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Les banlieues secouent la République. Avec les violences urbaines d'octobre et novembre 2005, la France a redécouvert l'existence de ces "marges", de ces "périphéries", de ce qu'on a longtemps refusé d'appeler des "ghettos". Cinq mois après le déclenchement de la "crise des banlieues" - 10 000 véhicules incendiés, des centaines de bâtiments publics dégradés, des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre - l'émotion est retombée, rendant possible une réflexion plus apaisée sur les défaillances et les réussites du modèle français. Tel était l'objectif du débat du Monde organisé lundi 20 mars au Théâtre du Rond-Point, dans le 8e arrondissement de Paris.

Cette crise n'a pas fini d'interpeller la société, mais l'impact de long terme sur l'opinion publique reste néanmoins difficile à évaluer. L'élément le plus important pourrait être le sentiment de "peur intense" des Français, relève Brice Teinturier, directeur du département politique et opinion de TNS-Sofres. Et donc la tentation du repli : "Nous vivons aujourd'hui dans une société où, incontestablement, le sens du collectif a tendance à se déliter, à régresser. Un slogan comme celui de la "France pour tous" (lancé par Jacques Chirac lors de sa campagne pour la présidentielle de 1995) ferait de moins en moins florès. Aujourd'hui, ce serait plutôt la "France de chacun", avec des groupes sociaux qui se vivent de plus en plus séparés", explique ce spécialiste de l'opinion publique.

La société française, plus individualiste que l'américaine, où le patriotisme sert de ciment, se fragmente. L'école ne parvient pas à réduire les inégalités. Les discriminations dans l'accès au logement ou à l'emploi sont considérables. Comment s'étonner alors que les jeunes des banlieues, situés à la marge de la marge, se révoltent ? Et usent de la violence physique contre la violence sociale subie au quotidien ? "C'était une jacquerie, une révolte sociale, estime Claude Dilain, maire (PS) de Clichy-sous-Bois, à propos des émeutes de novembre. Au moins, là, la société française est interpellée et va cesser les tartufferies sur les banlieues."

Une société profondément inégalitaire est instable, sous tension. L'ancien patron de Renault, aujourd'hui président de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde), Louis Schweitzer, rejoint l'élu de terrain sur ce constat. "Tant qu'il y a de l'injustice, il y aura du désordre. Ce n'est pas la seule raison de combattre l'injustice, mais l'ordre passe par la justice. Si ceux qui ont fait l'effort d'avancer voient des portes fermées, je ne vois pas comment il n'y aura pas de révoltes", explique-t-il.

Jacques Attali ne craint pas de dire les choses plus crûment encore. "Il faut employer les mots qui conviennent : aujourd'hui, les problèmes portent sur les Noirs et les musulmans, point. Je ne pense pas qu'il soit plus difficile d'être quoi que ce soit d'autre que noir ou musulman." L'ancien conseiller spécial de François Mitterrand affirme que la très faible représentation des Noirs et des musulmans parmi les députés, les ministres, les préfets, les directeurs d'administration centrale paraîtra "effroyable" dans quelques années. Comme l'absence de droit de vote pour les femmes jusqu'en 1945.

A contre-courant du pessimisme ambiant, le sociologue Dominique Wolton veut voir une preuve de vitalité dans la crise de l'automne. "Il existe une colère, une révolte, une indignation. C'est important que les gens sachent dire "non"", martèle-t-il. Et dans la "demande d'égalité" de la jeunesse française à travers les violences urbaines et le refus du contrat première embauche (CPE), il voit un encouragement. "On aurait pu avoir une partie de la jeunesse qui joue la rupture avec la société. Cela n'a pas été le cas : ils demandent à être respectés et veulent un minimum de justice", estime M. Wolton.

Mais une fois toutes ces carences soulignées, que faire ? Paradoxalement, commencer par mettre en valeur les réussites de la banlieue afin de ne pas l'enfermer dans un statut de victime. "Les habitants des quartiers un peu oubliés nous disaient : "Nous ne comprenons pas pourquoi on ne parle que des échecs"", souligne la philosophe Blandine Kriegel, présidente du Haut Conseil à l'intégration (HCI), créé en 1989 et chargé de donner des avis au gouvernement.

Hinde Magada tient un discours similaire. Seule porte-parole directe des "jeunes de banlieue", ayant reçu le prix Talents des cités, décerné par le Sénat, elle démontre, par son itinéraire de "fille d'immigrée", "d'origine marocaine", "musulmane", qu'il est possible de réussir. Titulaire d'un BTS de commerce international, elle a dû faire des ménages, travailler en usine et dans un centre d'appel avant de devenir secrétaire médicale. Elle a alors choisi de créer sa propre entreprise, qui emploie aujourd'hui cinq salariés. "Avec une amie, on a mis nos motivations en commun. Et la motivation, c'est le principal", explique Mme Magada, âgée de 29 ans.

M. Attali souligne que la diversité est une ressource pour le pays. "Il y a toujours plus de difficultés d'intégration quand il n'y a pas de croissance, quand il y a une société qui se rabougrit, qui vieillit, qui regarde sur elle-même. A ce moment-là, les places sont rares et donc chacun se défend en s'enfermant, en interdisant aux autres de venir", concède-t-il. Mais il plaide pour une attitude complètement opposée : considérer les minorités comme une richesse essentielle dans un contexte de mondialisation. "Alors, tout devient possible", assure l'économiste, formant le voeu d'un Bill Gates à la française venu de banlieue. "La France mourra, disparaîtra comme nation si on ne sait pas exploiter ce formidable potentiel", ajoute M. Attali.

Une attitude "positive", un discours de valorisation des banlieues ne suffiront évidemment pas. Il faut aussi des moyens, une politique de soutien économique, social, éducatif. Mais deux logiques s'opposent. Celle d'une rupture avec l'approche républicaine traditionnelle. Patrick Lozès, président du Conseil représentatif des associations noires (CRAN), dénonce ainsi la tendance à euphémiser la réalité et à s'abriter derrière les "paravents de la République". M. Attali évoque, lui, des "mesures radicales", notamment l'instauration d'une "discrimination positive provisoire", mesure qui marquerait un "échec" mais qu'il juge aujourd'hui indispensable.

De l'autre côté, Bariza Khiari, sénatrice (PS) de Paris, et Mme Kriegel défendent les "outils de l'égalité républicaine". La philosophe défend les vertus de l'action engagée par Jacques Chirac, auprès duquel elle est chargée de mission, avec l'installation de la Halde, la création d'un musée de l'immigration, les expérimentations autour du CV anonyme.". "En France, le problème n'est pas la loi, mais la façon dont elle est appliquée", résume-t-elle.

Le travail reste immense. "J'ai entendu beaucoup de choses sur l'intégration, sur le sacro-saint débat sur la discrimination positive, mais cela m'apparaît en décalage total avec ce que vivent les habitants des quartiers", conclut, dépité, M. Dilain. L'élu cite un jeune de sa commune : "On veut être des enfants de la République à part entière et pas entièrement à part." Et rappelle que, bien plus que des moyens financiers, les jeunes veulent du respect : "Ils ont soif de reconnaissance." Chenva Tieu, administrateur du Club du XXIe siècle, promoteur de la diversité sociale et ethnique, est plus sévère encore : "Les débats, c'est bien, mais, en attendant, rien ne bouge."

Salteranno i ponti del Laurentino 38. Verranno giù tre degli undici cavalcavia che a Roma sono un emblema della periferia demoniaca, affetta, si ritiene, da mali endemici, uno scenario tenebroso nel quale quei ponti imprimerebbero il marchio di un’architettura cui si attribuisce forza criminogena, segnati da un destino senza possibilità di redenzione. La decisione, caldeggiata dall’amministrazione comunale di Walter Veltroni, appoggiata dalla Regione e sostenuta dall’Ater (l’ex Istituto autonomo case popolari), è entrata nella fase d’attuazione. È stata bandita una gara e chi demolirà potrà, in cambio, costruire edifici per 50 mila metri cubi lungo la strada una volta sovrastata dai ponti. Prima però, assicurano al Comune, si troverà una casa per le famiglie (chi dice ottanta, chi centoquaranta) che hanno occupato abusivamente i ponti, adattando ad abitazioni i locali che era previsto dovessero ospitare negozi, uffici, servizi per il quartiere.

La distruzione dei ponti del Laurentino 38 è uno dei tanti interventi programmati per riqualificare, si assicura, le periferie italiane. Per disinnescare le tensioni che potrebbero ripetere la rivolta delle banlieues parigine. È un progetto che coinvolge molte amministrazioni comunali e che risponde all’esigenza, spesso segnalata da urbanisti e architetti, di non espandere le città, immaginando che queste possano ricostruire se stesse e in particolare le parti peggio riuscite. «Le periferie rappresentano oggi la città», spiega Edoardo Salzano, a lungo professore di Urbanistica e preside della facoltà di Pianificazione a Venezia, «è qui che si gioca la scommessa sul futuro della civiltà urbana». L’obiettivo che più spesso ci si propone è quello di portare la città in questi luoghi nati come corpi separati. Due le indicazioni di un architetto come Vittorio Gregotti: «I grandi quartieri di edilizia popolare si possono risanare spostando lì attività pubbliche di pregio e creando le condizioni perché possano andarci ad abitare anche giovani coppie e ceto medio».

I propositi si rincorrono. E l’Italia tenta di infilarsi in un dibattito che all’estero è già avviato da tempo, come segnala Giovanni Caudo, giovane docente di Urbanistica alla terza Università di Roma: «Il ministro inglese Gordon Brown ha elaborato un rapporto nel quale si dimostra che le periferie possono rappresentare un fattore di grande crescita economica, valutato in una misura che è cinque volte superiore a quello del centro città».

