato al Territorio della Provincia di Milano ha promosso recentemente una interessante giornata di lavoro organizzata in due sessioni: una prima sul tema "Sviluppo territoriale e consumo di suolo. L'esperienza europea e lo scenario milanese"; una seconda su "Il processo di partecipazione per l'adeguamento del Piano territoriale di coordinamento provinciale" (si veda Pietro Mezzi in eddyburg.it).

Nella prima sessione è stato presentato da Vincent Fouchier, coordinatore del piano presso lo IAURIF (Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Region d’Ile-de-France), il nuovo Schéma Directeur, approvato con delibera del Consiglio Regionale il 15 febbraio 2007[1].

Nella storia della pianificazione urbanistica e territoriale francese, la regione parigina ha giocato con continuità un ruolo eminente. L’ha giocato in particolare introno alla metà degli anni ‘60, in un’epoca di forte centralizzazione statale, grazie allo SDRIF promosso da un “urbanista demiurgo”, Paul Delouvrier: un piano ancorato ad un principio forte (il policentrismo) e realizzato attraverso alcuni progetti di grande rilevanza metropolitana (la realizzazione delle rete ferroviaria regionale/RER e le Villes Nouvelles); vuole tornare a giocarlo oggi, in epoca di decentramento, dandosi come obiettivo la sostenibilità di lungo periodo e proponendosi, a questo scopo, di applicare con coerenza il principio di sussidiarietà, in ciò avvantaggiata dal fatto che, in quanto regione capitale in cui risiedono 11.400.000 abitanti e in cui si localizza una quota cospicua delle attività economiche “di punta” del paese, la regione Ile-de-France gode di una competenza speciale: lo Sdrif è infatti “opposable” agli strumenti urbanistici locali: sia ai piani di inquadramento sopracomunale (SCOT) che ai piani urbanistici comunali (PLU).

Il piano per l’area metropolitana è costituito da tre elementi:

- un rapporto che evidenzia le sfide, gli obiettivi di lungo periodo e le modalità di realizzazione degli obiettivi;

- una cartografia generale che sintetizza i grandi orientamenti di compattamento urbano, di posizionamento competitivo in ambito internazionale e di protezione dell’ambiente naturale;

- un rapporto di valutazione ambientale che verifica la coerenza dello SDRIF con i piani di settore di scala regionale.

L’approvazione del piano è stata comunque preceduta da un lungo e capillare processo di concertazione con i diversi attori istituzionali, con le amministrazioni locali e con la popolazione, attraverso l’inserimento continuo in Internet, forum, atelier, conferenze interregionali e intercomunali, allo scopo di costruire un consenso preliminare sulle sfide da affrontare nel lungo periodo (2030) che sono state sintetizzate in tre principali obiettivi:

1. “promuovere una città più compatta e più densa per rispondere alla sfida abitativa e all’aggravamento delle problematiche energetiche e climatiche”,

2. “sviluppare l’offerta urbana e la qualità della vita in Ile-de-France, rafforzare il potenziale economico e l’attrattività internazionale,

3. “proteggere la biodiversità, valorizzare gli spazi agricoli e naturali, e garantire la coerenza del sistema degli spazi aperti”.

Entrando nel merito degli indirizzi e delle scelte prioritarie di politica territoriale ed urbanistica, Fouchier si è soffermato su alcuni temi cruciali, che appaiono tali anche per il territorio dell’agglomerazione milanese.

In particolare, il piano si dà l’obiettivo di realizzare 60.000 nuovi alloggi all’anno attraverso la densificazione di aree già urbanizzate: localizzandoli in aree ben connesse al sistema di trasporto pubblico; distribuendo in maniera più equilibrata l’edilizia sociale sull’intero territorio metropolitano; promuovendo maggior diversificazione funzionale locale (in particolare, la parola d’ordine è il riequilibrio habitat/emploi).

Un altro tema cui è stata dedicata una attenzione cruciale (ad esempio rispetto allo SDRIF del 1994) è la salvaguardia degli spazi aperti e del territorio agricolo: non soltanto tutela perenne dei parchi naturali regionali e dei parchi urbani, ma anche messa in rete dei territori da proteggere (cintura verde, corridoi ecologici, protezione dell’agricoltura periurbana,…).

Anche sui trasporti si vuole innovare, per governare in primo luogo la dispersione insediativa. La strategia consisterà nel migliorare le connessioni con il sistema ferroviario regionale, anziché estenderlo; nel ridurre drasticamente i progetti per nuove infrastrutture stradali previsti dallo SDRIF del 1994; nel realizzare una rete estesissima di piste ciclabili; nel raddoppiare le linee di TGV, realizzando nuove stazioni per decongestionare le stazioni parigine.

Quanto potrà essere efficace un piano che si applica ad un territorio così esteso, sul quale esercitano competenze decisionali in materia di uso dei suoli e di aménagement ben 1800 comuni e 4 Dipartimenti? La scelta dello IAURIF, che deriva anche dalla frammentazione amministrativa appena evocata, sembra una scelta intelligente, anche se per taluni aspetti di compromesso.

La cartografia di piano è molto precisa e detta regole cogenti per quanto attiene alla tutela degli spazi aperti, del territorio agricolo e dei corridoi ecologici (prioritario è, nelle parole perentorie degli estensori, “pérenniser l’espace agricole”).

La cartografia appare più di indirizzo, e quindi più flessibile, per quanto riguarda le opportunità di nuove urbanizzazioni: si indicano infatti dei “settori preferenziali di densificazione”, vale a dire delle aree estese all’interno delle quali le amministrazioni comunali potranno delimitare con maggiore precisione attraverso i piani urbanistici le zone di addensamento edilizio, comunque dando priorità al riuso di aree dismesse ben accessibili dal trasporto pubblico.

Due considerazioni, di prima reazione alla presentazione di Fouchier. La prima riguarda la differenza/distanza con il contesto milanese/lombardo. La tutela delle risorse territoriali agricole e degli spazi aperti (che, vale la pena di sottolinearlo, costituiscono attualmente l’80% del territorio dell’Ile-de-France; mentre, ad esempio, nelle quattro sub-aree del nord milanese, la quota di superfici occupate dall’urbanizzato e dall’urbanizzabile supera abbondantemente il 50% del territorio e raggiunge, nel caso dell’area Nord-Milano, l’83%) costituisce una priorità strategica dello SDRIF cui si accompagnano disposizioni molto cogenti.

Il tema costituisce una priorità anche nei lavori per l’adeguamento del PTC avviati dalla Provincia di Milano fra i cui obiettivi troviamo enunciati la compatibilità ecologico-paesistica delle trasformazioni, il contenimento dei consumi di suolo e il compattamento delle espansioni, la valenza paesistico-ambientale e di presidio al consumo di suolo degli ambiti agricoli cui si attribuisce la triplice valenza produttiva, naturalistica e paesaggistica. Tuttavia, le opportunità di successo in questo secondo caso appaiono molto più labili, perchè la legislazione urbanistica regionale lombarda si sta muovendo in tutt’altra direzione. Se, come è peraltro assai probabile dati i rapporti di forze in seno al Consiglio Regionale, sarà approvato il Progetto di legge n. 207 “Ulteriori modifiche e integrazioni alle legge urbanistica regionale 12/2005”, il PTCP potrà perimetrare soltanto le aree agricole di “interesse strategico”, sulla scorta di eventuali proposte dei Comuni ed attenendosi a criteri per la definizione di tali aree che saranno deliberati dalla Giunta Regionale. Si indebolirà dunque ulteriormente la pianificazione di inquadramento territoriale togliendo alle Provincia una competenza forte di cui ancora gode in materia di perimetrazione e tutela delle aree agricole, e si aprirà di fatto la strada ad un ulteriore incremento dei consumi di suolo.

Un elemento di preoccupazione può essere invece avanzato relativamente alla effettiva possibilità di realizzare gli obiettivi di compattamento urbano enunciati dal nuovo SDRIF, a fronte del risultato della recenti elezioni presidenziali francesi. Come sarà possibile arginare la dispersione insediativa, controllare i consumi di suolo e, soprattutto, garantire la mixité sociale, se il neo-eletto presidente Sarkozy, certamente un convinto fautore del “liberalismo attivo”, manterrà la promessa fatta nel suo programma elettorale, e più volte ribadita, di “garantire l’accesso alla casa in proprietà a tutti (e soltanto) i cittadini francesi”?

[di seguito scaricabili il pdf con la carta delle destinazioni generali e un file con tre carte distribuite nelle conferenze di presentazione del piano, non disponibili sul sito ufficiale http://www.sdrif.com/ dove comunque si trovano molte altre informazioni e documenti]

[1] Vincent Fouchier è peraltro ben noto a chi si occupa di consumi di suolo e sviluppo sostenibile: infatti, è sua una delle più approfondite analisi empiriche sulla relazione fra densità insediativa e trasporti relativa all’area metropolitana parigina pubblicata nel 1997 quando era Chargé de Mission pour l’Urbanisme presso il Secrétariat Général du groupe Central des Villes Nouvelles. Si veda: Fouchier V. (1997), Les densités urbaines et le développement durable. Le cas de l’Ile-de-France et des ville nouvelles, Paris, Edition du SGVN

La pubblicazione dell'articolo è consentita alla condizione di citare l'autore e inserire la dizione "“tratto dal sito web eddyburg.it”.

SDRIF fig 1-2-3

SDRIF fig 1-2-3

.Pietro Mezzi è Assessore alla politica del territorio e parchi della Provincia di Milano

Si è svolta oggi la giornata di lavoro organizzata dall'Assessorato al territorio della Provincia di Milano, articolata in due sessioni: la prima "Sviluppo territoriale e consumo di suolo. L'esperienza europea e lo scenario milanese"; la seconda "Il processo di partecipazione per l'adeguamento del Piano territoriale di coordinamento provinciale".

La prima parte ha affrontato il tema dell'espansione degli spazi urbanizzati e della crescita della città diffusa, un fenomeno che in Italia assume dimensioni spesso notevoli, ma che coinvolge qualsiasi altro Paese. L'Agenzia per l'Ambiente dell'Unione europea ha rilevato che nel solo decennio tra il 1990 e il 2000 in Europa sono stati urbanizzati oltre 800 mila ettari di suolo: più di tre volte la superficie del Lussemburgo. Con questo ritmo in cento anni la superficie urbanizzata si raddoppierà.

Alcuni Paesi hanno affrontato il problema, stabilendo limiti quantitativi annui di suolo da urbanizzare e definendo una contrattazione economica che premi l'ente locale. Su questo tema sono stati significativi gli interventi del prof. Roberto Camagni (Politecnico di Milano) e di due esperti esteri: Marjo Kasanko (European Commission, Joint Research Centre) e Vincent Fouchier (Institut d'aménagement Ile de France). In Italia, invece, la continua espansione urbanistica dei singoli Comuni riduce in misura consistente gli spazi naturali e le aree dedicate all'agricoltura. Le amministrazioni non sembrano avere alternative per fare fronte alle esigenze di recuperare risorse finanziarie, ma la risorsa territorio non è infinita e, una volta attuata la trasformazione, la compromissione diventa irreversibile.

È quindi necessario sensibilizzare gli amministratori e i cittadini su questo rischio e suscitare un approfondito dibattito per l'individuazione di soluzioni che permettano uno sviluppo compatibile con il gettito fiscale per gli enti locali.

La Provincia di Milano ha assunto il tema del consumo di suolo come fattore alla base della propria elaborazione per una pianificazione territoriale che abbia come punto di riferimento la sostenibilità. Nel territorio provinciale milanese il 42,3 per cento della superficie è urbanizzata - comprese le previsioni contenute negli strumenti di pianificazione - ma si tratta di un dato medio, non è omogeneo. Se Milano esprime un valore del 70,8 per cento, questi sono i dati delle diverse aree: Brianza 54,1, Nord Milano 83,3, Rhodense 58,6, Legnanese 58, Castanese 27,8, Magentino 30,8, Abbiatense-Binaschino 13,1, Sud Milano 42,4, Sud Est Milano 27,7, Adda Martesana 35,5 per cento.

Il tema del consumo di suolo è propedeutico alla definizione di una pianificazione partecipata e sostenibile. E questo è l'obiettivo che la Provincia di Milano si è data quando ha messo mano al processo di adeguamento del proprio Piano territoriale di coordinamento.

Dopo la fase dei seminari tematici di lavoro che hanno visto confrontarsi con l'amministrazione numerose realtà presenti sul territorio, si va concludendo anche il secondo ciclo di incontri della Provincia con i Comuni raggruppati negli ambiti locali omogenei, i tavoli interistituzionali. Ora si entra nel merito dei contenuti dell'adeguamento del Piano territoriale, nel cuore del confronto politico sulle proposte da condividere con i Comuni: per arrivare entro l'estate alla formulazione definitiva della proposta di Piano che andrà all'approvazione del Consiglio provinciale nel prossimo autunno.

L'incontro di oggi è un momento essenziale per trarre alcuni elementi di bilancio, ma soprattutto per puntualizzare gli obiettivi che abbiamo di fronte. Uno dei quali è certamente la definizione dei contenuti di sostenibilità ambientale del Piano territoriale, attraverso i passaggi già definiti - in specifico con la procedura di Valutazione ambientale strategica - e la redazione del Rapporto ambientale.

Abbiamo alle spalle un lavoro importante, che costituisce una base decisiva per i prossimi passaggi. Con le positive premesse che sono oggi disponibili possiamo lavorare con slancio per dotare i cittadini della provincia milanese di un Piano realmente rappresentativo delle esigenze di uno sviluppo sostenibile.

Dal sito MilanoMet

Gianfranco Bettin, Una Porto Marghera diffusa nel territorio, il manifesto, 19 aprile 2007

Una densa, grossa colonna di fumo, portata dal vento in alto nel cielo e che poi, nera e grigia, si sviluppa in un enorme serpentone alato. Una strana bestia che infine, come in una spaventosa metamorfosi, si muta in una specie di grande manta che, invece che negli abissi, si allarga nell'aria, la stessa aria che respiriamo, e sopra le nostre teste, sulle quali ricade ciò che il vento e il fumo diffondono: diossine, acidi clorurati e tutto il resto che può sprigionarsi da un incendio come quello scoppiato ieri pomeriggio alla De Longhi di Treviso. Era questo, visibile a decine di chilometri di distanza, lo spettacolo che ha dominato la scena nel cuore della Marca e ha coinvolto in parte le stesse province di Venezia e di Padova.

La De Longhi produce elettrodomestici, occupa un migliaio di dipendenti - che ora temono per il proprio lavoro - ed è una delle più note aziende della galassia produttiva veneta, che si configura come un modello alternativo a quello «a polo», tipo Porto Marghera, anche se le immagini di ieri sembrano venire direttamente dai dintorni del Petrolchimico.

La contraddizione, in realtà, è solo apparente. Il modello produttivo veneto, del nordest in generale, è uno dei più nocivi e pericolosi, specialmente laddove si è realizzato senza regole, senza vincoli, senza cura per l'impatto ambientale, con tassi di sfruttamento e di auto-sfruttamento (per la vasta presenza di aziende a conduzione familiare). Un quadro inquietante della situazione è stato recentemente pubblicato in un libro i cui autori ed editori hanno subito più di una intimidazione: «Il grigio oltre le siepi», a cura di Francesco Vallerani e Mauro Varotto (nuova dimensione editore). Stanco di vedere questo degrado, a 85 anni di età, il grande poeta trevigiano Andrea Zanzotto ha spesso alzato in questi mesi la sua voce. Ovunque, sono attivi comitati e gruppi di cittadini che reagiscono a difesa di aria, terra e acqua.