La storia del Laurentino 38, la cui costruzione iniziò trent’anni fa, nel 1976, e terminò nel 1984, è comune a quella di molti insediamenti pubblici realizzati in Italia. È la storia dell’impegnativo proposito dello Stato, pieno di illusioni e anche di tantissimi sbagli, di costruire case per chi ne aveva bisogno proprio mentre dilagava l’abusivismo (nel 1981 a Roma 800 mila persone vivevano in case costruite illegalmente) e andava esaurendosi il boom edilizio. L’espansione delle città si era incagliata nella speculazione, negli interessi della proprietà fondiaria, ed aveva già prodotto periferie in molti casi disumane, come disumani erano gli insediamenti abusivi. I nuovi quartieri erano comunque inavvicinabili per milioni di persone, perché il capitale impiegato - capitale privato su suolo privato - esigeva una remunerazione che operai, ex contadini inurbati, ma anche piccolo ceto medio non potevano assicurare. L’edilizia pubblica rispose, talvolta bene, talvolta male, al bisogno di questi ceti. Ma la sua storia si è ormai chiusa: di case popolari in Italia non se ne costruiscono quasi più, nonostante da noi ce ne siano molto meno che in tutti gli altri paesi dell’Europa occidentale e nonostante il bisogno sia di nuovo altissimo e per nulla soddisfatto dalle tante case che costruiscono i privati.

A Roma sono stati appena approvati i Pru (programmi di riqualificazione urbana), l’ultimo dei quali riguarda proprio il Laurentino 38. Si tratta di piani varati per le zone di residenza pubblica, undici in tutta la capitale (da Prima Porta a Tor Bella Monaca, da Fidene Val Melaina a San Basilio, da Primavalle a Corviale) e riguardanti un’estensione di 6 mila ettari, dove vivono 450 mila persone. Gli investimenti sono cospicui, 1.800 milioni di euro, di cui 1.620 privati e 183 provenienti dai bilanci di Comune e Regione. La filosofia la spiega Daniel Modigliani, architetto, dirigente del Campidoglio (dove ora guida l’ufficio del Piano regolatore) e che è stato la mente dei Pru: «Abbiamo realizzato piani che prevedevano servizi, infrastrutture, verde, parcheggi, insomma tutto ciò che avrebbe completato quei quartieri, ridotto il loro isolamento dalla città. La legge prevede che gran parte di queste opere possa essere finanziata con capitali privati. E così abbiamo chiesto a chiunque avesse capacità imprenditoriali di presentare progetti di nuova edificazione e con gli oneri che normalmente si pagano quando si ottiene la concessione a costruire, ma ulteriormente maggiorati, potremo realizzare asili e scuole».

Il coinvolgimento dei privati è un punto essenziale. Ma vengono avanzate molte obiezioni. Gli interventi al Laurentino, per esempio, sarebbero stati finanziati in parte con gli oneri ricavati dalla costruzione di 72 mila metri cubi nel Fosso della Cecchignola, un’area verde di grande pregio per la sua fauna e la sua vegetazione che unisce il parco dell’Appia Antica con la riserva di Laurentino Acqua Acetosa e che viene segnalato anche per i ritrovamenti storico-archeologici. L’area era inedificabile, ma il Pru ne aveva cambiato destinazione. Gli abitanti si sono riuniti in un comitato, hanno presentato osservazioni e hanno ottenuto dall’assessore all’Ambiente della Regione, Angelo Bonelli, che il Fosso della Cecchignola venisse compreso nel parco dell’Appia Antica, scongiurando la cementificazione. (Ma ora un altro pericolo incombe su di loro: una grande strada che squarcia il verde della Cecchignola). Altre proteste sono scoppiate al capo opposto della città, a Serpentara, dove da alcuni anni gli abitanti avevano attrezzato a parco un triangolo di verde infilato fra i palazzi di un altro grande insediamento popolare. Hanno piantato filari di betulle e montato giochi per bambini. Ma proprio davanti al parco sarebbe dovuto sorgere un quartiere di 130 mila metri cubi. Gli abitanti si sono opposti con veemenza, hanno raccolto migliaia di firme denunciando il paradosso di una periferia che si vuole risanare aggiungendo palazzi i quali avrebbero aggravato i carichi urbanistici già esistenti. La battaglia ha prodotto un risultato: quei 130 mila metri cubi non sorgeranno più lì (ma forse altrove).

I Pru, assicura Modigliani, verranno realizzati nel giro di alcuni anni. Ma sull’abbattimento dei ponti del Laurentino le posizioni sono diverse. Molto favorevole è l’amministrazione comunale. Contrario è invece Modigliani, il quale sostiene che i ponti si sarebbero potuti recuperare, installandovi uffici e negozi così come previsto nel progetto dell’architetto che disegnò l’intero insediamento, Piero Barucci. Non ha senso, aggiunge qualcun altro, costruire a terra edifici privati per servizi che possono essere ospitati sui ponti che invece sono pubblici.

Il Laurentino 38 conta quasi trentamila abitanti. È il maggior quartiere popolare di Roma, uno dei più difficili, temerario nella sua concezione fissata su gruppi di sei torri (alte da 14 a 8 piani) tenute insieme da grandi spazi comuni e, appunto, dai ponti. Questi erano il nucleo di una microcittà autosufficiente, il simbolo di una comunità che si sarebbe autoregolata. E che invece era polverizzata - disoccupati, ex baraccati, ma anche piccoli impiegati. I servizi promessi non arrivarono mai, i locali sui ponti vennero occupati e iniziò lì il declino del quartiere. La manutenzione è sempre stata scarsa, molte famiglie non hanno mai pagato l’affitto. Nel luglio del 2003 centinaia di persone si riversarono per le strade, bruciando cassonetti e macchine. Ma negli anni sono anche sorte associazioni culturali, comitati di cittadini, scuole popolari e polisportive.

Per molti suoi critici il Laurentino 38 è affetto da insopportabile gigantismo. La vita del quartiere si sarebbe dovuta svolgere in quegli spazi comuni che sovrastavano la strada: ma quando questi divennero inservibili, anche la strada apparve come un luogo ostile, chiusa da edifici incombenti, che comunicavano senso di smarrimento. Alcuni ponti, però, sono stati risanati (uno ospita la sede del Municipio), altri lo saranno e dovrebbero accogliere biblioteche, ludoteche. Verranno poi realizzate nuove strade, piste ciclabili e una piazza (per una spesa totale di 50 milioni). Ma gli ultimi ponti saranno demoliti, come in un rito purificatore.

Il dibattito ferve tra gli urbanisti. Il destino dei ponti è come uno spartiacque. Una via alternativa per le periferie è indicata da Giovanni Caudo, che ha condotto con i suoi allievi uno studio. «In poco più di trent’anni», spiega Caudo, «il Comune di Roma ha acquisito circa 7 mila ettari dove sono sorti i quartieri di edilizia popolare. Quasi metà di questo patrimonio doveva ospitare le attrezzature pubbliche e le strade. Ma poco è stato fatto ed estesissime sono invece le aree inutilizzate». Sono quei piazzali vuoti e disadorni, un altro dei simboli delle periferie italiane che ne raffigurano la sofferenza tanto quanto la vertiginosa altezza di certe torri. È uno spreco ingiustificato, che invece può trasformarsi in una risorsa preziosa, completamente gratuita. «A Serpentara, Val Melaina e Tor Sapienza abbiamo individuato circa tredici ettari immediatamente disponibili, già di proprietà del Comune: ci si possono costruire da seicento a novecento alloggi da affittare a basso costo per il ceto medio, i giovani, le famiglie di una persona. Di queste case a Roma c’è disperato bisogno. Ma si potrebbero anche realizzare asili nido, ambulatori, biblioteche. Stiamo ampliando la ricerca agli altri quartieri e una stima prudente indica in almeno 200 ettari la disponibilità di aree inutilizzate. Metà può essere adoperata per i servizi, nell’altra metà possono sorgere 5 mila alloggi».

Caudo auspica una stagione di politiche pubbliche innovative per le periferie italiane. Con un occhio rivolto, di nuovo, alle esperienze internazionali come quelle avviate dagli studi sulle periferie della London School of Economics. O tenendo presente il caso di Ballymun, quartiere a nord di Dublino, quasi diciassettemila abitanti in trecento ettari. Ballymun, che rimanda alla Barrytown dei romanzi di Roddy Doyle (e al più rappresentativo di essi, The Commitments), è stato per decenni il simbolo della periferia abbandonata, popolata di tossici e di delinquenti. Nel 1995 è stato avviato un piano di rigenerazione, non solo edilizia, ma anche sociale, che durerà fino al 2012. Il governo centrale e l’amministrazione comunale hanno inizialmente investito 260 milioni di sterline per demolire e ricostruire edifici, per alloggi sociali e per realizzare aree verdi, migliorare i collegamenti con la città, sviluppare attività economiche. Tutto con investimenti pubblici, che hanno già attirato capitali privati (su aree che restano di proprietà comunale) e fatto crescere gli indici di benessere. L’immagine di Ballymun sta cambiando, spiega Caudo, e la spia più evidente è che anche le classi sociali medie cercano casa in quel quartiere. Dove a fine del 2006 si calcola che le case costeranno quanto nel centro di Dublino.

Sulla sciocchezza della demolizione dei “ponti” del Laurentino, destinati alla realizzazione di negozi e uffici pubblici e privati integrati con la residenza e i percorsi, e della realizzazione in loro vece di nuovi volumi da destinare alle stesse cose, vedi anche l’articolo di P. Berdini, Sotto i ponti del Laurentino.