Sul fronte degli incidenti sul lavoro, il quadro è ugualmente drammatico. Il Rapporto Inail appena pubblicato segnala nel Veneto, per il 2006, 116 morti (18 in più che nel 2005) e 114 mila infortuni. A fronte di ciò, risultano del tutto sottodimensionate le risorse dello Spisal, delle Ulss e degli ispettori del lavoro. Nel contempo, da parte degli enti locali non si intende cambiare strada rispetto all'industrializzazione selvaggia che ha stravolto il paesaggio veneto. L'incidente alla De Longhi è, per tanti versi, esemplare. Segnala, in modo cupamente spettacolare, che c'è una Porto Marghera diffusa sul territorio, proprio mentre quella originale sta cercando faticosamente di entrare in una nuova era. Dimostra che di questa pericolosità non c'è vera consapevolezza: è infatti incredibile che un incendio di questa portata sia potuto svilupparsi così facilmente in un'azienda così nota e ricca. Ancora, viste alcune reazioni di autorità locali, si conferma che, tra troppi amministratori e tra i loro referenti nei servizi e nelle stesse autorità sanitarie (da essi nominate), dopo i primissimi momenti di emozione, la tendenza prevalente è alla minimizzazione. Così, ieri, a sera inoltrata, mentre si sentivano vigili del fuoco e carabinieri esprimere serie preoccupazioni, mentre si invitava la gente a non mangiare la verdura raccolta in zona e si disponeva perché gli alunni oggi non venissero fatti uscire da scuola, si diceva tuttavia che dall'incendio non è uscito niente di troppo cattivo. Insomma, passata la paura, torniamo al solito andazzo. Bisognerà invece tener desta l'attenzione, perché dopo l'incendio è proprio quello che resta nell'ambiente a dover preoccupare di più. Ed è proprio adesso, invece, che rischiano di prevalere gli interessati custodi del grigio che sta dietro le siepi.

Claudio Del Frate, Fabbrica nel parco. «Così si lavora meglio», Il Corriere della Sera ed. Milano, 19 aprile 2007

BRINZIO (Varese) — Che cos'è un parco? Un luogo da tenere sotto la proverbiale campana di vetro, dove l'uomo è una sorta di intruso per sua innata indole portato a far danni, o qualcosa dove è possibile immaginare anche attività economiche, persino industriali purché compatibili con lo stato di grazia dei luoghi?

La domanda che fino a poco tempo fa sarebbe stata solo retorica si è trasformata in qualcosa di molto concreto (dunque che esige una risposta) per il comune di Brinzio, centro del Varesotto interamente compreso nell'area protetta del Campo dei Fiori. All'ufficio di Sergio Vanini, sindaco del paese, si è presentato il rappresentante di un'azienda di software che ha depositato sul tavolo la seguente carta: la costruzione di un'azienda di programmazione informatica a Brinzio, nel cuore del parco, ad alta tecnologia, ma a impatto ambientale zero. Una cosa alla quale nessuno prima aveva mai pensato e soprattutto nessuno aveva mai formulato. Spunta dunque una fabbrica nel parco: la proposta «rivoluzionaria» è partita dalla Areaweb, gruppo informatico in rapido sviluppo su molti mercati mondiali ma che ha la sua casa madre a Binago, nel Comasco. La Areaweb si limita a confermare in termini generici la proposta, senza entrare nei dettagli. Dettagli, per la verità, che non sono stati al momento illustrati nemmeno al sindaco di Brinzio.

«Le persone con cui abbiamo parlato — racconta Vanini — non ci hanno presentato un progetto, si sono limitate a sondare il terreno, a valutare la nostra disponibilità. Ma come si fa a dare una risposta in assenza di dati concreti sulle volumetrie, sul tipo di produzione da insediare? Siamo in attesa di maggiori dettagli».

Qualche dettaglio, però, trapela già: la Areaweb avrebbe messo gli occhi, a Brinzio, su quel che rimane di una vecchia filanda attiva ai margini del paese nei primi decenni del '900. La zona è piuttosto isolata, abbandonata, ormai del tutto avvolta dalla vegetazione cresciuta in quasi un secolo di oblìo. L'idea di fondo sarebbe quella di far lavorare i «cervelloni» che programmano i computer in un ambiente rilassante. Particolare che rende la proposta ancor più innovativa: l'impianto sarebbe alimentato al cento per cento da fonti di energia rinnovabili, in sintonia con i vincoli del parco. Se il progetto andrà in porto a Brinzio, tanto meglio; altrimenti, par di capire, Areaweb si rivolgerà ad altre aree verdi.

L'interrogativo in attesa di risposta è però ancora quello di partenza: un parco è compatibile con attività umane diverse da agricoltura e allevamento?

Se il sindaco di Brinzio resta dubbioso sulla proposta che si è visto sottoporre, più risoluto appare Giovanni Castelli, presidente dell'ente che amministra il Parco di Campo dei Fiori: «Le norme di tutela furono scritte 20 anni fa, quando si pensava di dover mettere tutto sotto chiave. Molte previsioni, per fortuna, si sono rivelate infondate. Per quel che ci riguarda in quell'area un'azienda di software potrebbe pure starci, basta che sia di dimensioni sostenibili per le risorse, ad esempio l'acqua, disponibili. Si tratta in buona sostanza di una produzione intellettuale, non vedo in questo un attentato all'ambiente: anzi, ospitare chi vuole lavorare nel parco, purché nel rispetto dell'ambiente sarebbe la quadratura del cerchio. la gente lo frequenta nei fine settimana per svago, potrebbe farlo anche durante gli altri giorni. Sempre nel rispetto della natura».

Corrado Poli, Progresso e qualità della vita in un nuovo patto con la natura (id.)

La notizia che il direttore di un parco naturale è a favore della collocazione di un'impresa di software su un territorio protetto fa scalpore. La contraddizione potrebbe essere solo apparente, ma è densa di significati. L'azienda restaurerebbe un'antica filanda, sita nel Parco del Campo dei Fiori), pur di consentire ai suoi programmatori di lavorare in un ambiente rilassante che invita alla concentrazione. Viene proposto come un discorso di pura efficienza. Invece potrebbe nascondere un atteggiamento sociale ed etico, forse giustamente colto dal direttore del parco.

Oggi, lo spartiacque tra progresso e conservazione si dovrebbe riferire al diverso rapporto con l'ambiente. In America si parla dei cosiddetti «Cultural Creatives» i quali costituirebbero fino a un sesto della popolazione. Un mercato vasto, ma politicamente inesistente perché diviso sui vecchi fronti della politica. Queste persone sono pronte ad adottare modelli di vita alternativi, sia pure con diversa intensità, che vanno dal mangiare vegetariano a non usare la macchina, dal considerare un dovere morale riciclare i rifiuti al vivere in campagna.

Non sappiamo quanti siano in Italia i potenziali «Cultural Creatives», ma potrebbero rientrare tra di essi il direttore del parco e gli imprenditori che vogliono restaurare la filanda. Si tratta di nuovi gusti e di diversi status symbols. Nelle città del Nordovest americano si è sviluppato un gusto per le architetture e persino un'arte impregnata di valori ambientali. Queste città sono considerate per molti versi avanguardie culturali. È nei nostri geni essere attratti dalla natura e solo un compromesso ci fa amare la confusione e l'inquinamento delle città.

Chi non si sente inspiegabilmente attratto da un ruscello che scorre tra gli alberi? Chi non soffre tra il cemento polveroso? Per molti il compromesso oggi è diventato inutile poiché può godere di un benessere elevato pur evitando i mali della congestione, dell' inquinamento e della cementificazione del mondo.

Sta evidenziandosi una profonda contraddizione. Da una parte si pone l'industria tradizionale, dall'altra le nuove tecnologie. Il conflitto culturale tra le due parti si propone anche nell'elaborazione di nuovi modelli di vita e di pensiero. Ma è evidente che il progresso sta dalla parte di coloro che ricercano un nuovo negoziato con una natura da due secoli almeno bistrattata.

Quando sento ancora parlare di progresso associato alla costruzione di megastrade e ferrovie mi sembra di tornare nel XIX secolo. E mi sembra così vecchio chi ancora si esalta per il grattacielo più alto del mondo! Il progresso lo si deve cercare, invece, in questo riconoscimento dei valori ambientali che portano con sé una nuova sensibilità e un'eleganza culturalmente raffinata, vicine alla naturalità dell' esistenza umana. Se ci sarà ancora progresso, la direzione non può che essere questa.

Titolo originale: We will build new homes without destroying the countryside – Scelto e tradotto da Fabrizio Bottini

Secondo i titoli di prima pagina del Guardian di lunedì, ci sono betoniere turbinanti e fili d’erba urlanti, le green belt della Gran Bretagna rischiano di essere decimate da un esercito di costruttori di case agli ordini del governo ( 10,000 acres of green belt under threat, 12 marzo).

Il fatto che si tratti di sciocchezze non ha impedito che la guardia nazionale dei consiglieri Conservatori e la Campaign to Protect Rural England innestassero le baionette. “Non si può stare al sicuro da nessuna parte”, ha lamentato uno. “Moriremo di sprawl. É a rischio tutta la the green belt” ha proclamato un altro. Bristol si sta saldando a Bath, Bournemouth a Poole, Nottingham a Derby.

Ma che stupidaggini. Le ultime cifre mostrano che soltanto lo 0,02% delle superfici di spazi aperti e fasce agricole verdi è stato utilizzato per l’edificazione. Non mi sembra un caso di decimazione. La green belt mantiene in pieno tutta la tutela, e non verrà modificata dal white paper sull’urbanistica che sarà approvato quest’anno. La stragrande maggioranza delle case viene realizzata su aree di recupero urbane: il 77% del totale nel 2005, contro il 57% del 1997. Ogni regione può godere di ampie aree di campagna tutelata. Anche nel sud-est è effettivamente urbanizzato solo il 10,55% delle superfici: meno del nord-ovest (che comprende il Lake District) che ne ha il 10,6%.

Naturalmente, è inconsueto vedere consiglieri Tory in rivolta contro nuove abitazioni nei loro territori. Né deve sorprendere troppo ascoltare qualche iperbole dalla CPRE, che deve condurre le sue campagne e raccogliere fondi. Ma tutti questi e gli altri devono riconoscere che c’è bisogno di nuove abitazioni: ce n’è urgente bisogno.

Abbiamo una popolazione che aumenta e che invecchia, sempre più persone che vivono sole. Ogni anno si costituiscono oltre 200.000 nuovi nuclei familiari, ma nel paese in media si costruiscono 150.000 abitazioni. Sorprende assai poco che non si riesca a tenere il ritmo della domanda, e che sul lungo termine i prezzi delle case stiano aumentando.

Chi non vuole le abitazioni nella propria area si dichiara indignato. Ma dov’è la loro indignazione quando chi è in cerca della prima casa è escluso dal mercato perché si bloccano le nuove costruzioni? Dov’è il loro essere offesi, quando si tratta di famiglie stipate in case sovraffollate?

Oggi gli acquirenti di prime case subiscono davvero pressioni finanziarie. Ma faticheranno molto di più fra vent’anni, se non ci impegniamo a sostenere la realizzazione delle nuove case necessarie alla prossima generazione. La casa può essere la principale causa di diseguaglianza, il principale freno ad ogni aspirazione, la maggior causa di povertà e svantaggio, se non agiamo ora.

La realizzazione di altre case non deve avvenire a spese della tutela ambientale. Dopotutto, la stessa green belt fu introdotta dai paladini delle new towns del dopoguerra. Generazioni precedenti hanno dimostrato come sia possibile costruire molte case e proteggere anche l’ambiente.

Oggi abbiamo di fronte delle sfide ambientali. Ecco perché abbiamo fissato un’agenda decennale per la casa a zero emissioni, e chiesto alle amministrazioni locali di sviluppare idee di eco-insediamenti sulle aree urbane di recupero. Militanti ambientalisti e amministratori devono smetterla di usare racconti spaventosi, e iniziare seriamente a discutere su come e dove sia possible costruire abitazioni sostenibili, necessarie per la prossima generazione.

Nota: di opinione assai diversa Anne Power e John Houghton, da The Guardian 14 marzo 2007; altri articoli sul dibattito britannico contemporanea nella cartella Mall/ Spazi della Dispersione (f.b.)

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Qui la postilla

Direttiva del Parlamento europeo e del Consiglio che istituisce un quadro per la protezione del suolo e modifica la direttiva 2004/35/CE (presentata dalla Commissione)

Il suolo è una risorsa essenzialmente non rinnovabile e un sistema molto dinamico, che svolge numerose funzioni e fornisce servizi essenziali per le attività umane e la sopravvivenza degli ecosistemi. Dalle informazioni disponibili emerge che, negli ultimi decenni, si è registrato un aumento significativo dei processi di degrado dei suoli e ci sono elementi che confermano che, in assenza di interventi, tali processi continueranno ad aumentare.

Il suolo è sottoposto a pressioni ambientali sempre più forti in tutta la Comunità, determinate o acuite dalle attività umane, come pratiche agricole e silvicole inadeguate, attività industriali, turismo o sviluppo urbano. Tutte queste attività stanno danneggiando la capacità del suolo di continuare a svolgere tutta l’ampia gamma di funzioni indispensabili che offre. Il suolo è una risorsa di interesse comune per la Comunità, anche se in massima parte di proprietà privata: se non si interverrà per proteggerlo la sostenibilità e la competitività a lungo termine dell’Europa ne soffriranno. Il degrado del suolo incide, inoltre, notevolmente anche su altri aspetti di interesse comune per la Comunità, come le acque, la salute umana, i cambiamenti climatici, la tutela della natura e della biodiversità e la sicurezza alimentare.

La legislazione proposta, finalizzata a proteggere il suolo e a conservane la capacità di svolgere le funzioni ambientali, socioeconomiche e culturali che offre, è perfettamente compatibile con gli obiettivi di cui all’articolo 174 del trattato CE e tiene conto della varietà di situazioni che caratterizza le diverse regioni della Comunità. Il testo è fondato sui principi della precauzione e dell’azione preventiva, sul principio della correzione, in via prioritaria alla fonte, dei danni causati all’ambiente e sul principio “chi inquina paga”. Infine, si è basato su un’analisi dei potenziali costi e benefici di un intervento o di un mancato intervento e sul rispetto dello sviluppo socioeconomico della Comunità nel suo complesso e sullo sviluppo equilibrato delle singole regioni che la compongono.La direttiva proposta contempla i seguenti elementi:– istituzione di un quadro comune per la difesa del suolo basato sui principi della conservazione delle funzioni del suolo, della prevenzione del suo degrado e della mitigazione degli effetti di tale degrado, del ripristino dei suoli degradati e dell’integrazione di queste problematiche in altre politiche settoriali; – obbligo di individuare, descrivere e valutare l’impatto di alcune politiche settoriali sui processi di degrado del suolo al fine di tutelarne le funzioni; – obbligo per i proprietari di terreni di adottare misure di precauzione nei casi in cui si possa presumere che l’utilizzo che fanno del suolo possa ostacolare in maniera rilevante le funzioni svolte dal suolo; – approccio al fenomeno dell’impermeabilizzazione del suolo volto a garantire un utilizzo più razionale del terreno secondo quanto stabilito dall’articolo 174 del trattato CE e a mantenere il maggior numero possibile di funzioni del suolo; – individuazione delle aree a rischio di erosione, diminuzione di materia organica, salinizzazione, compattazione e smottamenti, e istituzione di programmi nazionali di misure. Occorre identificare l’estensione delle aree che presentano i rischi elencati; ai fini della coerenza e della comparabilità, i rischi devono essere identificati in base ad elementi comuni, tra cui parametri riconosciuti come cause di vari problemi considerati. Sarà inoltre necessario adottare obiettivi di riduzione del rischio e programmi di misure per conseguire tali obiettivi. I programmi potranno fondarsi su norme e misure già individuate e messe in atto in ambito nazionale e comunitario; – misure per contenere l’immissione di sostanze pericolose nel suolo, per evitarne l’accumulo che potrebbe ostacolare lo svolgimento delle funzioni del suolo e comportare un rischio per la salute umana e per l’ambiente; – istituzione di un inventario dei siti contaminati e di un meccanismo di finanziamento per la bonifica dei siti “orfani”, preparazione di un rapporto sullo stato del suolo e formulazione di una strategia nazionale di bonifica dei siti contaminati individuati. Viene proposta una definizione di “sito contaminato” e predisposto un elenco di attività potenzialmente inquinanti per il suolo: questi due elementi sono il punto di partenza per localizzare i siti che possono essere contaminati e procedere successivamente all’istituzione di un inventario dei siti che risultano effettivamente contaminati. Accanto a ciò, vi è l’obbligo, per i venditori o i potenziali acquirenti, di fornire un rapporto sullo stato del suolo per ogni compravendita di terreni in cui siano avvenute o siano in corso attività potenzialmente inquinanti. Una disposizione analoga, relativa al rendimento energetico degli edifici, è già contemplata dalla normativa comunitaria nell’ambito dell’articolo 7 della direttiva 2002/91/CE.