LA SENTENZA, esemplarmente dura, contro la banda di giovani assassini di paese che si faceva chiamare Bestie di Satana, prova a rimettere sotto il dominio della legge e della ragione una vicenda criminale davvero sconvolgente. La logica della sottomissione violenta non è rara tra gli adolescenti "difficili". Ma come da quel meccanismo (che al grado più ordinario genera solo spregevole bullismo) abbia potuto germinare una violenza così mostruosa e continuata, fatta di torture e sadismo, con un accanimento da navigati aguzzini, è uno di quei misteri che rientrano nella psicopatologia criminale.

Mantenendoci al di qua di quell’estremo territorio, rimane da riflettere sulla miserabile ambientazione di questa storia di sangue: una stracca vita di provincia, il basso livello culturale, la paccottiglia satanista e metallara che dapprima attecchisce come atteggiamento per darsi un tono tra ragazzi, e piano piano diventa forsennata liturgia, movente di morte. Uno dei capi si faceva chiamare "Ozzy", nomignolo di un estroso e ormai anziano ciccione americano, star della scena heavy metal, perfino spiritoso nelle sue ributtanti performance sul palco. Ma quel minimo di comprendonio richiesto per distinguere gli abiti di scena dalla vita vera, evidentemente non era alla portata della improvvisata setta di ragazzi, e Ozzy, da nomignolo di un clown, è diventato il nome di battaglia di un mostro.

Tutto è smisurato e senza freni, in questa storia: come se in nessuno dei luoghi di socialità (la famiglia, la scuola, il lavoro, il bar, perfino gli amori tra coetanei) le aspiranti Bestie avessero incontrato un minimo intoppo, un percettibile elemento di ripensamento, di esitazione, di morale, di logica, perfino di paura della punizione. Come se la setta avesse potuto crescere, nel tempo, in una solitudine allucinante, senza che niente di esterno al delirio del leader riuscisse a interferire, a bloccare in tempo la ferocia omicida.

Colpisce – e non è la prima volta – che sia ancora il paese, la provincia, la piccola Italia ex rurale, quella fatta di villette tra i campi e di modeste attese, il teatro di un così orribile massacro. Abituati come siamo a considerare la metropoli come luogo per eccellenza della dissoluzione sociale, dell’anonimato a rischio, dovremmo invece prendere atto, se non altro per onor di statistica, che quasi tutti i più efferati casi di cronaca nera italiana degli ultimi anni non hanno per scenario grattacieli o muri di fabbrica, ma cascine, boschi, campi, casali isolati. Dal mostro di Firenze a Cogne, da Pietro Maso alle bande dei cavalcavia, emergono facce e vite di un’Italia minore, distante dai grandi crocevia urbani, aperta dalla televisione alla fruizione virtuale del caotico flusso di consumi, spettacoli, nozioni, contatti, ma nella vita reale ancora chiusa in piccole cerchie, piccoli itinerari: quel famoso "qui tutti si conoscono" che consideriamo in genere una garanzia di controllo sociale, ma evidentemente non basta più a munire lo sguardo pubblico, e forse, al contrario, lo illude e lo confonde.

Tanto da far sospettare che le nostre vere banlieues siano queste ex campagne, queste non città cinte da capannoni e stradoni, con le radici contadine sradicate e lasciate disseccare, e ancora nessuna cultura metropolitana che aiuti (almeno aiuti) a capire che il satanismo è appena una moda scema fra altrettante altre, un look balordo, un’intenzione ostile, e non può essere una verosimile maniera per diventare qualcuno o qualcosa di decente. Di satanismo si comincia a morire piuttosto spesso (vedi il caso della suora martirizzata a Sondrio, e le sospette venature "diaboliche" del delitto tra compagne di studi in Puglia), e i casi sono due: o si crede che la colpa sia davvero di Satana, o si considera con amarissimo dolore quali e quante forme di imbecillità possono assumere l’ignoranza e l’odio degli uomini, colpiti da immagini, mode, parodie di identità che non sono in grado di controllare.

Postilla

Non solo i "casermoni", quindi, sono fonte di smisurato disagio sociale, ma anche lo "sprawl". A proposito, chissà se quando Bruegmann scrive dello sprawl tiene presenti solo le linde periferie londinesi, o si riferisce anche alla dispersione insediativa cui si riferisce Michele Serra?

Titolo originale: Red Hook, Wounded by good intentions – Traduzione di Fabrizio Bottini

“Il resto del paese le vede il culo” racconta Frank, da lungo tempo abitante a Red Hook. “Red Hook è l’unico posto da cui puoi vederla in faccia”. Siamo sul recentemente rinnovato Molo 39, ora un fantastico piccolo parco che guarda direttamente negli occhi verdi della Statua della Libertà. È vero: escluse alcune eccezioni puramente tecniche – come la sponda settentrionale di Staten Island, che non conta davvero – Red Hook ha, grazie alla propria posizione, un’immagine singolare della Signora Libertà. Ma se è per questo, a Red Hook la posizione è sempre stata tutto.

Red Hook è una penisola, circondata dalla Gowanus Bay, dallo Erie Basin e dal Buttermilk Channel. Dal 1600, quando per primi gli olandesi colonizzarono “ Roode Hoek”, fino agli anni ‘60, la sponda ha significato tutta l’economia di Red Hook. La Brooklyn Navy Yard, fondata nel 1801, ha varato molte delle più famose navi da battaglia americane: la Monitor, la Maine e la Missouri fra le altre. Di norma impiegava circa 6.000 persone in tempi di pace, ma il cantiere ebbe un boom durante la seconda guerra mondiale, mettendo al lavoro oltre 70.000 abitanti di Brooklyn. Nel 1840 avevano aperto gli Atlantic Docks, e alla fine del XIX secolo si caricava più grano da qui che da qualunque altri posto nel mondo. Il Grain Terminal, un incredibile ammasso di cemento, torreggia ancora nerastro, enorme e desolato all’imbocco del Gowanus Inlet. Nella prima metà del XX secolo New York vantava i moli più attivi del paese, e quelli di Red Hook erano i più attivi di New York.

Tutta questa attività marinara portò a un quartiere rude, violento, pieno di bar e posti come il Byrnes’ Bar su Lorraine Street, che ostentava un grazioso nomignolo: “il Secchio di Sangue”. Un gestore di bar dell’epoca ha ricordato che se si arrivava la domenica mattina e non c’era segatura sul pavimento, ad asciugare i fluidi corporei del sabato sera, ciò significava una serata fiacca.

Tutto questo finì nei vent’anni dopo la guerra. L’avarizia dei rozzi mafiosi che controllavano i moli ci ha messo del suo, ma la colpa fu soprattutto del nuovi trasporti via container, e dello spostamento verso il sud e approdi più profondi a Charleston e Houston. La chiusura dei cantieri della Marina nel 1966 diede un altro grave colpo ai ranghi della classe lavoratrice di Red Hook. Ma non fu la sola somma di questi due fattori a eliminare il fronte del porto. Quello che lo uccise fu l’urbanistica delle buone intenzioni.

Se guardiamo a una carta MTA della metropolitana, il folle intrico di linee colorate del centro di Manhattan lascia posto, appena oltre lo East River, a grandi spazi di grigiastro vuoto. In realtà sembra che tutti i treni siano stati spinti verso nord e est, verso Heights e il centro di Brooklyn. La fermata più vicina a Red Hook è Smith & 9th St., che a trenta metri dal suolo è la stazione più in alto della città, a causa delle regole per la navigazione fatte per consentire alle navi dalle alte alberature - da tempo scomparse – di passare lungo il Gowanus Creek sotto la stazione. Sul lato sud, la veduta ovest verso Red Hook è impedita dalla Gowanus Expressway (più nota in genere come Brooklyn-Queens Expressway), che insieme al Brooklyn Battery Tunnel separa Red Hook dalle vicine zone residenziali operaie o di ceti medi. Entrambi i percorsi sono dell’epoca di Robert Moses.

La stazione Smith & 9th sta a quasi due chilometri da Red Hook. Una separazione del genere dalle arterie cittadine in città ce l’hanno solo “comunità autosufficienti” come Mill Basin o Marine Park, che non hanno mai voluto essere invase dalla sotterranea. Ma Red Hook non è un quartiere residenziale: è una zona di lavoro.

E ancora, la chiave sta nella posizione. Quando il quartiere era pieno di attività sui moli, nei cantieri e nei bar, gli abitanti di Red Hook potevano andare a tornare dal lavoro a piedi, o con un piccolo spostamento in tram o autobus. Ma quando le attività se ne sono andate, gli abitanti rimasti hanno dovuto andare altrove a lavorare, obbligati a una lunga e affollata corsa sull’autobus B77 per Van Brunt Street soffocata dai camion, fino alla linea F, tra l’altro uno dei treni più lenti della rete.

A isolare ulteriormente Red Hook dal resto di Brooklyn – e da un futuro a pieno regime – ci sono le Red Hook Houses, settori East e West, dove abita la gran maggioranza di chi è restato qui. Realizzate nel 1938 nel quadro della prima generazione di case pubbliche, le Houses ora stanno acquattate, basse e larghe, giusto in mezzo al quartiere. Le vaste distese indifferenziate di sola residenza ospitano soprattutto persone sostanzialmente emarginate, ulteriormente tagliate fuori dalla vita della città di quanto non accada agli abitanti delle solite case popolari, in virtù dell’isolamento fisico della zona. Proprio a causa del tipo di abitanti, Red Hook è uno dei quartieri più poveri di Brooklyn, con un tasso di disoccupazione del 21.6%, e col 43,6% di persone con titolo di scuola media. E questo è un altro elemento che scoraggia la gente di fuori a venire qui.

Ma questo stesso isolamento ha consentito a Red Hook di ospitare molte delle piccole attività che tengono in piedi New York, proibite da norme urbanistiche e alti costi in altre zone della città. C’è un distributore di sali antineve, un grosso impianto che realizza scene per spettacoli televisivi, e parecchie strutture per autobus e camion. Poi ci sono laboratori che lavorano il legno, il metallo, imprese edilizie e un produttore di plexiglass. Si può farsi riparare l’estintore, o farsi costruire una passerella pedonale, comprare un pollo vivo (o uno macellato davvero di fresco) o trovare i migliori costruttori di armadi di New York. Tutto a Red Hook.

E ora, naturalmente, potete comprarvi una borsetta alla moda. Si: Red Hook è stata invasa dai pirati dello spazio, ovvero gente bianca con cinture bianche, occhiali da sole enormi e pantaloncini stretti che gira in bici a ore strane. Hanno aperto parecchi negozi di lusso sulla Van Brunt Street, arteria commerciale del quartiere, e molti altri sono arrivati a Columbia Street, la quale dato che passa più a nord rispetto al resto del quartiere è sempre stata più legata al resto di Brooklyn.

Tutta questa gente di tendenza è attirata dai bassi affitti, ma anche dall’autenticità che qui a Red Hook è disponibile a palate. È difficile arrivarci, ci sono ancora parecchie strade selciate e posti sfasciati. Ma resta ancora da vedere quanto possa continuare questa gentrification senza migliori trasporti pubblici, e visto che i prezzi aumentano.

Ancora una volta, e come sempre, la chiave di tutto sta nella posizione: allettantemente vicina alla città, ma tanto lontana da quasi tutto.

here English version

Frank Wilkinson, scomparso a Los Angeles la scorsa settimana all’età di 91 anni, fu il protagonista di una vicenda fondamentale, pur se meno nota, della stagione delle epurazioni maccartiste in California e la persona che forse più di ogni altra contribuì al successivo scioglimento dei tribunali di inquisizione sulle attività “antiamericane”.

Wilkinson era nato e cresciuto a Beverly Hills, in una famiglia agiata al punto di permettergli in gioventù, come disse, di ignorare la stessa esistenza della depressione economica che attanagliava il paese. Alla fine degli studi in scuole private il giovane Wilkinson, profondamente religioso, si reca in Terrasanta per perseguire la vocazione che avrebbe dovuto portarlo all’ordinazione come pastore metodista. Ma la rivelazione che lo colpisce durante il soggiorno in Palestina e in Nord Africa è invece quella della povertà profonda in cui versa tanta umanità all’ombra dei luoghi sacri a cristianesimo, islam e giudaismo. Una crisi di fede che lo vede rientrare in patria agnostico convinto, lo spinge al volontariato nei ghetti urbani della Los Angeles nera e chicana e ad interessarsi di conseguenza della riforma urbanistica ñ che in quegli anni di urbanizzazione accelerata si andava sviluppando come terreno di intenso scontro ideologico.

Col National Housing Act del 1934 l’amministrazione di Roosevelt istituisce la Federal Housing Administration, una sorta di ministero per la casa preposto alla regolazione degli affari edili della nazione e inizialmente a far fronte alla disperata situazione determinata dalla depressione. Alla concezione dello sviluppo pianificato si oppone quella, prevalentemente repubblicana, che vede l’urbanizzazione come dominio naturale degli interessi di mercato. » uno scontro senza quartiere con il Nareb (National Association of Real Estate Brokers), ricca e potente lobby degli agenti immobiliari, ripetutamente all’attacco delle iniziative di urbanistica progressista del New Deal, definite “esperimenti socialisti”, e delle case popolari, “fattorie comuniste”. Un terreno su cui si gioca la forma che prenderanno nei decenni a venire le metropoli americane.

Diecimila villini monofamiliari

Sono gli anni in cui sotto l’impulso demografico dei veterani di ritorno dalla guerra vengono edificate le prime “suburbie” in serie, periferie replicanti come le Levittown del costruttore Abraham Levitt: comprensori da 10.000 villini monofamiliari edificati a catena di montaggio fordista che sono speculazioni commerciali e al contempo progetti ideologici di american dream: il concetto del modello suburbano come espressione di “americanismo” ricorre nel dibattito politico e sulla stampa dell’epoca. Elizabeth Gordon sulla rivista femminile House Beautiful spiegava alle lettrici che la “moderna casa famigliare” era un antidoto naturale al comunismo; lo stesso Levitt, il “padre” di suburbia, dichiarava: “nessun uomo che possieda una casa e un giardino potrà mai essere un comunista”. O almeno non sarebbero potuti diventarlo gli uomini bianchi cui l’accesso a Levittown era riservato.

La suburbia che nasce in quegli anni è anche un progetto sociale; le periferie istantanee per la middle class, rimosse dai centri urbani, favoriscono la polarizzazione sociale e razziale che col white flight , la “fuga” dei ceti medi bianchi dai quartieri misti, avrebbe nei successivi 50 anni dato ai centri urbani americani la caratteristica struttura con un nucleo “di colore” circondato da bianche periferie concentriche formate da villini rigorosamente unifamiliari. La “densità” urbana ñ e quindi anche i servizi e le infrastrutture che ne conseguono, come reti efficienti di trasporto pubblico ñ diventano anatema nell’analisi liberista proposta dall’industria edilizia. Era solo e unicamente la casa per famiglia individuale (single family home) ad incarnare idoneamente i concetti di libertà individuale e proprietà privata su cui la nazione era fondata. Lo avrebbe spiegato qualche anno dopo a Nikita Krusciov il vicepresidente Nixon nel famoso battibecco della fiera di Mosca: “Per noi la cosa più importante è la varietà, il diritto di scegliere, il fatto di avere mille costruttori che costruiscono mille modelli diversi di case. Non abbiamo un governo che decide dall’alto, questa è la differenza”.

Alla fine degli anni ‘40 ci sono però ancora dei bagliori di politica rooseveltiana che favoriscono la progettazione socialmente responsabile: nel 1949 l’amministrazione Truman vara il Housing Act, il cui preambolo dichiara che “ogni americano ha diritto ad una abitazione adeguata”. Nello stesso periodo, a Los Angeles, Frank Wilkinson, all’età di 28 anni, diventa responsabile della Housing Authority preposta alla “riabilitazione urbana”. La sua concezione è di bonificare i ghetti neri e ispanici sempre più segregati della inner city e il suo primo intervento è ambizioso: la costruzione di un quartiere popolare per 7.000 abitanti composto di edifici organizzati attorno a servizi, trasporti e parchi pubblici su una collina nei pressi del centro, la cui progettazione affida al maestro modernista Richard Neutra, per un modello esemplare di urbanistica illuminata.

Il progetto “Chavez Ravine” è controverso per la presenza sul sito prescelto di una comunità messicana, un quartiere abusivo autogestito da diverse generazioni all’ombra dei grattacieli del centro. La comunità dovrà essere sacrificata, ma nell’opinione di Wilkinson ciò è per il maggior bene; tutte le famiglie rimosse saranno risistemate nel nuovo moderno quartiere che, in una città profondamente segregata, sarà socialmente ed etnicamente integrato.

Coalizione di costruttori

L’opposizione al progetto viene subito coordinata dal Committee Against Socialist Housing, una coalizione di costruttori, padroni affittuari e grandi interessi edili che gode del notevole supporto dei corsivisti del Los Angeles Times. L’”anticomunismo edile” non è una novità: già nel 1948 le housing hearings, i dibattimenti parlamentari sulla casa indetti a Washington furono dominate nientemeno che dal senatore Joseph McCarthy che le affrontò con lo stile che avrebbe di lì a poco applicato alla caccia ai comunisti del Dipartimento di stato e di Hollywood.

Alleato con Herbert U. Nelson, presidente della Nareb,McCarthy riuscì ad affossare la proposta di legge (decreto Taft-Ellender- Wagner) che avrebbe dovuto stanziare fondi pubblici per incentivare la progettazione urbanistica. » così che nel dibattito in corso a Los Angeles sul progetto “Chavez Ravine” l’attenzione si sposta d’improvviso sui “moventi” di Wilkinson, che in una seduta pubblica del consiglio municipale per l’edilizia viene invitato ad elencare le organizzazioni politiche cui appartiene. Il rifiuto sdegnato di rispondere porta al suo licenziamento dall’authority e poi a una serie di convocazioni da parte della Huac (House Unamerican Activities Commission) di Mc Carthy fino a quella nel 1958 che lo condannò a nove mesi di reclusione per essersi rifiutato di collaborare, pena confermata in appello dalla Corte suprema per 5 voti contro 4. Malgrado il movimento in suo sostegno, Wilkinson sconta in un penitenziario federale una delle pene più lunghe inflitte durante la caccia alle streghe.

Al rilascio, la carriera di Wilkinson è finita. Lavora per un periodo come guardiano notturno per un’azienda di Pasadena che lo assume segretamente per evitare ripercussioni. Il progetto di “Chavez Ravine” viene archiviato, anche se il quartiere popolare viene effettivamente demolito dalle ruspe, i baraccati trasferiti di forza e il terreno adibito alla costruzione dello stadio di baseball preteso da Walter OíMalley, padrone dei Brooklyn Dodgers, per trasferire la squadra da Brooklyn a Los Angeles.