Comunicazione della Commissione al Consiglio, al Parlamento europeo, al Comitato economico e sociale europeo e al Comitato delle regioni Strategia tematica per la protezione del suolo

Il database Corine Land Cover5 mette in luce importanti cambiamenti nell’utilizzo del territorio in Europa che hanno ripercussioni sul suolo. Tra il 1990 e il 2000 almeno il 2,8 % del territorio dell’Europa ha subito una variazione in termini di destinazione d’uso, con un importante incremento delle zone urbane. Emergono anche notevoli diversità tra uno Stato membro e l’altro e tra regioni: nel periodo indicato, la percentuale di superficie colpita dal fenomeno dell’impermeabilizzazione variava, ad esempio, dallo 0,3 % al 10 %.

Postilla

Il documento è di notevole interesse: stabilisce una serie di punti fermi nell’intento di rafforzare considerevolmente la politica europea di difesa dell’integrità del suolo, considerato “risorsa essenzialmente non rinnovabile” e “sistema molto dinamico, che svolge numerose funzioni e fornisce servizi essenziali per le attività umane e la sopravvivenza degli ecosistemi”. Considera il suolo quasi esclusivamente dal punto di vista ecologico. Benchè il brano della “Comunicazione” che riportiamo qui sopra riveli come al legislatore europeo non sfugga il ruolo dell’espansione delle urbanizzazioni nella degradazione della risorsa territorio, non c’è per ora una parola che solleciti i governi a contrastare il consumo urbani di suolo. Ciò dipende certamente da una scelta politica (l’ambiente è pacificamente di competenza dell’Unione europea, l’urbanistica resta affidata pressochè integralmente ai governi nazionali). Ma indebolisce la portata pratica del provvedimento soprattutto in quelle regioni d’Europa (l’Italia) dove lo “sviluppo del territorio” sembra un dogma di tutti i governi nazionali, regionali e locali e di quasi tutti i partit

Urban sprawl in Europe. The ignored challenge

European Environment Agency, Report n. 10/2006

L’Agenzia Europea per l’Ambiente dell’Unione Europea, in un Rapporto da pochi giorni scaricabile dal suo sito web, ha affrontato la problematica della dispersione insediativa: una “sfida ignorata” dai governi nazionali e locali sulla quale si suggerisce che il governo europeo debba intervenire con più decisione.

Fra il 1990 e il 2000 in Europa sono stati urbanizzati più di 800.000 ettari di suolo: un’area tre volte più grande del Lussemburgo; e se questa tendenza proseguirà inalterata, si assisterà a un raddoppio del suolo urbanizzato nei prossimi cent’anni, con un impatto drammatico sui consumi di energia e di risorse territoriali e, soprattutto, sulle emissioni di gas serra ed i cambiamenti climatici. Nel Rapporto si sottolinea più volte la stretta correlazione fra deregolamentazione urbanistica e dispersione insediativa: “where unplanned, decentralised development dominates, sprawl will occur in a mechanistic way”, e si auspicano modelli compatti e policentrici di sviluppo urbano, già più volte invocati nei documenti di politiche di sviluppo territoriale dell’OCSE e dell’UE e, in particolare, nello Schema di Sviluppo dello Spazio Europeo. Si sottolinea altresì che compattamento e policentrismo potranno essere effettivamente ed efficacemente realizzati soltanto attraverso piani elaborati alla scala pertinente (ovviamente sopracomunale) e con indirizzi forti e condivisi.

Utilizzando la base di dati Corine Land Cover 2000 e la metodologia MOLAND, il rapporto illustra, anche attraverso la cartografia tematica, le tendenze alla dispersione all’opera su alcune macroregioni: le regioni densamente popolate, ma anche i territori che hanno beneficiato degli aiuti delle politiche regionali dell’Unione Europea e le fasce costiere. In particolare, si sottolinea il rischio che i nuovi stati membri dell’UE, per effetto dell’accesso ai Fondi di Coesione, possano nei prossimi anni registrare dinamiche di consumo di suolo simili a quelle dell’Europa più sviluppata.

Inoltre, si riportano i risultati dei casi di studio relativi a sette città che costituiscono sia buoni che cattivi approcci alla pianificazione urbana.

Nell’ultimo capitolo si affronta il tema delle politiche di governo dello sprawl urbano. Riconosciuto che gran parte dei problemi ambientali che affliggono le città sono originati da elementi esogeni (l’economia di mercato globale, le reti di traffico trans-europee, i grandi cambiamenti sociali, economici e demografici, l’inquinamento cross-boundary, etc.), si afferma con determinazione che soltanto superando la frammentazione locale e valorizzando il coordinamento intergovernativo e la pianificazione di area vasta sarà possibile porre sotto controllo un modello di sviluppo urbano che produce costi pubblici e collettivi insostenibili.

Secondo l’EEA, il governo europeo può, e deve, svolgere un ruolo importante: perché l’adesione al protocollo di Kioto gli consente di intervenire sui paesi membri che non ottemperino alle leggi in materia ambientale emanate in sede europea; e, inoltre, perché potrebbe subordinare l’attribuzione dei Fondi Strutturali e di Coesione 2007-2013 all’ottemperanza a linee guida appositamente predisposte per sollecitare un più deciso impegno dei paesi membri nel controllo dello sprawl.

Le linee guida, conclude il rapporto, potrebbero subordinare la attribuzione dei Fondi alla presenza di piani integrati alla scala sopralocale che salvaguardino il territorio rurale; alla realizzazione, da parte dei governi nazionali e locali, di investimenti volti a garantire l’adeguamento alle disposizioni legislative dell’Unione Europea in materia di qualità dell’aria, del trattamento delle acque e dei rifiuti, e dell’inquinamento acustico, e a ridurre la congestione del traffico attraverso il potenziamento del trasporto pubblico. Infine, si potrebbero co-finanziare azioni e progetti scaturiti da piani urbanistici e territoriali che pongano al centro il controllo dello sprawl e la riqualificazione ambientale delle aree urbane.

Su eddyburg_Mall la sintesi in italiano del Rapporto; da qui si può scaricare direttamente dal sito EEA Report n. 10/2006(f.b.)

Titolo originale: Differing approaches to growth management – Scelto e tradotto da Fabrizio Bottini

Sul margine occidentale del centro di Baltimora, case a schiera dalle finestre inchiodate e lotti liberi segnano la posizione di Poppleton, un tempo vivace quartiere interno, alla vigilia di una radicale trasformazione.

Entro il prossimo anno, inizierà la demolizione di centinaia di case vuote per far posto a nuove abitazioni unifamiliari, palazzine e appartamenti con un investimento di 300 milioni di dollari. Il recupero dell’area di Poppleton è una delle priorità sia del sindaco Martin O'Malley che del Governatore Robert L. Ehrlich Jr.

Il progetto illustra bene similitudini e differenze nel modo in cui i due contendenti alla carica di Governatore dello stato vogliono gestire la poderosa crescita del Maryland. Con la prevista riorganizzazione della base militare e le relative migliaia di nuovi nuclei familiari e posti di lavoro verso il Maryland nei prossimi anni, i sondaggi mostrano che la crescita è uno dei temi principali nelle elezioni di quest’anno.

“La gente vuole vedere le cose cambiare davvero” sostiene Dru Schmidt-Perkins, direttore esecutivo a 1000 Friends of Maryland, gruppo che sostiene una urbanizzazione compatta e la tutela delle superfici rurali. “Si cercano i rapporti con cose come scuole, traffico, tasse. Si vogliono vedere soluzioni”.

Entrambi i candidati alla carica di Governatore sono favorevoli alla riorganizzazione dei vecchi centri urbani come strumento per governare la crescita verso l’esurbio. Ma le loro storie, e le loro argomentazioni, si differenziano significativamente sui modi per farlo.

L’amministrazione Ehrlich orienta i propri sforzi per costruire collaborazioni con le amministrazioni locali, secondo un approccio che a sentire i rappresentanti statali sta producendo risultati. Ma i sostenitori delle tutele storiche e ambientali affermano che l’amministrazione repubblicana è rimasta in gran parte passiva di fronte alle intense pressioni a edificare, particolarmente ai grandi progetti residenziali sulla costa orientale e nel Maryland occidentale.

O'Malley e i suoi collaboratori promettono che, se sarà eletto, lo stato sarà più aggressivo nel governo della crescita. Si indicano a questo proposito i successi ottenuti nel recupero dei quartieri urbani degradati di Baltimora. Ma alcuni rappresentanti dei comitati cittadini di quartiere affermano avvertire disagio riguardo al rapporto troppo buono fra il sindaco democratico e i costruttori, a spese degli edifici storici.

Il Maryland è il quinto stato per densità di popolazione negli USA e le previsioni dell’ufficio censimento danno una crescita da 5,5 milioni di persone nel 2005 a 7 milioni nel 2030. Limitazioni politiche e giuridiche ai ritmi di crescita in molte circoscrizioni suburbane, possono significare che molta di questa nuova popolazione finirà per cercarsi casa o nelle città, o negli ex campi dove oggi esistono poche regole urbanistiche.

Anche se in un primo tempo aveva tagliato finanziamenti e personale rispetto agli sforzi pionieristici verso la Smart Growth del suo predecessore, Ehrlich ha dichiarato il proprio sostegno al contenimento dello sprawl, ma a modo suo. Due anni fa, ha lanciato Priority Places, programma che offre sostegno tecnico e normative statale ai progetti di recupero nei vecchi centri e quartieri urbani, come Poppleton a Baltimora.

“Ritengo che si sia fatto qualcosa mai riuscito prima: rivitalizzare le veccie città così che la gente non voglia spostarsi verso zone agricole e centri minori” ha dichiarato Audrey Scott, ministro per la pianificazione.

L’amministrazione indica anche le riforme legislative introdotte per spingere i piani di recupero in 159 ex zone industriali, dette “ brownfields”, per una superficie totale di 1.000 ettari. Ricorda anche I programmi per insediamenti coordinati al trasporto pubblico su aree di proprietà statale in tutto il territorio, come il complesso State Center in centro a Baltimora.

Ma si sono finanziati poco, questi simbolici programmi Priority Places. Ad esempio l’intervento di Poppleton, avanza quasi esclusivamente su fondi della città e dagli accordi con un costruttore privato.

“Sto ancora aspettando che arrivino davvero i vantaggi” commenta a questo proposito Paul T. Graziano, a capo del Department of Housing and Community Development comunale, nominato da O'Malley.

L’amministrazione Ehrlich con la sua versione della Smart Growth si è anche attirata forti reazioni. Il programma Live Near Your Work, innovativo per l’assistenza all’acquisto della casa, è stato ampliato – o indebolito, a seconda dei punti di vista – per abitazioni entro quaranta chilometri dal posto di lavoro.

I responsabili statali dicono di aver collaborato con le amministrazioni locali a migliorare i piani di sviluppo, colpendo quando necessario alcuni comuni – ad esempio Westminster e Mount Airy nella Carroll County, o Queenstown nella Queen Anne's County – che consentivano di costruire ad esaurimento delle disponibilità d’acqua o di depurazione.

Ma altri accusano l’amministrazione Ehrlich di non aver fatto di più per scoraggiare l’urbanizzazione nelle zone esterne, in particolare il progetto Blackwater Resort nella Dorchester County e la proposta Terrapin Run nella Allegany County.

Il Planning Department statale ha approvato il piano della città di Cambridge per un progetto turistico vicino al Blackwater National Wildlife Refuge, sostenendo che era obbligato a farlo. Poi una commissione statale che controlla l’insediamento sulla costa della Chesapeake Bay ha negato l’autorizzazione.

Stephan Abel, portavoce del Department of Natural Resources ha dichiarato ieri che lo stato annuncerà oggi ufficialmente l’acquisto di 300 ettari di superficie nei pressi della riserva, precedentemente destinato all’edificazione.

L’amministrazione trattava sin da agosto la cessione, ha precisato Abel.

Ha sostenuto che i tempi dell’annuncio – il giorno prima delle elezioni – non hanno niente a che vedere con la politica. “L’iter si è precisamente concluso in coincidenza con questa data”.

Per quanto riguarda il progetto della contea di Allegany, i funzionari statali dicono di non aver ancora deliberato sulle questioni idriche perché è troppo presto per farlo. L’approvazione locale del progetto è in corso di esame da parte di un tribunale per un ricorso.

La League of Conservation Voters cita il caso di questi progetti e la volontà statale di esaminare la possibilità di vendere acque dai propri terreni, come motivi per dare un voto insufficiente all’amministrazione Ehrlich in fatto di Smart Growth. Gli ambientalisto criticano anche il governatore per aver sottratto 480 milioni di dollari alla tutela delle superfici dall’urbanizzazione, anche se a seguito del miglioramento dei bilanci statali questi fondi sono stati ripristinati.

“La sue tendenza spontanea non è quella di proteggere l’ambiente; è di lavorare coi costruttori”, commenta Cindy Schwartz, direttrice esecutiva della League, che ha base ad Annapolis.

Ehrlich è sostenuto dal comitato di azione politica del Maryland Farm Bureau. Earl Hance, che ne è presidente, spiega che i coltivatori non incolpano il governatore di aver sottratto i fondi di tutela dei territori per risanare il bilancio, e apprezzano il fatto che siano stati reintrodotti.

O'Malley ha promesso invece di riattivare lo Office of Smart Growth statale, che Ehrlich aveva ridotto ai minimi termini e poi accorpato al Planning Department. Si è anche impegnato ad offrire più sostegno tecnico e finanziario alla pianificazione territoriale locale.

I suoi collaboratori sottolineano come durante la sua amministrazione democratica la città abbia sperimentato un boom edilizio senza precedenti, e come si sia interrotto l’esodo di popolazione di lungo termine da Baltimora.

La città ha istituito un fondo di rotazione di 59 milioni di dollari per acquisire e bonificare terreni, che si alimenta poi attraverso la vendita delle superfici ai costruttori privati. Nessun significativo finanziamento è arrivato né dallo stato né dal governo federale, si afferma.

In tutto il territorio comunale, la quantità di case vendute annualmente si è quasi raddoppiata dal 1999 al 2005, e lo stesso hanno fatto le concessioni edilizie rilasciate. Il valore medio di un’abitazione venduta, contemporaneamente, è più che raddoppiato rispetto al 1999, raggiungendo i 179.000 dollari.

“Più crescita avviene qui, meno si orienta verso i campi di granturco, e questo fa bene allo stato”, spiega Graziano, commissario per la casa di O'Malley.

Non tutti in città considerano rincuoranti i risultati di O'Malley in materia di recupero.

“É promuovere la crescita ad ogni costo” commenta Paul Warren, vicepresidente della Mount Vernon-Belvedere Association. “Dal punto di vista ambientale, starei molto attento se lui [O'Malley] controllasse anche terreni agricoli. Mi chiedo se sarebbe altrettanto rapido a cederli di quanto a fatto con le proprietà storiche”.

Il gruppo della zona di Mount Vernon si è scontrato con l’ufficio urbanistica cittadino per il progetto di consentire edifici alti entro il corridoio storico di Charles Street: una battaglia che alla fine ha vinto. Ma il gruppo ha invece perso nell’opporsi alla demolizione del vecchio complesso ad appartamenti Rochambeau su Charles Street, eseguita per conto della Arcidiocesi di Baltimora che vuole realizzare un giardino di preghiera di fronte alla restaurata Basilica dell’Assunzione, principale cattedrale cattolica del paese.

Alcuni citano anche altri esempi di demolizioni di edifici storici, come quella da parte dell’Università di Baltimora dell’Odorite, una ex concessionaria di automobili in stile simil-Tudor costruita nel 1915, per far posto a spazi per gli studenti.

I collaboratori di O'Malley difendono la gestione pubblica di questi progetti e affermano che sono stati fatti tutti gli sforzi per conservare le strutture storiche della città e i quartieri. Indicano il recente pagamento di 6 milioni di dollari da parte del comune all’Università, per realizzare un nuovo parco cittadino di 20 ettari su spazi aperti a Mount Washington.

I giudizi esterni sui progetti di recupero sono in genere positivi. Un critico senza peli sulla lingua di cose urbane, come James Howard Kunstler, ad esempio, dopo un giro a Baltimora lo scorso anno ha scritto che la città “ha compiuto un’incredibile ripresa, in gran parte su dimensioni proiettate verso il futuro” con una “ottima miscela di rinnovi e nuove realizzazioni”.

I punti di vista dei contendenti sul governo della crescita

Smart Growth

Ehrlich: Taglio di fondi e personale allo Office of Smart Growth, accorpato al Maryland Department of Planning, dove coordina Priority Places, programma che offre aiuto tecnico e normativo ad alcuni progetti di recupero selezionati. Istituzione di task force con funzionari locali per affrontare i problemi di revisioni circoscrizionali e della casa economica.

O'Malley: Si impegna a ripristinare l’ufficio per la Smart Growth, con “nuova enfasi sulla creazione di vere collaborazioni con le municipalità e le contee” nella pianificazione territoriale in tutto il Maryland. Promette maggiori finanziamenti e sostegno tecnico.

Tutela delle superfici:

Ehrlich: Ha spostato 480 milioni di dollari dal Program Open Space per risanare buchi di bilancio statali, e ha bloccato temporaneamente i programmi di tutela. Più tardi ha ripristinato i fondi, conservando 30.000 ettari: 4.000 in meno del primo mandato del suo predecessore.

O'Malley: Fisserà l’obiettivo di conservare una quantità di territorio maggiore ogni anno, di quanta non ne venga consumata dall’urbanizzazione. Promette di “finanziare pienamente” il Program Open Space, per acquisire superfici da destinare a parchi e riserve naturali.

Insediamento turisticoaBlackwater

Ehrlich: Il Planning Department statale ha inviato a Cambridge una lettera in cui si delineano le preoccupazioni, e che ha ottenuto alcune concessioni. Ma la destinazione da parte della città delle superfici annesse a “ priority funding area” significa finanziamento di strade e altre infrastrutture. I funzionari sostengono di non poter legalmente bloccare il progetto, ma lo stato dovrebbe annunciare oggi l’acquisto di 300 ettari nei pressi del fiume Little Blackwater.

O'Malley: In un primo tempo ha dichiarato che il progetto era di competenza locale, ma più tardi ha sostenuto i conservazionisti nella loro richiesta allo stato perché salvasse il Little Blackwater e la riserva naturale a valle, acquistando i terreni.

Conservazione storica:

Ehrlich: Ha sostenuto le leggi per il credito di imposta sulla conservazione degli edifici storici. Ha aumentato i finanziamenti per le “ heritage areas” a 3 milioni di dollari. Si è opposto alla demolizione dell’Odorite – concessionaria d’auto del primo ‘900 –da parte dell’Università di Baltimora.

O'Malley: Ha accantonato il piano di rinnovo della zona occidentale che avrebbe demolito molti vecchi edifici, chiedendo un certo equilibrio fra conservazione e nuovi interventi. È stato però criticato di recente dai conservazionisti per aver consentito la demolizione dell’Odorite e del Rochambeau, e per il sostegno agli edifici alti a Mount Vernon.

Nota: per chi non lo sapesse, ebbene sì: ha vinto il democratico O'Malley (f.b.)

here English version

La dispersione insediativa costituisce una tipologia di occupazione del territorio periurbano connotata da alcune specifiche “patologie”: discontinuità dell’urbanizzato accoppiata a crescente segregazione funzionale e sociale; riduzione nell’intensità d’uso delle risorse territoriali non giustificata dalle dinamiche di crescita demografica ed occupazionale; perdita di habitat naturali e di biodiversità; incessante incremento della mobilità su gomma, con effetti di sovraconsumo di energia, di congestione delle infrastrutture stradali e di elevato inquinamento ambientale; impossibilità di fornire un adeguato servizio di trasporto collettivo; maggiori oneri nella distribuzione dei servizi; banalizzazione e omologazione dei territori di frangia metropolitana sfigurati e colonizzati da “non luoghi” (grandi centri commerciali, sale multiplex, factory outlet, discoteche, parchi a tema,…); indebolimento dei legami cui è affidata la coesione sociale…

Malgrado gli elevatissimi consumi di suolo periurbano, forse più che altrove nel nostro paese siamo ancora alla ricerca di quadri analitici e interpretativi condivisi e, soprattutto, di efficaci strumenti normativi e progettuali per governare gli effetti indesiderabili dello sprawl: in questo senso, la partecipazione di alcune regioni italiane al progetto EXTRAMET costituisce una occasione importante per lo scambio di idee e di esperienze sul che fare per quei territori ibridi di confine urbano-rurale definibili come “campagna urbanizzata” in cui si manifestano “fenomeni di urbanizzazione cui non compete il titolo di città” (Salzano, 2002) e che richiedono nuovi approcci di pianificazione integrata e alla scala pertinente.

Svilupperò la mia riflessione avanzando in primo luogo alcune considerazioni sulle cause della dispersione periurbana e sui suoi costi pubblici e collettivi. Ma questi aspetti sono ormai ben noti e mi limiterò pertanto ad evocarli molto sinteticamente.

Metterò invece a fuoco con maggiore dettaglio alcuneinnovazioni possibili in materia di governo della dispersione insediativa periurbana, sulla base di alcune mature riflessioni che si vanno strutturando a livello internazionale, sia nell’ambito della ricerca sia in quello della legislazione e della pianificazione territoriale e urbanistica, ricorrendo alla esemplificazione di alcune Buone Pratiche all’opera.

Sembra a me che le pratiche più fertili si stiano indirizzando lungo tre direzioni principali: maggiore flessibilità del processo di pianificazione intesa come costruzione di una migliore capacità governance territoriale; nuove regole prescrittive per il controllo del consumo di suolo da applicare alla scala territoriale pertinente; nuova progettualità ancorata a principi di mercato corretto e di sostegno economico premiale alla cooperazione intercomunale.

Titolo originale: Sprawl Has Different Causes Than Chicago Author Suggests – Scelto e tradotto da Fabrizio Bottini

[Recensione: Sprawl: A Compact History (Chicago 2005), di Robert Bruegmann]



Fra le cose per cui Chicago è famosa, come i grattacieli del XIX secolo o i panorami sulla riva del lago, c’è quell’oggetto di culto dell’economia noto come “Scuola di Chicago”. I suoi adepti predicano che un dio onnivedente e onniscente chiamato “Mercato” ci guiderà fino alla Terra Promessa se lasciato libero di agire.

L’Università di Chicago l’anno scorso ha pubblicato un libro di Robert Bruegmann, storico dell’arte della windy city, intitolato Sprawl: A Compact History. Appena uscito in edizione economica, si nota come il libro sia permeato dalla Scuola di Chicago nello stesso modo in cui le curve delle strade disegnano le lottizzazioni.

Secondo Bruegmann, lo sprawl ha messo a disposizione del ceto medio il tipo di abitazioni di cui un tempo poteva godere soltanto l’aristocrazia. Effetti collaterali, come la perdita di spazi aperti o la congestione da traffico sono messi da parte, e i critici dello sprawl bollati come culturalmente elitari. Cantando le lodi dello sprawl come trionfo popolare, Bruegmann evita altre spiegazioni del fenomeno, come i prestiti federali a tasso ribassato, o le autostrade costruite coi fondi pubblici.

Dal mio punto di vista è soprattutto la spesa pubblica nelle reti di trasporto – locale, statale, federale – a portare la responsabilità maggiore per l’insediamento sparso a bassa densità che caratterizza lo sprawl degli ultimi tre quarti di secolo, sia a livello nazionale che nella nostra regione dei Tre-Stati. Lottizzazioni, centri commerciali e direzionali, semplicemente non potrebbero esistere senza le strade, superstrade ad accesso limitato e relativi svincoli e articolazioni, realizzate dal governo.

Nello stesso modo in cui all’inizio del XIX secolo i canali hanno prodotto delle città organizzate attorno ad essi; come un secolo fa linee ferroviarie e tranviarie hanno determinato i cosiddetti streetcar suburbi, coi centri urbani attorno alle stazioni; così strade e freeways nel XX secolo hanno determinato lo sprawl. Sono sempre i trasporti ad aver costruito il tipo di insediamento, ed è il governo ad aver condizionato le modalità dei trasporti. Una tendenza che inizia con l’antica Roma, quando si costruiscono le vie attraverso l’Europa, o con lo Stato di New York che realizza il canale Erie nel 1817, fino alle amministrazioni che oggi costruiscono strade e aeroporti. Potrei scommettere, che il livello di diffusione insediativa di un paese oggi possa essere previsto guardando al bilancio generale degli investimenti per i trasporti, alle percentuali destinate a modalità addensanti come quelli collettivi, o decentratici come le strade.

Bruegmann cerca di evitare il rapporto fra sprawl e una determinate modalità di trasporto, affermando che le città “si diffondono da tempi immemorabili”. Anche i ricchi antichi romani, nota Bruegmann, amavano le ville in campagna. Ma si tratta solo di una falsa analogia. Certo, c’era qualche abitazione o fattoria all’esterno delle città medievali, ma stare appena fuori dalle mura della Barcellona medievale nell’ Anno Domini 1200 non è esattamente la stessa cosa che abitare a ottanta chilometri di Interstate I-10 da Houston, oggi.

Ad un certo punto, Bruegmann afferma: “non è davvero logico dare la colpa dello sprawl nel dopoguerra alle freeways … non ci sono motive particolari per ritenere che il decentramento causato dalle strade sia stato in qualche modo diverso da quello causato dalle ferrovie”.

Ma davvero? Le ferrovie un secolo e mezzo fa hanno determinato un’estensione in città come New York, ma non è la stessa cosa della dispersione. Le densità generali erano più elevate, nelle città, con le ferrovie e le metropolitane, di quanto non avvenisse prima della loro introduzione, il che è molto diverso da quanto accaduto dopo le autostrade. É un problema di fisica. Posto semplicemente, è impossibile stipare più di tante case e attività attorno ad una strada perché tutte le auto utilizzate da abitanti e lavoratori devono essere depositate da qualche parte. Le stazioni ferroviarie e della metropolitana non hanno questo problema. Inoltre, sono necessarie molte più corsie stradali per far muovere il medesimo numero di persone, rispetto ai binari.

Ciò non significa che Sprawl sia del tutto un brutto libro. Lo storico dell’arte è un meraviglioso osservatore, e si è sobbarcato molti e frequenti viaggi da frequent flier attorno al globo per documentare le varie tipologie insediative del XX secolo. Le sue descrizioni di questi territori in nazioni da noi meno conosciute come Germania, Italia, India o Thailandia, accompagnate da foto dell’autore, sono magnifiche. Ha anche ragione quando afferma che la tendenza in questi paesi è verso lo sprawl, non ad allontanarsene.

Ma come sa chiunque abbia mai posseduto un’azione, le differenze nei decimali contano. É certo che l’Europa occidentale tenda allo sprawl. L’ho descritto nel mio articolo del 1995 “ Eurosprawl”. Ma il sistema dell’urbanizzazione è ancora molto più compatto, ad esempio in Francia, solo per citare uno degli esempi chiave. Le persone abitano case più piccole, ma hanno più accessibilità alla campagna, camminano e vanno in bicicletta di più, passano meno tempo bloccati nel traffico. Gran parte degli americani non hanno queste possibilità, anche se molti abitanti della regione dei Tre-Stati le hanno. Ma Bruegmann non sa o non vuole vedere tutto questo, e continua a presentare lo sprawl come fonte di più occasioni, anziché di meno.

Per le stroncature a Bruegmann si veda su Mall quella di Josh Stephens per Planetizen (oltre a quella del sottoscritto linkata sopra); qui sono stati pubblicati anche vari testi dello stesso Bruegmann, reperibili attraverso il motore di ricerca (f.b.)

here English version

Titolo originale: Road to Progress, or End of a Rural Lifestyle? Scelto e tradotto per Eddyburg da Fabrizio Bottini

COMPRATI un pezzetto di West Virginia!” strilla un cartello su una strada a due corsie serpeggiante, qui nell’area rurale della contea di Hardy, 170 chilometri a ovest di Washington. Campi ondulati e belle tenute coltivate che risalgono ai primi dell’800, condividono sempre più da vicino il paesaggio degli Appalachi con tratti del Corridoio H, strada federale a quattro corsie progettata a metà anni ’60, ma che si sta costruendo soltanto adesso.

Parte del piano nazionale autostradale legato alla difesa nel periodo della guerra fredda, il Corridoio H era pensato per offrire una via di fuga dalla capitale nazionale in caso di emergenza. Ai nostri giorni, alcuni abitanti della ancora sonnacchiosa cittadina di Moorefield, capoluogo di contea, giudicano la strada più un collettore di sprawl urbano che un percorso di fuga.

Come indica quel cartellone, nella contea di Hardy sono lottizzati e in vendita pezzi di ex piantagioni, a prezzi che si rivolgono a diversi interessati: abitanti di Washington e della Virginia settentrionale che cercano uno spazio che si possano permettere fuori dall’area metropolitana; catene commerciali come Wal-Mart, che di recente ha aperto uno dei suoi negozi super discount in un campo di fieno; attività economiche locali, come un’impresa per la lavorazione del pollame e un produttore di arredi in legno.

Renick Williams, 71 anni, coltivatore i cui antenati sono stati fra i primi coloni europei in West Virginia, dice di credere nelle cose che cambiano col tempo. Ha venduto il campo di fieno alla Wal-Mart e ha costruito un albergo e cinema multisala a Moorefield.

“Mi piace coltivare, ma le cose stanno cambiando qui” racconta Williams, “E se non ne trae vantaggio la mia famiglia, lo farà qualcun altro”.

Williams, insieme ai due figli e a un nipote, è proprietario della RCS Land Company, che controlla circa 2.000 ettari di terreno inedificato, che lottizza e vende ai costruttori o investitori 5.000 metri quadrati o più alla volta, a 30.000 dollari. In uno di questi spazi da 24 porzioni messo a disposizione due anni fa, ne sono state vendute oltre la metà, racconta.

Ma per chi vuole mantenere un tipo di vita rurale nella contea di Hardy, con le sue distese di spazi aperti ondulati che arrivano fino alle montagne, la nuova spinta edilizia non è benvenuta. Su una superficie di oltre 1.500 chilometri quadrati vive una popolazione di circa 13.000 abitanti, ovvero circa 8,5 abitanti al chilometro quadrato, secondo gli ultimi dati censuari. “É una zona davvero bella, una delle poche ancora intatte che sono rimaste, e sarà rovinata, come tutto il resto” giudica Diane Hypes, responsabile editoriale del Moorefield Examiner and Hardy County News, notiziario settimanale.

La signora Hypes abita in un appezzamento da 32 ettari in cima a un’altura, che ha comprato 18 anni fa per 46.000 dollari. Racconta che di recente glie ne hanno offerti 250.000 per la proprietà, ma che ha rifiutato di vendere.

Si oppone al progetto da 2 miliardi e quattro corsie del Corridoio H, e si astiene dallo scrivere qualunque articolo a proposito nel giornale, incaricando un corrispondente di coprire l’argomento.