McCarthy, all’apice dell’influenza, passa all’attacco dell’industria culturale di Hollywood ma non solo: nel mirino della Huac ci sono intellettuali, progressisti, sindacalisti, insegnanti; fra questi ultimi, epurati con particolare dovizia, anche Jean Wilkinson, la moglie di Frank.

Wilkinson non si occuperà mai più di architettura e politica urbana ma si consacrerà invece alla battaglia per i diritti civili imbastendo una serie di cause per la propria riabilitazione, organizzando, con la Aclu (American Civil Liberties Union) un comitato di difesa dei testimoni convocati dai tribunali di McCarthy ed in seguito costituendo il comitato per l’abolizione del Huac. Nel corso del suo contenzioso trentennale col governo scoprirà l’esistenza sul suo conto di un dossier del Fbi di 132.000 pagine frutto della sorveglianza Cointelpro (il programma di diffamazione con cui il bureau mirava a destabilizzare “sovversivi” come Martin Luther King e le Pantere nere) che rivela che la trasmissione al capo della polizia di Los Angeles degli atti serviti a “neutralizzarlo “ era stata ordinata dallo stesso J. Edgar Hoover.

Il baricentro si sposta in periferia

La sua lotta avrà esito nel 1975, quando la Huac verrà infine sciolta. Ma nell’urbanistica americana si è intanto determinata un’inversione epocale di rotta: se per cinquant’anni lo sviluppo era avvenuto nei grossi centri urbani, come ha scritto Dolores Hayden, i prossimi decenni avrebbero spostato il baricentro dell’edificazione in periferia, non più cioè verso lo sviluppo di quartieri e città ma verso la moltiplicazione di contigui comprensori. Una privatizzazione dello spazio urbano che avviene a scapito dei servizi pubblici e a netto favore del complesso edil-industriale, fatto di megacostruttori e di una gigantesca industria del legno che tuttora gestisce lo sviluppo. Secondo il progetto dell’industria viene definitivamente eclissato il concetto di casa come diritto civile a favore di quello che ne fa una “comodità “, oggetto di consumo di massa e proprietà, disegnando con le città americane, salvo poche eccezioni, una geografia del capitalismo avanzato fatta di villini, automobili e shopping center.

Nota: quello trattato qui da Luca Celada è un tema molto presente in questo sito, e nel parallelo Eddyburg, su cui ho inserito per esempio a suo tempo sia le recensioni a Dolores Haydenche uno studio contemporaneo sul caso di Levittown (f.b.)

Titolo originale: Privatizing the Inner City – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

In giugno la Corte Suprema ha dichiarato che l’amministrazione di New London, Connecticut, poteva obbligare Susette Kelo e un piccolo gruppo di proprietari di case a cederle a un costruttore privato. Non è stata una decisione molto popolare. La Camera ha già approvato un disegno di legge per togliere i finanziamenti federali agli stati o amministrazioni locali che usano i poteri di esproprio per questo tipo di interventi costruttivi. Molte assemblee statali stanno prendendo in considerazione norme simili.

Ma alcune aree urbane hanno seri problemi urbanistici. Come si può riuscire a rivitalizzare una zona densa come New London o Hartford se i costruttori possono intervenire solo su un lotto alla volta? Gli abitanti delle città degradate devono poter continuare a far realizzare centri commerciali solo nei sobborghi più esterni, a sostituire aziende agricole e ad aumentare lo sprawl suburbano? Tutti gli interventi residenziali di una certa dimensione devono venire relegati negli esurbi?

Esiste un modo migliore per dare ai costruttori accesso ad aree di una certa dimensione in città: consentire ai proprietari di case di privatizzare i propri quartieri, e cederli en masse direttamente alle imprese.

Un esempio recente di come funzionerebbe questo meccanismo si può vedere nel caso di una cooperativa per abitazione di Washington, D.C. chiamata Sursum Corda (“levate i vostri cuori”). La Sursum è iniziata alla fine degli anni ’60 come progetto in affitto sostenuto dal Department of Housing & Urban Development. Nel 1992 si è trasformata in cooperativa, formata dagli ex affittuari. Sei mesi fa ha bussato alla sua porta il costruttore KSI. Voleva realizzare un intervento da 500 alloggi sul sito da 2,5 ettari della Sursum. Alla fine di ottobre le 167 famiglie a basso reddito della Sursum Corda hanno concordato la vendita del complesso alla KSI. Riceveranno 80.000 dollari per alloggio, una quota nei profitti futuri sul progetto della KSI e un opzione all’acquisto a prezzo scontato di una casa nel complesso. La transazione è stata approvata da un voto del comitato, senza la possibilità di diritto di veto da parte di un solo proprietario.

Si tratta di un buon accordo per tutte le parti. Sotto lo stimolo della pressione da parte di altri concorrenti, la KSI ha aumentato l’offerta iniziale di 30.000 dollari. Dato che le famiglie contrattavano insieme come un’unica entità, hanno avuto un risultato migliore di quanto avrebbero ottenuto come singoli. Il terreno, che sta vicino a una nuova fermata della Metropolitana, verrà convertito a usi più vantaggiosi.

Ci sono leggi del genere in molte altre nazioni, che rendono più facile ai proprietari mettere in comune le proprie risorse. In Giappone queste norme hanno giocano un ruolo significativo nella ricostruzione dopo la seconda guerra mondiale. Le associazioni dei piccoli proprietari giapponesi unificano i terreni, installano infrastrutture e redigono piani di intervento. Le decisioni possono essere deliberate con una maggioranza di due terzi.

Le associazioni di cittadini si stanno diffondendo rapidamente nei suburbi d’America. Dal 1980 al 2000 la metà di tutti gli interventi di edilizia residenziale USA è stata realizzata nell’ambito di una associazione. È tempo che i benefici delle associazioni si rendano disponibili anche nelle aree interne alle città.

Una nuova legge statale funzionerebbe così: se un gruppo di proprietari di immobili urbani vuole mettere insieme le proprietà, ne fa richiesta al comune. Si stende un accordo che riguarda anche strade, verde e altri servizi pubblici. Poi, con l’approvazione di una maggioranza qualificata del 70% o 80%, si istituisce una nuova associazione privata comprensiva di tutti i proprietari.

Non ci sarà alcun esproprio calato dall’alto; saranno gli stessi proprietari, attraverso una maggioranza qualificata all’interno della propria associazione, ad approvare qualunque vendita. E si fisserà un prezzo non tramite decisione di un giudice, ma attraverso la contrattazione privata. I proventi saranno suddivisi secondo le regole dell’associazione. Se i proprietari preferiscono restare all’interno del quartiere anziché vendere, l’associazione funziona come versione residenziale di un business improvement district. Possono ad esempio raccogliere risorse per spazzare il marciapiede.

Negli anni ’30 il Wagner Act regolamentò la contrattazione collettiva fra le nuove associazioni sindacali dei lavoratori e le imprese. Oggi c’è bisogno di un nuovo Wagner Act urbano, che consenta una contrattazione collettiva fra proprietari e imprese costruttrici.

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Lo chiamano "serpentone". Ma se fosse davvero un serpentone, l´edificio di Corviale sarebbe una rarità zoologica, il primo serpente che, vivo, se ne starebbe rigido e perfettamente lineare sdraiato come una stecca sul dorso di una collina. I serpenti sono flessuosi e invece Corviale si trascina questa analogia da quando è stato costruito, segno di quanto la sua percezione sia deformata (i lavori iniziarono esattamente trent´anni fa, nelle ultime settimane del 1975: è a suo modo anche questo un anniversario). Eretto a emblema dell´orrore metropolitano, il grande complesso ha l´onore di essere effigiato ogni volta che si parla di periferie. Un duplice delitto a Rozzano, periferia milanese? La rivolta nelle banlieues parigine? Ecco che sui giornali e in tv scorre la sagoma di Corviale.

Eppure Corviale non è un universo condannato a un infernale immobilismo, sul quale incomba solo una nube malavitosa. O un incubatore di ribelli. Sono sorti, negli ultimi tempi, una biblioteca comunale, un centro anziani, una palestra. Da qualche anno, poi, Corviale è un laboratorio di progetti urbanistici e architettonici che dovrebbero disegnare un futuro diverso dal degrado e dalle soluzioni estreme, sintetizzate nell´invocazione: «Abbattiamolo». Secondo qualcuno, i progetti sono finanche troppi. Uno lo hanno elaborato gli uffici del Comune di Roma nell´ambito dei cosiddetti Contratti di quartiere (ne è responsabile l´architetto Mauro Martini). Un altro lo sta avviando in questi giorni un professore dell´Università Roma 3, Pietro Ranucci, su incarico dell´Ater (l´ex Iacp, Istituto autonomo case popolari, proprietario dell´edificio). Lo stesso Campidoglio ha poi affidato alla Fondazione Adriano Olivetti e all´Osservatorio Nomade un altro progetto ancora, quello forse più innovativo, scritto insieme agli abitanti di Corviale. Gli elaborati sono arrivati a un punto di maturazione e nei primi mesi del prossimo anno verranno esposti in una mostra (ma non in Italia, in Olanda). Al lavoro svolto dedica un ampio servizio il nuovo numero della rivista Domus, introdotto da un articolo dell´architetto Franco Purini.