Tim Ramsey, proprietario della Lost River Real Estate, dice che c’è stata “quasi una corsa alla terra” nell’area della contea di Hardy, dopo gli attacchi terroristici del 2001. Il suoi clienti – fra cui proprietari di seconde case, pensionati e persone che lavorano a distanza dalla contea di Hardy per parte della settimana, passando solo un paio di giorni a Washington – comprano i terreni come rifugio sicuro. Case in legno di montagna su due ettari di terreno si vendono a 200.000-300.000 dollari, dice.

Un anno dopo gli attacchi, lo stesso Ramsey si è trasferito da Washington aprendo il suo ufficio immobiliare, insieme a un ristorante e un motel, a Lost River, centro che prende il nome da un fiume che scompare nel terreno, per riemergere parecchi chilometri a valle.

Neda Akbarzadeh, 33 anni, vive a Fairfax, Virginia, ed è project manager per un’impresa che lavora per il governo a Washington. È proprietaria di 8 ettari nella contea di Hardy, comprati di recente a 70.000 dollari. Pensa di costruirci una piccola casa in legno fra gli alberi.

La signora Akbarzadeh ha venduto la sua proprietà, molto più a ovest in Virginia, perché con la realizzazione del Corridoio H si sono ridotti i tempi di spostamento dal nord dello stato a meno di due ore, rendendolo così un posto molto desiderabile per una seconda casa, racconta. E anche se non ha niente contro le lottizzazioni, dice, si oppone ai nuovi venuti che sradicano gli alberi.

Per rappresentanti della contea di Hardy come Harold K. Michael, eletto alla West Virginia House of Delegates, il grande potenziale del Corridoio H alla fine sarà lo sviluppo economico dell’area rurale degli Appalachi, a partire da Wardensville nel West Virginia fino a 170 km più a ovest, a Elkins.

Il corridoio ha molti tratti già realizzati, ma non è ancora completo, e gli oppositori lottano contro la prosecuzione dei lavori, affermandone l’invasività ambientale, definendolo “la strada verso il nulla” dato che non collega direttamente alla Virginia.

Michael la vede in modo diverso. “La strada dà accesso alle appendici più settentrionali della West Virginia” sostiene. “E anche se per il momento può anche andare verso il nulla, arriverà da qualche parte. Per ora, ha suscitato molto interesse nel settore immobiliare, e cambiato il sistema degli spostamenti pendolari interni della contea. La gente per lavorare e fare acquisti andava verso la Virginia, adesso per queste cose sta all’interno della contea”.

Altro vantaggio, sostiene Michael, è il fatto che la strada abbia alleggerito dal traffico le arterie locali che si snodano lungo il corso dei fiumi. Queste spesso sono teatro di gravi incidenti fra auto e camion che trasportano merci dalle fabbriche della contea di Hardy, come i prodotti da pollame della Pilgrim’s Pride, o della American Woodmark, che costruisce componenti per la cucina e il bagno.

“La cosa ironica” aggiunge “è che il Corridoio H può essere ancora chiamato in qualche modo una via di fuga in caso di grave emergenza, por spostare 6-8 milioni di persone fuori dall’area del District of Columbia verso la West Virginia.”

A parte tutto l’ottimismo economico, la questione dello sprawl urbano pesa parecchio secondo gli urbanisti, come Mallie J. Combs-Snider, direttrice operativa della Rural Development Authority della contea di Hardy, responsabile per lo sviluppo economico dell’area.

Un problema è che con l’aumento dei costi degli immobili residenziali, possano essere allontanati dall’area i lavoratori delle fabbriche, che no riescono più ad acquistare, dice. Uno dei principali temi in agenda, racconta, è proprio quello di inserire nell’offerta di case anche quelle per lavoratori.

Altra questione, la tutela dei terreni agricoli, anche se qui si tratta di un obiettivo più difficile, dato che si tratta di una scelta volontaria.

“Il nostro obiettivo è di incoraggiare i proprietari a risparmiare quanto più territorio agricolo possibile, e a questo fine offriamo incentivi fiscali” dice. “Ma si tratta di semplici programmi discrezionali: possiamo soltanto incoraggiare il land-banking”.

La strada, che si snoda come una stretta striscia attraverso le line brumose dei crinali montani, per qualcuno è una visione magnifica, un modello di moderna ingegneria stradale.

La vede in questo modo Kenneth W. Dyche, direttore esecutivo del Region 8 Planning and Development Council, organizzazione statale creata per sostenere la crescita economica.

“Sì, onestamente lo sprawl urbano è una preoccupazione” racconta Dyche. “Ma d’altra parte, la strada ha dato accesso a una serie di panorami che non sapevo esistessero, e io abito qui da trent’anni”.

Nota: sul ruolo del sistema autostradale nello sviluppo insediativo USA, vedi anche questi articoli di Micheal Cabanatuan, e di Robert Sullivan (f.b.)

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Il consumo di suolo è la misura dell’espansione delle aree urbanizzate a scapito dei terreni agricoli e naturali. Il suo monitoraggio è un tema di estremo interesse per l’urbanistica, poiché investe appieno alcune tra le principali questioni che la pianificazione è chiamata ad affrontare: la forma della città, la distribuzione sul territorio delle funzioni, il conflitto tra usi alternativi del suolo. Attraverso numerosi articoli che la redazione di eddyburg.it ha raccolto da tutto il mondo, è possibile compiere un vero e proprio itinerario di riflessione sui fattori che alimentano il consumo di suolo, sulle modalità di crescita delle aree urbanizzate, sui costi collettivi procurati dalla mancata regolazione dello sviluppo urbano, sui rimedi che possono essere apportati attraverso la pianificazione territoriale e urbanistica.

1. Cause

Una prima serie di articoli indagano il rapporto tra consumo di suolo, economia e stili di vita. Edoardo Salzano ( Consumo e città) sottolinea le patologie di questo rapporto e vede nell’esasperazione del consumo di suolo uno degli effetti di un modello socio-economico che tende a disgregare progressivamente polis e urbs. Due articoli dall’America ( La città densa, Se non ci piace lo sprawl) forniscono alcuni spunti di riflessione sul legame tra modelli insediativi e preferenze delle famiglie e sul modo attraverso cui si alimenta il motore della crescita urbana (urban gowth machine, secondo la definizione del Sustainability Institute).

2. Sostegni

Una lucida analisi del giornalista Francesco Erbani inquadra il mancato controllo del consumo di suolo in un contesto nazionale di preoccupante regressione dell’urbanistica. ( L’Italia maltrattata). Alcuni meccanismi di pianificazione contrattata favoriscono l’espansione urbana: ad esempio, quando la “compensazione” viene utilizzata come metro per giudicare le proposte di edificazione e si baratta la possibilità di urbanizzare nuove aree con opere o contribuiti monetari, in America ( Ettari per Wal-Mart), come in Italia ( I numeri, i diritti e la compensazione). Il caso esemplare del PRG di Roma testimonia l’incidenza elevata dell’espansione urbana all’interno dei piani regolatori. ( Troppo consumo di suolo nel nuovo PRG). Talvolta, anche la pianificazione territoriale alimenta l’espansione, come accade in Campania ( Raffinate strategie verso l’ignoto) o come viene auspicato in Friuli Venezia Giulia ( Ragionando di terre a nord-est), regioni entrambe amministrate dal Centro-Sinistra.

3. Modelli

Sprawl, diffusione, dispersione insediativa: il consumo di suolo si accompagna ad un uso sempre più estensivo dello spazio, alla perdita dei confini della città, alla progressiva formazione di un magma di costruzioni, infrastrutture e aree relitte ( Come si sfascia una città; Diffusione, dispersione e anarchia urbanistica; Allarme. Il Veneto scoppierà), per descrivere il quale si ricorre a nuove parole ( Oltre Suburbia_ ascesa del Tecnoburbio; Punti di crescita - Esurbio). Il legame tra espansione e crescita di popolazione sembra essersi spezzato: il fabbisogno di spazi per infrastrutture e aree urbanizzate non diminuisce anche laddove la popolazione è stabile o in calo, in Italia ( Roma Sempre meno residenti nei centri storici) come in Germania ( Crescita e decrescita). Il territorio rurale è protagonista di un cambiamento epocale, schiacciato da un lato dalla pressione della città, dall’altro dalle modificazioni indotte dall’abbandono delle coltivazioni e dalle politiche agricole, come dimostrano gli studi condotti da Antonio Di Gennaro ( Prefazione). Un rapporto pubblicato sulla rivista Science conferma la drammatica portata ambientale del consumo di suolo ( Un rapporto rivela).

4. Misure

Quali sono le misure principali del consumo di suolo? Quali aspetti, oltre all’entità delle superfici urbanizzate, conviene misurare e mettere in relazione? Un articolo di Frisch illustra come questo tema viene trattato in Germania ( Trenta ettari al giorno). Altri articoli segnalano diversi studi prodotti in Europa ( Da campo coltivato a supermercato, Immagini europee delo sprawl; Lo sprawl visto dall’Olanda).

5. Costi

Il mancato controllo del consumo di suolo e la dispersione degli insediamenti generano una serie di costi collettivila cui entità è stata stimata, in Italia, per la prima volta in una ricerca condotta da Camagni, Gibelli e Rigamonti, della quale Salzano presenta gli esiti ( A proposito della città dispersa). Uno studio americano ci porta a riflettere anche sui costi sostenuti dalle famiglie ( Comparazione dei costi).

6. Rimedi

Il rimedio più semplice ed efficace, e forse per questo difficile da introdurre, consiste nel porre un limite alla crescita della città, un confine invalicabile che possa essere superato solamente quando tutte le alternative possibili sono state praticate. Tuttavia, stabilire un confine duraturo tra territorio urbano e rurale è un’operazione ardua da imporre e difficile da mantenere anche in paesi tradizionalmente più sensibili alla protezione del paesaggio, come testimonia la cattiva salute delle green-belt in Gran Bretagna, ( Sotto la cintura).

Una serie di articoli mostrano come sia necessario sostenere la regolazione della crescita attraverso un “pacchetto” di misure i cui pilastri sembrano essere: iniziativa intercomunale o sovracomunale, riequilibrio dei costi-benefici attraverso la fiscalità, integrazione e interscalarità delle politiche urbanistiche, coniugando visioni generali e soluzioni dettagliate.

Tale impostazione accomuna diverse proposte in Gran Bretagna ( Come fermare lo sprawl), negli Stati Uniti ( A lezione di matematica, L'urbanizzazione diffusa e i danni per l'ambiente costiero negli USA; Stato dello sprawl; Il piano della contea di Charles), in Germania ( Trenta ettari al giorno) e in Italia ( A proposito della città dispersa).

Il percorso è assai arduo. In America, paese notoriamente avverso alla pianificazione pubblica, i tentativi di imporre forme di “Smart growth” in alcune contee hanno incontrato opposizioni tenaci: consultati con un referendum, i cittadini dell’Oregon hanno chiesto il risarcimento dei vincoli all’edificazione imposti dal governo statale (Smart growth). Seguiremo questo esempio, con la nuova legge nazionale?

Infine, un articolo di Caudo sulle Green Belt Town (Politiche pubbliche e sviluppo economico), pianificate in America negli anni ’30 – all’epoca del New Deal - ci rammenta quanto difficile sia sempre stata la strada della pianificazione e di quanti viaggiano in direzione ostinatamente contraria...

Titolo originale: In the Shadow of Disaster – Traduzione di Fabrizio Bottini

L’inondazione è stata vorace: ha inghiottito interi quartieri e messo fine a centinaia di vite. Ma gli argini danneggiati sono stati riparati. Si ergono ancora fra New Orleans e la catastrofe, tenendo sotto controllo il Mississippi e il lago Pontchartrain. Anche il vecchio sistema di drenaggio, è ancora in piedi. Ogni goccia d’acqua che cade in città, ogni lacrima versata, alla fine scorre via attraverso i canali sin quando viene pompa al di sopra degli argini dentro il lago. Questo è il modo in cui è stata congegnata New Orleans: controllare le acque ribelli, marcare il confine tra la città e ciò che la circonda.

È stata una battaglia persa. Eppure, per quanto suoni particolarmente strano dopo l’uragano Katrina, tutto lo sviluppo della città si basa sull’idea che la natura la favorisce. Dalla fondazione di New Orleans alla bocca del Mississippi nel 1718, la città ha investito sulla geografia per costruire la propria grandezza. Molto prima che le tecnologie potessero superare i capricci della geografia, i suoi cantori affermavano che avrebbe regnato su un impero commerciale. Ma l’ambiente locale ha raramente collaborato a queste visioni imperiali. Lago e fiume incombono sulla città. La maggior parte di New Orleans giace sotto il livello del mare, e non ha drenaggio naturale. Le epidemie fioriscono, nel delta fumante. Gli studiosi definiscono questo uno scollamento fra “sito” – lo spazio reale occupato dalla città – e “situazione” – i vantaggi relativi di un’area urbana su altre. New Orleans, col suo accesso al fiume e al golfo, gode di una situazione quasi perfetta. Ma ha un sito quasi perfettamente orribile.

Il geografo Peirce Lewis la riassume così: New Orleans è “impossibile” e pure “inevitabile”. Intende dire che se la situazione di una città è sufficientemente buona, la gente migliorerà il sito: non importa quanto costa. Gli abitanti di New Orleans storicamente hanno fatto ciò segregando gli spazi: in un primo tempo non da punto di vista socioeconomico o razziale, ma da quello ambientale. A New Orleans ci sono spazi per la natura: al di fuori degli argini o nei canali che si dipartono dalla città. E ci sono spazi per le attività umane: dentro la città. La gente qui, la natura lì. L’idea è semplice, la realizzazione impossibile.

Per adesso, l’acqua in città sembra di nuovo sotto controllo, tornata nei posti dove la gente la vuole: nelle docce per grattar via lo sporco che attacca, nel caffè nero, e confinata dietro gli argini. Ma c’è ancora pericolo. Di fronte alla sfida della ricostruzione, New Orleans sembra bloccata nel fango: non semplicemente impantanata in quello che incrosta la città, ma anche intrappolata da secoli di errori di strategia, specialmente quello di fantasticare sulla separazione da quanto la circonda. Questa idea è stata tanto distruttiva quanto la peggiore alluvione, e altrettanto difficile da evitare.

I responsabili della ricostruzione di New Orleans sembrano incantati da questo miraggio. Partecipano alle varie commissioni – quella dei sindaco Ray Nagin e del governatore Kathleen Blanco – che hanno compiti sovrapposti e dubbia autorità. Ma nonostante le rivalità, le commissioni sono d’accordo almeno su un punto: la priorità assoluta sono gli argini. Scott Cowen, preside della Tulane University e componente della commissione di Nagin, ritiene che senza migliori argini altre proposte – “un’istruzione pubblica di livello mondiale” case migliori, un rilucidato “ambiente culturale” cittadino – saranno senza senso. Andy Kopplin, direttore esecutivo del gruppo del governatore, concorda: “Dobbiamo per prima cosa ricostruire gli argini, così che le persone si sentano al sicuro”. A chiunque abbia familiarità con la storia ecologica della città, questo suona come una ricetta per nuovi disastri.

Sin dall’inizio, gli abitanti di New Orleans hanno innalzato argini. I progetto si sono accelerati dopo che un’inondazione del 1849 aveva lasciata inzuppata la città per mesi. Le autorità federali, allarmate dall’inattività del porto più importante del paese, sostennero due studi sul fiume. Il primo auspicava un controllo delle acque su vari fronti: argini, scolmatori e “riserve”, ovvero distese di aree umide ad agire come spugne. Il secondo, steso da un futuro capo del Genio Militare, era più gradito in un’epoca in cui le zone umide venivano considerate discariche. Iniziò così una strategia nota come “solo argini”. Entro il 1900 New Orleans aveva argini più alti della case vicine. Fiume e lago erano scomparsi dietro a montagne in miniatura.

Solo un problema: non funzionava. Il fiume divenne più pericoloso, e New Orleans meno sicura. Con l’acqua intrappolata dagli argini, il Mississippi saliva più in alto che mai. Ma non lo si poteva dire agli abitanti di New Orleans. Nemmeno l’enorme inondazione del 1927 gli fece cambiare completamente idea. Quell’anno la città fece saltare con la dinamite un argine venti chilometri a valle della corrente, facendo calare il fiume ingorgato e distruggendo le frazioni di Plaquemines e St. Bernard. La città si era comprata la salvezza sacrificando i suoi vicini più poveri (un evento che ha alimentato voci nella zona della Ninth Ward, dove alcuni abitanti ed evacuati credono che l’argine di fronte al loro distretto sia stato distrutto dopo Katrina per proteggere zone bianche più ricche).

Eppure, gli argini sono ancora cresciuti dopo il 1927, nonostante le inchieste federali dove i conservazionisti testimoniarono che la diminuzione delle zone umide aveva esasperato gli effetti del disastro. Il Genio Militare rifiutava ancora di aggiungere le aree umide al proprio arsenale. Invece, costruì per New Orleans uno scolmatore per deviare parte del fiume nel lago Pontchartrain: e per tutti gli anni ’50 continuò a sollevare gli argini.

Contemporaneamente, la città si lanciò in una sbornia edilizia favorita dal sistema di drenaggio realizzato all’inizio del ventesimo secolo. Per 200 anni New Orleans era stata intrappolata: una città lunga e magra su una stretta striscia di terreno relativamente alto sul fiume. Il Mississippi su un lato, e un’area umida di cipressi, la “ backswamp” sull’altro. Ma dopo il 1900, la città iniziò a bonificare terreni e a espandersi su zone più basse. Entro gli anni ’60 la backswamp era stata sostituita da quartiere Lakefront, dalla Lower Ninth Ward e da altri insediamenti. I limiti ecologici avevano ancora ceduto di fronte all’ambizione di una città prigioniera della propria situazione. Con gli argini torreggianti e le aree umide sparite, la segregazione dei paesaggi sembrava completa.

Dividere spazi generava altri due prodotti collaterali. Primo, altra segregazione: stavolta razziale e socioeconomica. Prima degli anni ’50 New Orleans era una città mista. Ricchi, poveri, bianchi e non-bianchi, erano tutti vicini. Non era per scelta, ma per necessità; con l’edificazione confinate nelle zone più elevate vicino al fiume, non c’era spazio per chiudersi dentro énclaves di segregazione sociale. Ma quando i costruttori iniziarono a realizzare lottizzazioni di casette sui terreni prosciugati, in città e nei suburbi, gli abitanti di New Orleans si stratificarono, coi più poveri e di colore spesso concentrati nelle zone basse, e i bianchi agiati ad occupare tipicamente le aree più elevate, o i “borghi”.

Seconda conseguenza: il controllo della natura divenne più difficile. Le paludi scomparivano, sia a causa delle bonifiche urbane, sia perché gli argini facevano diminuire le aree umide impedendo alle acque la ricarica dell’ecosistema. Le ricerche petrolifere causavano l’erosione delle coste, che si mangiava migliaia di ettari di aree paludose. Ogni metro in più di altezza degli argini, rendeva più difficile pompare l’acqua fuori dalla città. Alla fine, New Orleans iniziò a sprofondare quando le sue fondamenta d’acqua furono rimpiazzate da terreni bonificati spugnosi che si compattavano sotto il peso della città. L’anello di retroazione urbano-ambientale replicava i medesimi problemi che gli abitanti di New Orleans avevano tentato di allontanare con la tecnica dalla città per secoli.

In questa situazione, atterra Katrina. L’ondata di tempesta è troppo per gli argini. L’acqua ne scavalca qualcuno; altri crollano. Le pompe non riescono a mantenere il ritmo, e New Orleans si riempie d’acqua. Soprattutto poveri, gente di colore, malati e anziani, sono lasciati indietro. Molti muoiono, sulle terre basse. La Brookings Institution riporta che 38 su 49 dei quartieri più poveri nell’area metropolitana di New Orleans si sono allagati. Nella città vera e propria, l’80% dei quartieri allagati sono a maggioranza non-bianca. La segregazione – ambientale, socioeconomica e razziale – produce sofferenza segregata.

Ora, è prevedibile la richiesta di migliorare gli argini. Joe Canizaro della commissione del sindaco si preoccupa perché nessuno ritornerà finché non si “sentirà al sicuro”. Ha ragione. Ma cosa succede se ci si sente al sicuro e non lo si è? Prima di Katrina, l’amnesia dei disastri e la loro negazione ha consentito alla gente di ignorare il pericolo. Gli eventi del passato, dice l’ingegnere Robert Bea dell’Università di Berkeley, sono stati “campanelli d’allarme, ma New Orleans ha continuato a spegnere la suoneria”. Ora la città deve ripensare al governo delle acque.

Come la maggior parte degli ingegneri, Bea è sicuro che si possano realizzare argini che sopportino una tempesta di Classe 5. “È solo un problema di volontà politica e finanziamenti” dice. Ma i finanziamenti non sono spiccioli; il progetto richiede miliardi. Nessuno sa da dove potrebbe venire quel denaro. Anche se il Presidente Bush ha promesso che il governo federale pagherà le riparazioni degli argini, non ha fatto la medesima promessa per quanto riguarda i loro miglioramenti. E se si trovano i soldi, la volontà politica deve durare per quindici anni, il tempo necessario per costruire argini con uno standard di Classe 5.

E anche se alla fine si costruiranno, non funzioneranno, da soli; gli ingegneri dovranno imparare a collaborare con una particolare ecologia urbana anziché tentare di dominarla. “Le zone umide devono essere una parte della soluzione” dice Bea. Se non si reintroducono gli acquitrini, le ondate di tempesta supereranno anche i migliori argini. E se gli oceani continuano a salire e New Orleans a sprofondare, la città annegherà di nuovo.

Craig Colten, geografo alla Louisiana State University, concorda. Insiste sul fatto che le zone basse della città non vengano ricostruite. La sua proposta è molto discussa, coi residenti allontanati che invocano il proprio “diritto al ritorno”, e la maggior parte dei membri dei comitati per la ricostruzione riluttanti a reintegrare le zone umide in città, dopo che il sindaco Nagin è rimasto scottato per aver suggerito che si potesse non ricostruire la zona Ninth Ward. Ma Colten crede ancora che si possa far filtrare un po’ di backswamp dentro a determinate zone basse. Un metodo equo, ritiene, sarebbe quello di “prendere superfici da molti quartieri – Lakefront, Ninth Ward, Gentilly – e ricollocare ricchi, poveri, ceto medio, in zone più dense su terreni elevati”. La “Nuova Nuova Orleans” di Colten così assomiglierebbe a quella vecchia, dell’epoca prima della scomparsa degli acquitrini. Eliminerebbe anche le lotte su quali quartieri abbandonare.

Danielle Taylor, decana di discipline umanistiche alla Dillard University, è sicura che il risultato di queste lotte sarà a favore dei potenti. Restituire aree urbane all’acquitrino, sostiene, distruggerà il tessuto urbano, facendo a pezzi le comunità che hanno reso la città quello che è. Riecheggia il punto di vista degli abitanti della Ninth Ward, i quali pensano che le élites urbane abbiano visto le onde della tempesta come le prime di un processo di rinnovo urbano. Senza case popolari, la ristrutturazione non lascerà spazio ai poveri e alla gente di colore, dice la Taylor. New Orleans diventerà un centro commerciale sterilizzato – e bianco – col Quartiere Francese a fare da anchor. Colten simpatizza con questo punto di vista, ma dice che consentire alla gente di tornare nelle zone basse sarebbe “irresponsabile”.

Quello che è certo, è che gli spazi segregati non hanno funzionato. Come dimostra Katrina, è impossibile separare le questioni ambientali e sociali in questa città. New Orleans non è solo un artefatto umano. E naturalmente non è nemmeno del tutto naturale. È entrambe le cose: una rete di umano e non umano mescolati, che dondola sul limite natura/cultura. La città si deve ricostruire su fondamenta più solide: la comprensione del fatto che non lasciar spazio alla natura è sia controproducente che improbabile da realizzare.

Un approccio nuovo potrebbe produrre spazi urbani sostenibili e giustizia ambientale. Ma ciò richiede scelte drastiche, poco probabili da parte delle commissioni. È triste, ma New Orleans sembra destinata a ritrovarsi dove è sempre stata: sulla strada del pericolo.

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Titolo originale: The Cul-de-Sac Safety Myth: Housing Markets and Settlement Patterns – Scelto e tradotto per eddyburg_Mall (http://mall.lampnet.org) da Fabrizio Bottini

Nelle ricerche sui compratori di casa, nelle assemblee di quartiere sui nuovi progetti, nelle critiche degli architetti a partire dagli anni ‘20, la sicurezza dal traffico di quartiere è stata una fonte costante di ansietà. Il cul-de-sac, letteralmente “fondo della sacca”, ne ha rappresentato la risposta progettuale più diffusa negli Stati Uniti.

L’effetto del cul-de-sac è simile a quello di un corsetto. Cambia l’aspetto e esteriore. Chi lo indossa, l’abitante, si sente superficialmente meglio, ma le condizioni base di pericolo rimangono. Forse, il pericolo è anche maggiore (si tratti di traffico o sovrappeso) grazie alla falsa sensazione di controllo.

I pericoli, dopo tutto, vengono da cose inevitabili: mangiare, e spostarsi da casa. Quello che dovrebbe preoccupare chi sta attento è il come ci si alimenta e come ci si muove da casa per andare al lavoro, a scuola, a divertirsi, a casa di amici, a fare shopping, per aventi culturali, per attività religiose, per la vita civile. Corsetti e cul-de-sac non aiutano in questi casi. Ne presente capitolo, cerchiamo di capire come si è arrivati a questa eccessiva fiducia nella sicurezza dei cul-de-sac. Forse, come a suo tempo è avvenuto con il corsetto, anche il cul-de-sac diventerà una cosa passata nell’epoca dell’automobile.



LA QUESTIONE

Si dà di solito la colpa ai modi dell’insediamento suburbano per la congestione da traffico, lo spreco in infrastrutture, i prezzi delle case, la separazione fra i luoghi della residenza e del lavoro. Questo tipo di insediamento suburbano tanto criticato resta la norma, all’inizio del XXI secolo. Il suburbio si merita le occasionali lodi di qualche accademico urbanista. Di solito questi commenti positivi delle pratiche attuali comprendono il fatto che esse rispondano alle preferenze del consumatore. Uno dei motivi per cui il consumatore preferisce il sistema suburbano è la ricerca di un rifugio sicuro dai pericoli, specie da quelli corsi dai bambini piccoli a causa del traffico automobilistico. I sistemi stradali che terminano in cul-de-sac sono lo strumento principale con cui i quartieri hanno offerto rifugio dai pericoli del traffico.

I modi dell’insediamento suburbano riflettono l’interazione fra le dinamiche del mercato della casa e le politiche pubbliche. I costruttori edificano dove prevedono di poter realizzare guadagni sufficienti. I profitti dipendono dal portare a termine e vendere con la rapidità sufficiente a limitare i costi. Devono esserci acquirenti a sufficienza. Per chi compra, la scelta di un alloggio rappresenta una mega-decisione: una decisione con parecchie articolazioni di lungo periodo per i membri della famiglia.

La quantità di acquirenti potenziali è piuttosto ampia. Per esempio, assumendo che un’area metropolitana abbia una popolazione di un milione di abitanti, una dimensione media del nucleo familiare di 2,6 (media nazionale al 2000), 385.000 famiglie, e 258.000 proprietari di casa sulla base del fatto che due terzi delle famiglie sono proprietarie (media nazionale al 2000). Se c’è una media del 50% di proprietari che trasloca ogni otto anni (media nazionale al 1990), ogni dieci anni ci saranno oltre 130.000 acquisti. La posizione fisica di queste vendite e acquisiti avrà probabilmente conseguenze sociali, economiche e politiche superiori a quelle di qualunque politica di costruzione o per l’abitazione delle amministrazioni locali. Da queste cifre, è evidente che le opinioni dei proprietari di case, che influenzano la localizzazione, possono avere ramificazioni enormi per quanto riguarda i modi dell’insediamento e le loro conseguenze: sprawl suburbano, disparità economiche, reinvestimento non adeguato nei quartieri consolidati, concentrazione della povertà.

Qui, prendiamo in esame la convinzione che i sistemi stradali a cul-de-sac siano più sicuri di quelli interconnessi, che permettono il traffico di attraversamento lungo più strade residenziali, e la storia di parecchie organizzazioni professionali e pubbliche che hanno promosso lo schema del cul-de-sac per via della sua presunta sicurezza. Queste prospettive professionali possono avere enormi impatti cumulativi sui modi dell’insediamento, specialmente quando molte professioni, essenziali per le decisioni che riguardano l’urbanizzazione, hanno idee convergenti su come essa debba realizzarsi.



Miti e realtà

Chi costruisce o crede nei miti, crede che siano veri, in qualche modo. I miti semplificano la realtà, e si ritiene incarnino la sua essenza. Usiamo qui il termine mito così come suggerito da Judith I. De Neufville and Stephen E. Barton. Essi hanno sostenuto che “dietro ampiamente accettate definizioni di problemi ci sono miti, storie che attingono dalla tradizione e che diventano conoscenze scontate. Questi miti, che possono essere o meno veri in senso stretto, risultano importanti nella definizione del problema perché collegano questioni collettive a modalità ampiamente accettate di comprensione del mondo e a valutazioni morali condivise su condizioni, fatti, possibili soluzioni ai problemi”. La convinzione sulla sicurezza dei cul-de-sac è un esempio di mito, che ha influenzato l’organizzazione fisica delle città e dei suburbi partire dagli anni ‘30.

Il suburbio dove si torna dopo la giornata di lavoro rappresenta in parte una fuga dai problemi della città, e una ricerca di sicurezza, controllo, il piacere di un giardino nella natura. Il tipo di sviluppo residenziale del dopoguerra è dominato dalle strade curvilinee che terminano in un cul-de-sac. Si tratta di una variante della strada a fondo cieco, con un rigonfiamento all’estremità per offrire uno spazio di inversione senza manovra alle automobili, talvolta largo a sufficienza per mezzi spazzaneve o antincendio. Il cul-de-sac incarna il desiderio degli abitanti di controllare il proprio ambiente fisico. Impedendo il traffico di attraversamento, sono gli abitanti, gli ospiti invitati, il personale delle consegne o delle manutenzioni occasionali, l’unico traffico veicolare con un motivo legittimo per percorrere la strada. Il fondo chiuso, dunque, reduce al minimo la presenza di veicoli in movimento. Limita anche le velocità dei relativamente pochi mezzi che usano la strada, impedendo l’attraversamento.

Questa idea sulla relativa sicurezza dei sistemi stradali a cul-de-sac è ampiamente condivisa. Non solo il concetto ha dominato le pratiche costruttive ed è stato inserito in molte indicazioni e norme tecniche, ma è anche ritenuto sicuro da chi critica il tipo di insediamento entro cui si inserisce. I professionisti architetti e urbanisti, ad esempio, sono spesso scettici sulle conseguenze di larga scala dell’accumulare reti curvilinee di strade a cul-de-sac. Ma questi professionisti sono più timidi ad esprimersi contro il cul-de-sac, specie nelle assemblee pubbliche, perché probabilmente ritengono che il modello sia più sicuro delle alternative.

Di fronte a convinzioni del genere, negli incontri pubblici i professionisti che criticano il cul-de-sac possono essere sulla difensiva e insicuri nel sostenere organizzazioni diverse con più strade collegate, che vengono ritenute pericolose. Se condividono la fiducia nel mito della sicurezza dei cul-de-sac, devono sostenere che altri obiettivi delle forme di insediamento superano i vantaggi della sicurezza. Costruttori e investitori, acquirenti e residenti, probabilmente hanno la medesima fiducia nel mito della sicurezza del cul-de-sac. Anche loro possono prevedere che insediamenti di questo tipo si venderanno più in fretta e a prezzi più elevati, quindi opporranno resistenza a progetti alternativi. Come affermato da Ted Danter, consulente immobiliare per l’area di Columbus, Ohio: “La realtà che la gente paga di più per avere uno spazio in un cul de sac”. Anche se vengono offerte raramente prove di questa realtà, essa spesso viene affermata tranquillamente, come nel caso di Danter, come indiscutibile.