Nel frattempo si annuncia l´arrivo di molti soldi, 34 milioni di euro, che dovrebbero interessare tutto il quartiere del Portuense, e non solo Corviale. Provengono dai Pru, Programmi di recupero urbano, nei quali il Comune confida molto, ma che sono oggetto anche di tante discussioni. I Pru sono alimentati in parte con soldi pubblici, ma soprattutto con soldi privati: il Comune autorizza la costruzione di case o di edifici commerciali e, oltre ai normali oneri pagati per le concessioni edilizie, si fa versare altre somme di danaro che servono a finanziare opere pubbliche nelle zone periferiche. È un meccanismo regolato da una legge nazionale. Il Campidoglio ne ha fatto un punto di forza dell´intera sua strategia urbanistica (il nuovo piano regolatore adotta i Pru come un proprio pilastro politico-culturale). Ma in molti quartieri sorgono comitati che protestano: è possibile, si domandano, che il solo modo per avere buoni servizi sia quello di veder crescere altre costruzioni, realizzate dai privati e quindi a costi molto elevati e inaccessibili a chi ha davvero bisogno di una casa?

Corviale è una barra lunga poco meno di un chilometro. Avrebbe dovuto raggiungere la cifra tonda, ma lo impedirono alcuni pali della luce. Si stende su 60 ettari e ospita oltre 6 mila persone. Non è solo un grande edificio di abitazioni. È il frammento di una città lineare che doveva comprendere asili, scuole, negozi, impianti sportivi, bar, ristoranti, un teatro all´aperto sul modello della unité d´habitation immaginata da Le Corbusier e dal grande architetto anche realizzata (a Marsiglia, per esempio). L´edificio sorge isolato su un colle ed è avvolto dal verde della campagna romana, punteggiata di orti. Nelle intenzioni dei progettisti che assecondavano i dettati del piano regolatore, lì avrebbe dovuto fermarsi la città delle palazzine, dell´abusivismo e della speculazione e Corviale sarebbe stato il bastione di Roma, affacciato verso l´agro romano e verso il mare, come le mura ciclopiche di un comune medioevale.

Qualcuno ha fatto notare che la data di nascita di Corviale coincide con quella in cui muore Pier Paolo Pasolini, segnando simbolicamente la fine di una fase epica della periferia romana. L´idea di Mario Fiorentino, l´architetto che dal 1972 al 1974 guidò la schiera di giovani e meno giovani progettisti di Corviale (la realizzazione fu completata nel 1982, l´anno in cui Fiorentino morì), era che l´imponenza fosse il prodotto necessario di un rapporto fra la città e l´immenso spazio della campagna che si spalancava davanti. Il monumentalismo rispondeva anche a un bisogno di case - e di case popolari in particolare - che nei primi anni Settanta era acuto. Corviale è uno dei più importanti prodotti dell´edilizia pubblica avviati a Roma con la legge 167 del 1962. Le previsioni del Comune erano imponenti: un piano varato nel 1964 prevedeva di acquisire quasi cinquemiladuecento ettari di suolo per costruire case che avrebbero ospitato 712 mila abitanti. Uno sforzo enorme per dare case a chi non le aveva, che poi si ridimensionò molto nel corso degli anni e che non si sarebbe mai più ripetuto, lasciando Roma e anche l´Italia senza un patrimonio di abitazioni pubbliche degno di altri paesi europei.

Le dimensioni di Corviale, in specie la quantità enorme di aree comuni che avevano necessità di continue manutenzioni, furono però anche il germe della sua crisi. Contenevano, secondo i suoi critici, la premonizione di un edificio ossessivo, fuori da ogni tessuto urbano, che trasformava la razionalità del suo impianto nell´incubo di un complesso che mirava a essere autosufficiente, coi suoi negozi e le scuole, ma che in fondo era carcerario. Una specie di "istituzione totale". Inoltre, si è detto, Corviale nasceva vecchio, sia dal punto di vista tecnologico, sia perché l´idea di collettività che quell´edificio proponeva stava tramontando proprio allora, mentre si aprivano gli anni Ottanta.

Fiorentino è stato uno dei grandi protagonisti dell´architettura romana del Novecento. Lavorò a molti quartieri Ina-Casa e realizzò il Monumento ai Caduti delle Fosse Ardeatine. Per Corviale, secondo Purini, «si ispirò al movimento moderno, ma anche agli edifici a ballatoio di San Lorenzo, oppure ai grandi complessi di edilizia popolare di via Andrea Doria o di via Sabotino, nel quartiere Prati, o a certo scenografismo alla Giovan Battista Piranesi. Lui aveva una concezione dell´abitare come movimento eroico, voleva che il suo edificio fosse soprattutto una dimostrazione teorica, che non concedeva nulla alla privatezza o all´agio». Corviale presupponeva una specie di comunità che si sarebbe autoregolata, che avrebbe fatto prevalere su quelli individuali gli interessi collettivi. «Ma Fiorentino arrivò fuori tempo massimo», spiega Purini: Corviale fu completato proprio mentre in architettura e altrove si imponeva il postmoderno, che faceva perno sull´individuo e i suoi bisogni.

Corviale è diviso in due corpi che corrono paralleli. Il primo di quattro piani, il secondo di undici. Il quarto piano dell´edificio più alto doveva contenere il suo cuore, la materia collettiva, le sale di riunione, i servizi, ma fu il primo anello che saltò nella catena del progetto. Fu infatti occupato da famiglie che trasformarono abusivamente gli spazi in appartamenti. Cominciarono ex baraccati, sfrattati provenienti dalle borgate più vicine, ma poi si aggiunsero i figli degli assegnatari che crescevano e mettevano su famiglia. Attualmente sono centoventi le famiglie che si sono ritagliate il loro appartamento nei vuoti del quarto piano.

Rotto il primo anello tutto l´impianto prese a degradarsi. Le zone comuni erano vissute come zona di nessuno, quindi luogo di accaparramento per i più forti. Si spacciava, si ricoveravano i motorini rubati. Ma poi la microcriminalità si è assestata sulla media degli altri quartieri di Roma, né più né meno (più alta della media è invece la disoccupazione: quasi il 30 per cento). Come molti edifici di edilizia popolare, Corviale fu costruito con rigide tecniche industriali. Niente tramezzi, ogni stanza è un blocco compatto, prefabbricato, dove già è realizzato lo spazio per la porta e per la finestra. Si dipingeva direttamente sulle pareti, senza intonaco, con scarsissima resistenza al freddo e al caldo. E materiali così hanno iniziato a deperire quasi subito.

Il progetto della Fondazione Olivetti e dell´Osservatorio Nomade arriva dopo anni di dibattiti su cosa farci con questo imponente edificio che pare uscito da un frammento di Metropolis. Cominciò lo stesso Fiorentino, che prima ancora che Corviale fosse terminato restò come spaventato e provò a ingentilirlo. Poi arrivarono le proposte drastiche: buttiamolo giù, gridarono in tempi diversi Paolo Portoghesi e Massimiliano Fuksas. Il Comune si è sempre opposto e il sindaco Walter Veltroni reagì con durezza quando, un anno fa, fu il ministero per i Beni Culturali a inserire Corviale in un elenco di "ecomostri" da demolire.

L´Osservatorio Nomade ha avviato il lavoro due anni fa, con un finanziamento di 33 mila euro. Ha affittato un appartamento nell´edificio e alcuni architetti ci si sono installati per osservare da dentro come era fatto e come gli abitanti lo avevano nel tempo trasformato, piegando l´incombente rigidità delle sue forme. Hanno indagato, per esempio, nel mistero dei settantaquattro ascensori, la gran parte dei quali rotti e per riparare i quali era necessario chiamare la ditta di manutenzione che aveva sede a Salerno. Quando qualcuno restava chiuso dentro, arrivavano i vigili del fuoco e per liberarlo scassavano le porte che nessuno aggiustava.

L´idea che ha animato il progetto è stata quella di non precipitare dall´alto una fredda ristrutturazione architettonica, ma di ridisegnare gli spazi insieme a chi li abita. «Corviale è una grande macchina di cui nessuno possiede il libretto di istruzioni», spiega Lorenzo Romito, architetto che insegna a Venezia, fra gli animatori dell´Osservatorio Nomade. Una delle prime iniziative è stata TeleCorviale, una tv di condominio che tutti i giorni trasmette una piccola striscia di informazioni da e per gli abitanti, quasi si volesse scardinare il marchio di irrimediabile marginalità costruito intorno a loro. Poi sono arrivati artisti, installatori, musicisti.

Fra le soluzioni architettoniche, il progetto prevede di trasformare in abitazioni regolari le abitazioni occupate, colorando d´arancione, di blu, di verde e di bianco tutta la fascia esterna del quarto piano. Verrebbe poi adattata una vecchia idea dell´Ater, quella di dividere verticalmente Corviale, in maniera da avere tanti condomini e non più un unico, continuo spazio orizzontale. Si dovrebbe intervenire sui ballatoi, che corrono lungo tutto l´edificio e sul quale si affacciano gli ingressi. In molti punti sono stati chiusi con cancellate dagli stessi abitanti, un po´ per proteggersi un po´ per custodire un minimo di privacy, e così questo grande percorso ha perso il carattere di luogo collettivo che era invece nelle intenzioni di Fiorentino. Secondo i progettisti molte di queste divisioni possono essere conservate, ma anche trasformate in giardini pensili. Un intervento è previsto all´esterno degli edifici, sulla lunga striscia di orti che hanno addomesticato la campagna e che potrebbero essere distribuiti meglio, consentendo il passaggio fra l´uno e l´altro.

Aggiustamenti, dunque, niente che sconvolga la struttura. Un lavoro di cuci e scuci, molto rispettoso di cosa Corviale nel frattempo è diventato. Ma che non soddisfa un architetto come Purini, per il quale Corviale «è l´opera più importante realizzata a Roma in tutti gli anni Settanta e una delle architetture più significative della produzione mondiale di quegli anni». Per Purini i progettisti dell´Osservatorio Nomade avrebbero puntato «su un´estetica del degrado». Corviale, secondo Purini, ha un solo problema: quello di essere portato a termine, seguendo le indicazioni di Fiorentino. Vale a dire liberare il quarto piano da coloro che lo occupano e installare lì i servizi che l´idea originaria prevedeva. Non solo abitazioni, quindi: «Oggi ci vedrei case dello studente, residenze per anziani, uffici pubblici, sedi universitarie, persino centri sociali», prosegue l´architetto.