La convinzione che i sistemi stradali a cul-de-sac siano più sicuri delle forme alternative è un mito, nel senso che viene sostenuta senza alcuna dimostrazione. I sostenitori di questo sistema per motivi di sicurezza non sanno in realtà come essi funzionino, dopo che si sono imposti all’interno della crescita graduale che ha dominato le pratiche di urbanizzazione. L’assenza di giustificazioni teoriche o empiriche per i sistemi a cul-de-sac continua sino ai nostri giorni. Ci sono motivi teorici per ritenere che il sistema possa essere più pericoloso, o almeno altrettanto pericoloso, di quanto non siano la scacchiera tradizionale o altri tipi di organizzazione stradale, che si focalizzano sui collegamenti fra le strade a facilitare l’accesso veicolare e pedonale degli abitanti in tutte le direzioni.

Il sistema a griglia per isolati rettangolari o quadrati in cui le strade sono allineate su angoli retti è stato definito sin dagli anni ’20 come il più pericoloso. Queste argomentazioni anti-griglia si sono radicate negli anni ’30 fra molti esperti. Poi sono state inserite nelle linee guida federali per l’abitazione e in altre influenti fonti ufficiali. Dopo la seconda guerra mondiale, la fede nel fatto che i sistemi a cul-de-sac fossero più sicuri e ambiti migliori di investimento divenne senso comune.

Questo senso comune è rafforzato da considerazioni etiche. I potenziali acquirenti-residenti possono ritenere che un’etica personale richieda di prendere in considerazione questa scelta. Se il cul-de-sac è più sicuro, specie per i bambini, molti genitori sentiranno l’obbligo morale di soppesare questo elemento, nella scelta dell’abitazione. Per esempio, discutendo con la mamma di un bambino piccolo sulla possibilità di spostarsi dal centro città al suburbio in una collocazione cul-de-sac, l’abbiamo informata che per varie ragioni questo tipo di assetto poteva anche essere pericoloso. La signora è sbottata, senza neppure aspettare altre spiegazioni, “Sono tanto contesta di sentire questa cosa. Pensavo fosse una mia responsabilità morale, trasferirmi in un cul-de-sac”. Se dei genitori credono ad altri genitori che fanno considerazioni del genere, allora anche i potenziali acquirenti penseranno se ci siano altre possibilità, oltre al cul-de-sac, in grado di offrire altrettanta sicurezza con proprio investimento finanziario.

Nota: oltre all’intervista su questo tema di William Lucy e Jeff Speck alla National Public Radio, tradotta qui su Mall, per le origini “nobili” dell’idea di quartiere a sistema interno chiuso si veda anche lo studio sulla “Unità di Vicinato” allegato al Regional Plan of New York degli anni ’20 ; di seguito scaricabile una versione PDF di questa traduzione, con qualche immagine (f.b.)

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Lucy-Phillips_Cul-de-sac_Mall

Titolo originale: Urban myths – Traduzione di Fabrizio Bottini

Londra, con la sua lunga e illustre storia, coi suoi infinitamente vari paesaggi urbani, è una delle più grandiose città del mondo. È anche una delle meno addensate è più diffuse [ sprawling]. Quest’ultima affermazione farà senza dubbio accigliare qualcuno. Dopo tutto, la parola “ sprawl” nella mente di molte persone evoca le immagini del suburbio americano del dopoguerra. La Gran Bretagna, d’altra parte, in particolare nel periodo successivo alla seconda guerra mondiale, ha adottato alcune delle più rigide leggi di regolamentazione dello sviluppo territoriale del mondo, ed è di solito considerata all’avanguardia nella lotta allo sprawl.

Ma molto di quanto crediamo di conoscere a proposito dello sprawl, è sbagliato. Nel caso di Londra, è chiaro che la città alla fine dell’ultima guerra si era già allargata prodigiosamente per secoli. Anche il termine “ sprawl” nella sua attuale accezione corrente sembra essere di conio britannico, e non americano. Di fatto la Gran Bretagna è stata pioniera sia nel produrre sprawl che nel tentare di arrestarlo. Le conseguenze, qui come nel resto del mondo sviluppato, sono state ambigue.

Oggi una coalizione di architetti, urbanisti, accademici, funzionari pubblici e altri in tutto il mondo ricco ritiene che lo sprawl sia economicamente inefficiente, socialmente iniquo, ambientalmente dannoso, e brutto. Lo sprawl, affermano, è il fattore principale determinante qualunque cosa, dall’obesità degli abitanti del suburbio al riscaldamento globale. Ritengono anche che lo sprawl sia un fenomeno recente, peculiarmente americano, spinto da un eccessivo uso dell’automobile, e risultato di insufficienti politiche pubbliche. Vista la diagnosi, la cura appare chiara. È necessario modificare le politiche in modo tale da poter fermare lo sprawl e orientare la nuova crescita verso insediamenti meglio progettati e più compatti.

Questo insieme di diagnosi e prescrizioni è diventato tanto diffuso che anche i giornali distribuiti sugli aerei, sempre sensibili alla possibilità di urtare qualunque potenziale cliente, hanno pubblicato articoli di biasimo allo sprawl e celebrazione della “ smart growth”. Quando persone oneste raggiungono un simile livello di unanimità di opinione su qualunque argomento, forse è il caso di iniziare a sospettare. Nel caso dello sprawl, anche solo un po’ di riflessione fa pensare che il grande edificio delle opinioni di seconda mano poggi su fondamenta traballanti.

L’idea che lo sprawl porti con sé necessariamente un maggior consumo di energia, un incremento degli spostamenti in auto, viaggi pendolari più lunghi e più traffico e inquinamento, ad esempio, è difficile da sostenere. Se ciò fosse vero, i tempi di pendolarismo sarebbero ridotti nelle città più dense e più lunghi in quelle diffuse. La realtà si avvicina invece di più al contrario. I tempi pendolari nelle città americane sono notevolmente più ridotti che nelle città europee. E l’area ad alta densità di Tokyo, nonostante uno dei migliori sistemi di trasporto pubblico del mondo, ha tempi fra i più lunghi.

Non c’è alcun paradosso. Mentre le città si diffondevano, anche i posti di lavoro si muovevano dal centro insieme alle case. Non c’è alcun motivo intrinseco per cui una vita in ambiente a bassa densità debba portare ad un maggior consumo energetico o produrre più inquinamento dell’alta densità. In realtà, a densità sufficientemente basse è possibile immaginare gli abitanti suburbani che si producono quasi tutta la propria energia tramite impianti solari, eolici, geotermici, prelevando acqua e restituendo localmente quella utilizzata al terreno, tutto senza i grandi sistemi centralizzati che erano necessari a sostenere le città industriali dense del XIX secolo, che noi spesso confondiamo con la condizione urbana naturale.

Storicamente la maggior parte delle città ha preso la propria forma non perché qualcuno riteneva fosse quella ideale, ma per le necessità della difesa, dell’accessibilità, dell’energia. Ora che le nuove tecnologie ci hanno allentato il guinzaglio, non c’è motivo per cui le città non possano avere un aspetto molto diverso da quello che avevano nel XIX secolo. Ed è esattamente questo che in realtà sta avvenendo nelle città del mondo, con le densità in centro che cadono e gli insediamenti esterni che fioriscono, portando superstrade, centri commerciali, lottizzazioni di case unifamiliari. Come è possibile, che lo sprawl stia accelerando in tutto il mondo, di fronte a tutti gli sforzi per arrestarlo? È la storia a fornire alcuni interessanti indizi.

Uno dei problemi, dell’attuale idea condivisa dello sprawl è il fatto che i crociati anti- sprawl non siano mai stati in grado di mettersi d’accordo su cosa significhi esattamente il termine. Ciò non sorprende. Esattamente come quella che per alcuni è un’erbaccia per altri è un’apprezzata pianta locale, così ciò che per qualcuno è sprawl, per altri è l’amato quartiere. Sprawl, come molte parole utilizzate dai riformatori di tutte le risme, allo stesso tempo conferma gli orientamenti di chi la usa e condanna chi non è d’accordo. Non sentirete ma qualcuno usarlo per descrivere il proprio quartiere: sprawl è dove abitano gli altri, prodotto di scelte sbagliate e mancanza di discernimento da parte di altri.

Usando una definizione più neutrale di sprawl, ovvero insediamento a bassa densità con poca pianificazione generale, è possibile affermare che lo sprawl è antico quanto la città stessa. Era già in gran voga nel mondo antico, ad esempio quando i ricchi Romani uscivano verso le località marine.

Questo sprawl avveniva perché le città dense, dall’inizio della storia umana sino a tempi piuttosto recenti, erano posti terribili da abitare. Non semplicemente sgradevoli, ma spesso malsani e insicuri. Per questo motivo nel corso della storia, quando un gruppi di cittadini raggiungeva un’agiatezza sufficiente, molti di loro si procuravano case in zone a bassa densità attorno alle città. E in ogni caso saliva un grido di allarme dal “club dei veri credenti”.

Dato che Londra era ricca, e la tranquillità della campagna inglese le aveva consentito di fare a meno delle mura difensive prima delle altre città del continente, sperimentò il più vasto decentramento d’Europa. Già nel XVIII secolo, la spinta dei ceti agiati verso quelle che erano le piazze residenziali a bassa densità di Westminster aveva fatto di Londra una delle aree urbane meno dense d’Europa.

Durante il dominio dell’industrializzazione nel XIX secolo il tessuto urbano esplose all’esterno, spingendosi per chilometri verso la campagna circostante, coi costruttori che tiravano su migliaia di casette per famiglie di possibilità relativamente modeste. Là dove in pochi avevano obiettato, quando una manciata di famiglie agiate si era costruita grandi case in campagna, ci fu costernazione da parte dell’ élite intellettuale, ora che migliaia di famiglie erano in grado di godere un po’ della stessa privacy, mobilità e possibilità di scelta. Gli osservatori descrivevano le nuove zone suburbane come brutte e monotone, prodotto di avidi speculatori senza cura per la civiltà e la bellezza. Naturalmente, ora questo sprawl del XIX secolo è considerato universalmente una parte del centro di Londra, e l’antitesi di tutto ciò che non funziona negli insediamenti contemporanei alla periferia urbana.

Il termine “ sprawl” diventa per la prima volta comune in Gran Bretagna negli anni first successivi alla prima guerra mondiale. Viene utilizzato per denigrare le casette in linea che stavano iniziando a crescere in gran numero attorno a Londra. L’area della città negli anni ’20 aumentò solo del 10% in popolazione, ma raddoppiò la sua superficie. La reazione era prevedibile. “Stiamo facendo dell’Inghilterra un ridicolo pasticcio” iniziò la classica geremiade.

Ma, ancora una volta, condizioni urbane e norme estetiche da quei tempi si sono così modificate che molti interventi degli anni tra le due guerre, se realizzati oggi, potrebbero facilmente passare in molti casi per “ smart growth”. A causa di queste continue ridefinizioni, il termine è sopravvissuto per essere utilizzato in ciascuna epoca successiva come etichetta della nuova offesa perpetrata al paesaggio, che si tratti delle ranch houses di Los Angeles negli anni ‘50, delle “ McMansions” su grossi appezzamenti nell’esurbio americano degli anni ’90, o dei negozi big-box che compaiono oggi ai margini di ogni città europea.

Nello stesso modo in cui la Gran Bretagna è stata all’avanguardia del mondo nel produrre sprawl, ha anche guidato il mondo nei tentativi di combatterlo. L’episodio più rilevante ebbe luogo dopo la seconda guerra mondiale. Con le città del paese in rovina e l’economia decimata, il governo del Labour riuscì ad attuare alcune delle misure da tempo richieste da urbanisti come Thomas Sharp, la più famosa delle quali fu il piano regionale per la Grande Londra redatto da Patrick Abercrombie nel 1944. Per dare agli urbanisti il potere di mettere in atto questo e altri piani il governo del Labour approvò una serie di leggi culminate nella scelta draconiana di nazionalizzare tutti i diritti edificatori.

Come ha dimostrato lo storico dell’urbanistica Sir Peter Hall, il sistema che ne risulta era al tempo stesso radicale e conservatore. Radicale era il tentativo da dare una forma definitiva alla metropoli diffusa tramite un atto di governo. Ciò fu ottenuto imponendo una greenbelt attorno all’area urbanizzata e, ad accogliere la popolazione in eccesso in una città considerata ancora troppo densa, un’area di “traboccamento” oltre la fascia verde, dove lo sviluppo era organizzato entro “ new towns” accuratamente pianificate. La gran parte della nuova edificazione sarebbe stata realizzata dal governo. Quella privata avrebbe dovuto più o meno fermarsi.

Ad un livello più elementare, però, questo progetto era conservatore. Presumeva che la forma della città non sarebbe stata lasciata ai capricci del mercato o determinata dalla somme delle scelte delle singole famiglie, ma imposta da urbanisti ben preparati dagli uffici centrali di Londra. E sarebbe stata una trasformazione definitiva. Una volta che l’area centrale si fosse ridimensionata e le new towns satellite consolidate, tutto si sarebbe fermato.

Abercrombie non aveva previsto l’aumento di popolazione nell’area di Londra, o l’aumento di ricchezza e incremento nella proprietà dell’auto o nella domanda di casa in proprietà.

Le conseguenze dell’offensiva britannica anti- sprawl del dopoguerra sono state vivacemente contestate. Secondo alcuni osservatori il piano di Londra imbrigliò lo sprawl e conservò la preziosa greenbelt. Ma, la greenbelt fu conservata solo al prezzo di forzare più popolazione oltre ad essa verso l’esterno, di fatto urbanizzando l’intero sud-est d’Inghilterra, causando uno sprawl molto più esteso di quanto sarebbe accaduto se la greenbelt non fosse mai stata istituita, e portando ai più alti tempi di pendolarismo d’Europa. E ciò che conta di più, sostengono molti economisti, la limitazione nella disponibilità di terreni necessaria a far funzionare il sistema ha causato una lievitazione dei loro prezzi, che a sua volta ha reso più costoso per gli abitanti della Grande Londra accedere alla casa.

Non sorprende, visto l’ampio incremento dei redditi negli scorsi decenni, in particolare negli anni ’90 del boom, che ci sia stata un’accelerazione dello sprawl in tutto il mondo sviluppato. Sia in Nord America, che in Europa, Giappone o Australia, la densità nei nuclei centrali è in caduta, fiorisce l’edificazione periferica ed esplode l’uso dell’auto privata. Eppure, vista la sua lunga posizione di avanguardia nel decentramento, la densità dell’area di Londra, pur superiore a quella di qualunque zona urbana americana, è di gran lunga inferiore a quella della maggior parte delle grandi città del mondo, il più delle quali sta nei paesi in via di sviluppo.

E, nonostante l’impegno degli urbanisti, lo sprawl attorno a Londra continua. Sir Richard Rogers, che veste il mantello del crociato anti- sprawl crusader, ha scritto dell’Inghilterra negli anni ‘90: “Continuiamo a credere che il futuro sia del suburbio, o meglio dello sprawl suburbano. Negli ultimi 20 anni – in un regime di urbanistica del libero mercato e del laissez-faire – l’area urbanizzata d’Inghilterra è raddoppiata, e abbiamo consentito di costruire 400.000 metri quadrati di centri commerciali extraurbani”.

E tutto questo, nel paese all’avanguardia del mondo per la crociata anti- sprawl!