Il lungo lavoro di ascolto, come lo chiamano all´Osservatorio Nomade, è concluso. E anche se continuano le discussioni su cosa diventerà Corviale, il pallino torna nelle mani di chi deve investire sul futuro di quello che Purini chiama «un gigantesco transatlantico orientato tra le ondulazioni del suolo romano, come il resto di una scenografia felliniana».

I disordini a Parigi hanno una causa ben precisa. E il nome e il cognome di questa causa è Jacques Chirac. È questo il parere di Sir Peter Hall, esperto di sviluppo urbano dell'University College di Londra. A Berna, dove gli è stato conferito il prestigioso Premio Balzan 2005 dalla omonima Fondazione italo-svizzera, ha cercato di spiegare che cosa sta succedendo alle periferie francesi in rivolta. Il premio, di 650mila euro, andrà metà al ricercatore e metà a nuovi progetti di ricerca che sta mettendo in atto. Oltre a Hall, sono stati premiati anche Peter e Rosemary Grant per i loro studi sull'evoluzione, Lothar Ledderose, storico dell'arte cinese e giapponese, e Russel J. Hemley e Ho kwang Mao per lo studio della fisica dei minerali.

Professor Hall, perché Parigi è in fiamme?

«Il problema affonda le sue radici negli anni Settanta, quando Jacques Chirac era il sindaco della capitale francese. In quel periodo, è stata seguita una politica in un certo senso opposta alla linea di sviluppo delle metropoli. Grazie alla rivoluzione nei trasporti le città si sono infatti diffuse sul territorio. E non necessariamente i sobborghi o le periferie sono diventate aree depresse, basti pensare a quanto successo ai sobborghi delle città americane diventati dimora della classe media. Le politiche messe in atto da Chirac invece hanno concentrato nei quartieri centrali di Parigi la classe media, respingendo in casermoni progettati negli anni Sessanta gli immigrati».

Si tratta di una politica che è stata seguita anche da altri paesi?

«In un certo senso sì e questo mi preoccupa un po'. In molte città europee, o quasi in tutte, si assiste a questo processo di “centrificazione”, cioè di concentrazione nei cuori urbani storici delle classi medie o di quelle a reddito più elevato. Del resto, molti amministratori hanno investito sul miglioramento dei centri storici, lasciando da parte le periferie. E questo, ripeto, andando contro un trend di sviluppo delle città che a partire dalla rivoluzione industriale punta decisamente a ridurre la loro densità abitativa, determinando una diffusione della popolazione su un vasto territorio».

Ritiene che questo possa essere anche un problema italiano?

«Per rispondere a questa domanda devo anzitutto premettere che non ho affrontato specificatamente lo studio dell'evoluzione delle città italiane, per quanto me ne dispiaccia molto. Però credo che quanto successo in Francia possa diventare un problema un po' dappertutto. E il motivo è molto semplice: si tratta di un problema di integrazione delle popolazioni immigrate che in gran parte sono di religione islamica. Si tratta di persone che generalmente hanno un background culturale di tipo contadino e quindi integrarle in città è particolarmente difficile. Il problema poi è di matrice socio-economica. Queste persone hanno la capacità di svolgere dei lavori dove è richiesto un basso livello di istruzione, lavori che possiamo definire in un certo senso muscolari. Un po' come quando gli immigrati italiani andavano in America e lavoravano alla costruzione delle infrastrutture. Buona parte della metropolitana di New York è stata scavata da loro. Oggi però nelle economie post-industriali questo tipo di lavoro trova sempre meno sbocchi. Viviamo in una società dominata dall'informazione. Quindi i muscoli contano meno di quello che contavano una volta e il lavoro di queste persone non solo conta poco, ma anche trova ben pochi sbocchi. Mentre gli immigrati di seconda generazione potrebbero autoghettizzarsi, visto che vivere in centro è spesso al di sopra delle loro possibilità. Si tratta di un problema anche italiano».

Quindi come possiamo risolvere il problema della loro integrazione?

«Molto semplicemente attraverso l'istruzione. Si tratta di un'arma molto potente che consentirebbe a questi immigrati di acquisire le capacità necessarie per inserirsi a pieno titolo nella nostra società. E chiaramente bisogna evitare di ghettizzarli in certe zone urbane specifiche».

Che cosa c'è nel futuro delle città europee?

«È quello che voglio studiare con i soldi del premio Balzan. C'è soprattutto un punto che intendo esplorare a fondo e cioè perché alcune città diventano motore di sviluppo per un'intera regione urbana (ad esempio Londra nel Sud Est dell'Inghilterra) e perché altre, come Parigi, si chiudono su loro stesse. Credo che il futuro delle città europee possa andare nella direzione di Londra, ma sto cercando ancora di capire quali possano essere i meccanismi che favoriscono un tipo di evoluzione piuttosto che un altro».

Una volta, all’inizio, la città era un dispositivo simbolico che serviva a tenere insieme il cielo e la terra, a proiettare la regola celeste su quella terrestre, e i suoi abitanti potevano sentirsi intimamente inseriti nel cosmo, perché sempre in grado di decifrarne il significato: gli antichi latini ancora orientavano ad esempio le due principali vie urbane, fra loro ortogonali, in modo da essere parallele l’una all’asse intorno a cui ruotava il sole e l’altra al cammino di quest’ultimo, sicché passeggiando ne seguivano il corso, ne riprendevano consapevolmente il moto. Così la città, prodotto del rito, traduceva il metafisico in fisico, e poiché la sua struttura era il riflesso di qualcosa che la sovrastava, la distinzione tra centro e periferia era assolutamente secondaria e riguardava il suo funzionamento, non la coscienza di chi la popolava. La religione (che appunto significa tenere insieme) agiva in senso orizzontale oltre che verticale, assicurando solidarietà all’intero corpo urbano. Tale città non esiste più da un pezzo, e proprio mentre nei giorni scorsi Parigi andava a fuoco, a Ginevra (e non si tratta di un caso) l’Unione Internazionale delle Comunicazioni discuteva se voltare definitivamente le spalle al cosmo e al suo ordine, se passare dal tempo astronomico a quello atomico, se cioè continuare a scandire il tempo in base alla rotazione terrestre oppure in base alle più precise ma molto più astratte frenetiche vibrazioni degli atomi del cesio, seguendo le quali tra due o tre migliaia d’anni potremmo vedere il sole tramontare quando adesso è mezzogiorno. Difficile immaginare un cambiamento più letteralmente epocale di quello appena richiamato. Per chi (come i giovani delle banlieues) non è direttamente coinvolto nello sviluppo delle telecomunicazioni e dei satelliti, nella crescita delle transazioni finanziarie e delle reti energetiche, esso si configura come un autentico esproprio del tempo e del fondamentale rapporto con tutto quel che ci circonda: una sorta di alienazione antropologica primaria, sulle cui conseguenze nessuno è in grado di avanzare previsioni, ma il cui inconsapevole riflesso è forse già presente in quel che sta accadendo, nella violenza di cui le città sono attualmente teatro.

Alla città del sole succede quella degli uomini, che dal VI secolo a. C. in poi inizia ad organizzarsi secondo la geometria, in funzione di un’unica interna misura, al cui orizzonte si staglia l’equivalenza tra città e immagine cartografica della città. Per Platone la città giusta è quella che realizza il modello dell’uguaglianza geometrica, in cui le abitazioni e i campi di ogni singolo cittadino sono complessivamente disposti in maniera da trovarsi esattamente alla stessa distanza media dal centro rispetto a quella delle abitazioni e dei campi di tutti gli altri. Attenti: la giustizia qui ha un significato politico, non sociale. La società, con tutte le due diseguaglianze, restava quella che era: le donne, gli schiavi, gli stranieri erano esclusi dall’assemblea degli uguali, dei detentori dei diritti politici. Ma accanto alla società nasceva un altro livello, ad essa sovrapposto, al cui interno la dipendenza dai vincoli sociali era eliminata, e i nobili e i semplici cittadini (maschi ed abbienti) erano per la prima volta tutti uguali, a dispetto della loro diseguaglianza. Come ha spiegato Hannah Arendt, nel recarsi dalla propria abitazione alla piazza, luogo dell’esercizio dei diritti connessi alla cittadinanza, gli ateniesi dovevano ogni volta valicare un abisso, sebbene il cammino fosse assolutamente piano: essi dovevano in realtà salire e ridiscendere, pur restando la stessa persona, l’incolmabile dislivello tra differenza sociale e uguaglianza politica. Da Aristotele, allievo di Platone, fino a Giovanni Botero che nel 1588 avvia la moderna riflessione teorica sulla natura urbana, la città resta comunque, con le parole di quest’ultimo, «una ragunanza di huomini, ridotti insieme per vivere felicemente»: essa non è mai considerata una cosa ma un complesso di relazioni interpersonali indirizzate verso un fine collettivamente condiviso, ed è proprio tale generale condivisione a garantirne l’omogeneità.