Ciò non vuol lasciar intendere che lo sprawl non abbia causato problemi. Come qualunque tipo di forma insediativa, chiaramente ne ha creati. Comunque, la storia dello sprawl sembra indicare che la sua permanenza e sviluppo si devono al fatto che ha dato a molte persone comuni qualcosa che apprezzano.

E quale futuro, per lo sprawl? È possibile che il tipo ideale di residenza per la maggior parte delle persone sarà la casa unifamiliare su un grosso pezzo di terreno in campagna. Ma potrebbe anche darsi che, con sufficienti mezzi, la maggioranza possa proferire un appartamento in un quartiere molto denso, come a Islington, vicino ai musei e ai posti di incontro sociale più alla moda. La città è sempre stata il luogo del cambiamento, spesso delle trasformazioni sconcertanti, e ciò rende difficile prevedere il futuro.

Uno di principali ostacoli al tentativo di immaginare tutte le possibilità che si apriranno ai futuri abitanti urbani, è che il concetto di sprawl sia tanto impantanato dentro a presupposti discutibili, su cosa siano state e siano ora le città. Sembra scoraggiare un’analisi più attenta del modo in cui le gente vive davvero, dei modi in cui vorrebbe vivere, e quindi qualunque esplorazione delle azioni politiche che potrebbero consentire alla massima quantità di persone le massime possibilità di scelta, senza danneggiare inutilmente nessun gruppo particolare.

Nota: Robert Bruegmann è professore di Storia dell’arte, dell’architettura e dell’urbanistica alla University of Illinois di Chicago, autore di Sprawl: A Compact History , edito dalla University of Chicago Press. Un libro che è già stato presentato su questo sito in un paio di occasioni attraverso i commenti (di solito molto benevoli) della stampa americana. Lascio però da questo punto di vista ai lettori l’eventuale ricerca di questi contributi, proponendo invece un link a un testo che considero indebitamente e faziosamente bistrattato da Bruegmann (che forse non lo conosce direttamente). Si tratta del Greater London Plan coordinato da Patrick Abercrombie, che non è affatto lo strumento rigido di cui si parla qui sopra, e di cui anni fa ho messo a disposizione il “Preambolo” in originale e tradotto sul mio vecchio sito. Per un'opinione recentissima e un po' più articolata su questi temi consiglio anche il testo inedito, pubblicato qui in forma provvisoria, del pure citato Peter Hall (f.b.)

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Titolo originale: Can't Smart Growth And Sprawl Just Get Along? Traduzione di Fabrizio Bottini

Scorriamo la lista delle cose che fanno aggrottare la fronte alle persone. I serial killer. Di sicuro i terremoti. La dissenteria. E, naturalmente, abitare ad alte densità.

Dimentichiamoci dell’articolo isolato sui giornali di tutto il paese che presenta entusiasticamente i “nuovi” complessi mixed-use che spuntano qui e là. Il fatto stesso che gli insediamenti ad alta densità e a funzioni miste compaiano sulla stampa – in altre parole il loro “fare notizia” – serve a mostrare come siano solo un elemento di novità. Sono nuovi perché sono diversi. E non entusiasmiamoci per i periodici istituzionali, i siti web o le newsletters per urbanisti che si concentrano su questi temi e li fanno diventare di moda. Sono cose lette soltanto da gente come noi.

Nonostante tutto questo parlarne, i progetti mixed-use e ad alta densità sono ancora l’equivalente, urbanisticamente parlando, del fenomeno da baraccone alla fiera di paese. Forse non a livello di “ freak-show, ma certo piuttosto lontani dal rappresentare una corrente principale. L’idea resta relegata nel campo del riuso urbano, spesso considerato soltanto come modo accettabile e sicuro per rivitalizzare aree sottoutilizzate e degradate.

La parte del leone, nel risentimento e diffidenza rispetto all’alta densità, tende ad essere attribuita ad una cultura NIMBY. Ma di recente a un incontro di urbanisti statali e regionali sul futuro della California, sono stato colpito dalla generale neutralità rispetto a questi tipi di progettazione, in particolare per la loro applicabilità agli interventi su aree non urbanizzate.

Parte del problema sta nel fatto che le questioni che ruotano attorno ai progetti mixed-use o ad alta densità sono state risucchiate in un vortice di denominazioni. Anziché semplicemente promuovere i molti benefici di questo tipo di interventi – ridurre gli spostamenti in auto, offrire varietà e prezzi inferiori per le abitazioni, migliorare la qualità dell’aria, dare più possibilità di spazi aperti e tutela paesistica, creare nuovi centri, solo per dirne alcuni – abbiamo passato molto tempo ad evitare di pronunciare “alta densità”, incorporando il concetto dentro a “progettazione orientata al trasporto pubblico”, “neotradizionalismo”, “città vivibili”, e poi “ new urbanism”, “ smart growth”, o “villaggi urbani”. Uno sforzo che ha prodotto risultati dubbi, se si considerano le varie interpretazioni che questi modi di dire hanno generato negli anni recenti.

In alcuni casi possiamo solo dire che è colpa nostra. Sono stato a più di una riunione dal titolo Smart Growth, solo per sentire relatori concentrati sull’uso delle linee di confine alla crescita urbana, per incanalarla o rallentarla. E se gli urbanisti non hanno strumenti per interpretare i termini, immaginiamoci cosa può fare in un colpo solo l’opinionista di un quotidiano a diffusione nazionale. George Will una volta ha scritto che “ Scopo della smart growth coordinata è di impedire alla masse di produrre liberamente alcuni effetti collaterali: disordine e anche volgarità. E l’innocuo concetto di pianificazione è quanto nasconde l’espressione governativa delle proprie preferenze e profezie - ovvero spesso arroganza ed errori – rese operanti”. Grandioso.

Troppo spesso urbanisti, cittadini e decisori sembrano considerare la smart growth un’opzione “tutto o niente” nelle discussioni sullo sviluppo. Nella loro forma più semplice, invece, i concetti smart growth dovrebbero essere tra i molti approcci possibili ed accettabili da parte delle amministrazioni locali per prevedere e organizzare lo sviluppo futuro. Nella zona occidentale della Riverside County, California, ad esempio, sappiamo dai sondaggi che l’85% dei potenziali acquirenti di case desidera una casa unifamiliare in un ambiente di tipo suburbano. Gli attuali modi di intervento nella regione corrispondono a questi desideri, e non c’è niente di sbagliato in ciò. Non c’è bisogno di usare la smart growth a cambiare le preferenze dell’85% che vuole decisamente il suburbio. Non sarebbe meglio concentrarsi su quel 15% degli intervistati che cerca qualcos’altro?

Urbanisti e amministratori devono trovare il modo di portare mixed-use e alte densità nella pratica corrente per rispondere a questi bisogni, sia nella ricostruzione delle aree esistenti, sia e specialmente nell’urbanizzazione di nuove. I progetti a funzioni miste e alte densità meritano uno spazio nelle nuove realizzazioni, e non devono essere considerate solo per rivitalizzare le parti di città abbandonate.



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Titolo originale: Sprawling into controversy – Traduzione di Fabrizio Bottini

[Il professore e saggista Robert Bruegmann sfida il senso comune sostenendo che la suburbanizzazione strisciante non solo è fenomeno antichissimo, ma anche benefico]

Ad una prima occhiata Robert Bruegmann – accademico senza figli il cui appartamento in stile moderno sta in un quartiere borghese di Chicago ad alta densità – sembra proprio il tipo di persona che odia il suburbio. Il suoi simili e predecessori hanno, per decenni, gridato contro la crescita a bassa densità e auto-dipendente di centri commerciali e lottizzazioni residenziali.

Ma lui si sta invece affermando come improbabile sostenitore di quello che chiamiamo, almeno dagli anni ’50, lo “ sprawl”. Il suo nuovo libro controcorrente, Sprawl: A Compact History, ricostruisce una mappa della città diffusa a partire addirittura dalla Roma del primo secolo: e giudica questo processo non solo profondamente naturale, ma spesso benefico per le persone, le società, e addirittura le città.

Il Boston Globe ha definito Bruegmann “il Jane Jacobs dei suburbi” paragonandolo alla storica delle città che aveva celebrato la serendipity delle conigliere ad alta densità del Greenwich Village e di altri vecchi quartieri.

”Lo sprawl compare sia in Europa che in America” scrive, “e ora si può dire che si tratta del tipo di insediamento preferito ovunque nel mondo esista un determinato livello di benessere e dove i cittadini abbiano la possibilità di scegliere dove vivere”.

Le discussioni sullo sprawl e l’urbanizzazione tendono ad essere di tipo emotivo e caratterizzate da giudizi morali, al limite del moralismo. Un altro libro recente, Sprawl Kills: How Blandburbs Steal Your Time, Health and Money, di Joel S. Hirschhorn, da’ la colpa allo sprawl non solo per l’isolamento sociale, ma anche per gli incidenti stradali e le morti premature a causa di una vita sedentaria. Dall’altra parte della barricata, alcuni libertari spesso scherniscono gli avversari dello sprawl definendoli del “ liberal elitari”.

Nonostante Bruegmann – professore di Storia dell’arte, dell’architettura e dell’urbanistica alla Università dell’Illinois di Chicago – stia sostenendo una tesi ardua e anche controversa, la presenta col distacco dello storico.

Si è da sempre interessato di ambiente costruito e trasformazioni urbane. “Quando ho cominciato queste ricerche” racconta al telefono da Chicago, “Mi sono trovato in un dipartimento di storia dell’arte, perché è lì che si parla di architettura. Probabilmente non era il posto più logico per me, dato che quando mi ci sono trovato ho dovuto imparare molto sulle raffigurazioni della Natività o le Madonne nella Firenze del XV secolo”.

”Comunque questo mi ha dato qualcosa di valore incalcolabile: un vasto panorama di quello che si pensava sull’estetica negli ultimi duemila anni. E visto che la maggior parte degli scienziati sociali non hanno questa consapevolezza, spesso vengono ingannati da argomentazioni che sono in realtà estetiche e metafisiche, ma travestite in modo da apparire pragmatiche e obiettive”.

È uno storico del bello, che documenta qualcosa spesso considerato il culmine del brutto. E il problema, sostiene, è essenzialmente estetico. “I giudizi estetici non sono molto suscettibili di spiegazioni o giustificazioni. Ecco perché è tanto difficile parlarne”.

In parte ciò che stupisce di più nel libro è il suo contestare l’idea che lo sprawl sia qualcosa che nasce negli USA del dopoguerra: non solo una cosa cattiva, ma una cosa “americanamente cattiva” come ha scritto di recente il critico di architettura Witold Rybczynski in un articolo sulla rivista Slate, accusandolo di tutto, dalle cosiddette McMansions alla scomparsa della campagna, fino alla Guerra del Golfo determinata dal petrolio. “Come la pancia che cresce, si offre a tutto il mondo ad esempio della nostra dissipatezza e spreco nazionali”.

Ma il libro di Bruegmann è solidamente ancorato a una lezione di storia: che trova le radici delle Houston, Atlanta o Los Angeles dei nostri giorni, nella Roma Augustea e nella Londra della Restaurazione. L epersone dotate di mezzi, scrive, hanno sempre cercato di spostarsi a qualche distanza dai centri urbani, spesso in ville fuori dalle mura.

”Sono sicuro che si possano trovare anche nella città più antica mai fondata” sostiene. “Vivere in città è quasi sempre stato poco piacevole e salutare: certo non qualcosa di desiderabile. Stare nella Roma imperiale, affollata e buia, nei suoi squallidi e sporchi edifici ad appartamenti, era un incubo. La maggior parte delle città che ho studiato avevano una densità stritolante sino a circa il XVII secolo”.

Nel Medio Evo, le città dell’Europa continentale avevano mura che le proteggevano da guerre e invasioni, le mantenevano concentrate e segnavano una netta distinzione fra città propriamente detta e suburbium, come lo chiamavano i Romani, esterno.

Ma un guizzo della geografia insieme all’unità politica nazionale portò Londra a diventare la prima metropoli diffusa in modo massiccio. L’essere la Gran Bretagna circondata dal mare proteggeva la sua capitale dagli invasori stranieri, e così la città si estese oltre le mura medievali coi nobili e borghesi a costruire palazzi di campagna e gli un tempo remoti distretti occidentali a intrecciarsi nel tessuto urbano. Londra diventava la città più dinamica e popolosa d’Europa, crescendo orizzontalmente.

Come Londra, la cui crescita incontrollata fu denunciata degli intellettuali dell’epoca, anche Los Angeles è stata definita un attaccaticcio disastro diffuso costruito dall’uomo. Norman Mailer, per esempio, descriveva la “monotonia a colori pastello ... delle infinite distese di Los Angeles ... costruite da apparecchi televisivi che danno ordini agli uomini”.

Ma L.A. stava diventando una città densa, e ora l’area metropolitana con oltre 2.700 abitanti per chilometro quadrato, è la zona urbana più densa degli Stati Uniti (a differenza della gran parte delle città sulla costa orientale, a L.A. anche le fasce esterne sono molto compatte).

”Los Angeles è la cosa più incredibile” dice Bruegmann a proposito della sua crescita verticale a partire dagli anni ‘70. Da allora, sostiene, città come San Francisco, L.A. o San Diego sono diventate ciò che chiama “una versione iper del resto del paese”.

E anche se traffico inquinamento e prezzi delle case possono scoraggiare gli abitanti, Bruegmann insiste che “il problema di Los Angeles è un problema di successo: è diventata così attraente che tutti vogliono abitare qui”. E l’ha fatto, continua, senza pagare i prezzi estetici e ambientali di città più diffuse, come Atlanta o Houston.

Per contro, sostiene, le politiche “ smart growth” di Portland, Oregon, hanno avuto risultati ambigui. Portland è eccezionalmente vivibile, ma non ha ridotto il proprio sprawl e resta un centro a bassa densità. Appena la densità aumenta, dice, vanno su anche i prezzi delle case.

Una delle affermazioni più scioccanti è quella secondo cui la diffusione suburbana aiuterebbe le città e i loro centri: baste guardare al modo in cui poveri e immigrati sono usciti da Lower Manhattan, per esempio, solo per vedere la zona rinascere come ambiente di vita chic per artisti e giovani. Ciò non sarebbe accaduto, dice, se strade e case al di fuori delle aree centrali non avessero risucchiato popolazione, consentendo a questi quartieri di riprendersi.

Anche i più appassionati del libro di Bruegmann sono impalliditi all’idea.

”È certamente vero che la deindustrializzazione di alcuni centri città offre delle occasioni” ha scritto il giornalista Alan Ehrenhalt in una positiva recensione sulla rivista di settore Governing. “Ma per ogni quartiere della inner-city svuotato e recuperato, molti altri sono stati solo svuotati, e disperatamente aspettano ancora che inizi una nuova vita. L’abbandono è un prezzo spaventosamente alto, per la possibilità di ripartire. Non credo che le amministrazioni di Detroit o di St. Louis troveranno molto consolante la lunga prospettiva di storia urbana di Bruegmann”.

Ma Bruegmann indica il centro di L.A., dove nota come questo processo, nonostante gli ultimi anni difficili, stia dando frutti. Nutre qualche simpatia istintiva per i critici anti- sprawl, così come ne ha per gli ambientalisti. Ma ritiene che entrambi i gruppi abbiano una prospettiva un po’ troppo ristretta per quanto riguarda i veri costi del proprio programma.

”Cercare di fermare lo sprawl, significa beneficiare un determinato gruppo” dice. “Significa arrestare la trasformazione e rendere più difficile per le persone arrampicarsi sulla scala sociale dei ceti medi. In definitiva ha degli effetti sulla mobilità sociale ed economica”.

Lo sprawl può non essere inevitabile ma, dice, è “totalmente essenziale” al funzionamento di una società libera. “Va direttamente al cuore delle aspirazioni delle persone: quello che vogliono essere, come vogliono vivere”, racconta Bruegmann. “E interferire può essere molto, molto rischioso”.

Nota: qui il testo originale in inglese ; il libro di Bruegmann era già stato presentato in una rassegna del Boston Globe sulle "Virtù dello Sprawl" (f.b.)

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