Tra Sei e Settecento il senso dell’apparato cittadino però cambia, e alla città degli uomini succede fino in fondo quella della mappa. Si apra l’ Encyclopédie degli illuministi: la città è definita come un «insieme di più case disposte lungo le strade e circondate da un elemento comune che di norma sono mura e fossati», anzi essa è, più precisamente, «una cinta muraria che racchiude quartieri, strade, piazze pubbliche e altri edifici». Per la prima volta la città diventa per tal verso una cosa, composta da un complesso di oggetti: gli abitanti spariscono, come se evacuati, ed essa si riduce soltanto a quel che di essa può rappresentarsi su una carta geografica, a ciò che di essa resta come immagine topografica. Ne consegue che il principio dell’uguaglianza geometrica diventa al suo interno onnipervasivo, sicché non riguarda più soltanto il piano politico, come già nella polis classica, ma si estende (in forma di rivoluzione) anche a quello sociale. Insomma: l’ egalité dei cittadini rivendicata a suo tempo con la presa della Bastiglia è esattamente quella dei punti all’interno di una estensione geometrica, deriva da essa.

È proprio la rivendicazione di tale uguaglianza ad infiammare adesso i sobborghi delle città francesi, assumendo la forma geometrica dell’opposizione tra centro e periferia, la stessa indotta dalla moderna riduzione della formazione urbana (e del suo concetto) a puro meccanismo spaziale, regolato cioè soltanto da una logica metrica lineare standard. Già Gramsci spiegava, dal carcere, come il fordismo si fondasse sull’inclusione della città, e in particolare del suo sistema di trasporti, all’interno della produzione stessa. E più di recente David Harvey ha mostrato come difficilmente nel dopoguerra il capitalismo avrebbe potuto sopravvivere senza l’intervento dello stato nella gestione delle politiche fiscali e monetarie in grado di incentivare l’urbanizzazione dal lato della domanda, e risolvere così il problema della disoccupazione. Di qui la smisurata crescita delle periferie, che ha trasformato la costruzione della città in un gigantesco artefatto per la redistribuzione dei redditi. A farvi caso spazio e moneta agiscono alla stessa maniera: ambedue funzionano come un’astrazione concreta, impongono esterne e omogenee misure di valore su tutti gli aspetti della vita umana, riducono l’infinita diversità del reale ad un’unica comparabile dimensione e mascherano la natura soggettiva delle relazioni umane con l’oggettività delle leggi (di mercato la moneta, geometriche lo spazio). Lo spazio è perciò la forma territoriale della moneta, e i recentissimi tumulti francesi proprio questo alla fine segnalano: la crisi della spazializzazione del territorio, delle politiche di gestione fondate sulla riduzione dei valori locali sotto il segno dell’equivalenza generale. È esattamente questo, a farvi caso, il significato autentico dell’utopia di Moro: il sogno di un paese in cui tra luogo e spazio sia possibile la conciliazione, la coesistenza, e in cui perciò il contrasto tra periferia e centro non si conosce.

Utopia è rimasta un sogno ma, come su questo giornale l’altro giorno spiegava Peter Hall, le periferie non sono tutte uguali. Cominciamo dunque a riconoscerle, a tentare di spiegarne le differenze, a distinguerle e a dar loro un senso autentico, come verso la fine della sua vita Foucault voleva. Trent’anni fa Henri Lefebvre ha spiegato La produzione sociale dello spazio. Si tratta adesso di fare i conti con la produzione spaziale della società.

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Berlusconi e la casa Da Fanfani a Milano Quattro

A volte negli articoli sui problemi di oggi c’è la consapevolezza dello spessore dei problemi. Come in questo, da il manifesto del 13 novembre 2005

Zero virgola due. La nuova linea ridens del «più case per tutti» si infrange subito su un numero piccolo, piccolissimo: 0,2%, la percentuale sul Pil della spesa pubblica italiana per gli alloggi sociali. La media europea è del 3,8 per cento. Ma a Berlusconi i parametri europei, si sa, non piacciono molto. Meglio allora fare il confronto con quelli dell'amico Blair: 7%. I dati non sono però recentissimi. Risalgono al '99, piena era dell'Ulivo, e vengono da lontano. Così come sono storici i dati dell'altra anomalia italiana: 71,4 famiglie su 100 proprietarie della casa in cui vivono contro 28,6 in affitto «o altro». Che lo slogan di Berlusconi - «diventa anche tu proprietario» - sia stato di fatto il pilastro della non-politica della casa in Italia dagli anni Ottanta è questione vecchia. La novità, fiutata da Berlusconi che ci si è fiondato sopra con l'abituale mix di populismo e marketing, è che quel 28-30% di «affitto o altro» non ce la fa più. Sta per esplodere, e proprio sotto elezioni. Il boom dei valori immobiliari, quello delle nuove famiglie, gli arrivi dall'estero, i cambiamenti delle città stanno creando un mix insostenibile. I segnali della tempesta imminente vengono da ogni dove: dal presidente dell'XI Municipio di Roma, il nostro Sandro Medici, che avvia le requisizioni delle case sfitte come dalle pagine confindustriali del Sole 24 ore, dove è apparsa un'evocazione-rimpianto del piano-case di Fanfani, a firma dello storico Valerio Castronovo.

Dunque, in archivio il «meno tasse», arriva il «più case». Come, quando, perché e per chi, (non) ce lo diranno i prossimi mesi. I cinquantadue mesi di governo Berlusconi già passati invece ci possono dire cosa è stato fatto finora.

Nei primi cento giorni del governo Berlusconi II, oltre alle urgenze personali (rogatorie, falsi in bilancio, etc), qualcosa sulla casa c'è. Da un lato, le case che sono nei grandi patrimoni che passano da una generazione all'altra vengono - insieme a tutti gli altri elementi del grande patrimonio - esentate da quel piccolo residuo di imposta di successione che c'era. Dall'altro, si avvia la grande cartolarizzazione degli immobili degli enti previdenziali pubblici: 27.251 unità immobiliari subito con Scip 1, più altre 62.880 che arriveranno poi con Scip 2. La vendita delle case degli enti continua nel solco della politica «tutti proprietari» (anche se parecchi degli inquilini non possono permettersi di diventarlo e migliaia di famiglie entrano in emergenza) e riduce ulteriormente il patrimonio abitativo pubblico, che già dal '91 al 2001 era sceso da 1.135.000 a 973.000 unità. Non parliamo di quello dell'edilizia sociale e popolare - gli ex-Iacp - anch'essa in crollo; ma di quello delle case che gli enti pubblici dovevano detenere come riserva tecnica di garanzia e che davano in affitto a prezzi più o meno calmierati, con procedure più o meno trasparenti. Insomma, un piccolo cuscinetto d'affitto che adesso è spezzettato in tante proprietà individuali. Nel frattempo sono arrivate sul mercato della proprietà anche altre migliaia di abitazioni in affitto: quelle delle assicurazioni, delle banche, di casse di categoria, con gli inquilini ancor meno garantiti di quelli della Scip.

Negli stessi anni, altra traccia di politica per la casa non c'è, se si toglie il graduale e crescente taglio delle risorse ai comuni, in virtù del quale le grandi città hanno a loro volta tagliato i fondi di sostegno alle famiglie in affitto. Ma nel mondo e in Europa si gonfia la bolla immobiliare, che da noi non ha niente da invidiare agli altri: 69% di aumento di valori (reali) immobiliari in sette anni, compravendite che marciano a passo di carica (erano 690mila all'anno nel 2000, sono state 804mila nel 2004, solo per il settore residenziale). Comprano e vendono tutti, in molti indebitandosi fino al collo: già al settembre 2003 l'importo dei mutui-casa concessi dalle banche è a 151.721 milioni di euro, a metà 2004 è di 176.000 e rotti. L'Europa dà una mano: con il calo dei tassi di interesse, pochissimo usato dalle imprese per investire ma moltissimo usato (da famiglie e imprese) per comprare immobili. E Tremonti dà un'altra mano, con lo scudo fiscale che fa rientrare i capitali illecitamente detenuti all'estero, la gran parte dei quali va a finire nel mattone.

Una redistribuzione imponente avviene in Italia, mentre il parlamento esamina una riforma urbanistica che dà ai proprietari fondiari e ai palazzinari il diritto di sedersi al tavolo dove si scrivono i piani regolatori delle città. Sul trionfo della rendita emerge anche una nuova classe, diciamo così, «dirigente», la punta dell'iceberg dei miracolati del mattone: sono i nuovi poteri, che si mettono poi nei guai con le note vicende delle scalate a banche e assicurazioni e giornali. Ma questa è un'altra storia, che con Berlusconi non c'entra niente (se non per il tramite di Livolsi, suo grand commis). Mentre quel che resta della bolla sono i prezzi: delle case in proprietà, inaccessibili per «i poveri», ossia chi vive solo del suo normale reddito e non ha patrimoni alle spalle; e di quelle in affitto, altrettanto inaccessibili. Ma restano anche fior di patrimoni accumulati in cerca di nuovi affari: magari una Milano Quattro per poveracci, una bella banlieue.

Nota: questo testo è la versione pubblicata nel volume collettivo La Grande Ricostruzione, Donzelli 2001, a cura di Paola Di Biagi. Una versione più lunga, che copre anche alcuni temi del secondo settennio del Piano, è stata pubblicata su Storia Urbana, n. 90, 2000. Qui, per ovvi motivi di spazio, ho omesso note e riferimenti bibliografici (f.b.)

Origini

Nel 1930 un gruppo di studenti di economia dell’Università Cattolica di Milano sta sperimentando un curioso metodo di ricerca sul campo, che coniuga felicemente carità cristiana e rigore scientifico. Coordinati da un assistente poco più anziano di loro, i giovani visitano le abitazioni dei poveri assistiti dall’opera San Vincenzo De’ Paoli, e oltre ad offrire aiuto chiedono informazioni sulla famiglia, il reddito, la salute, lo stato dell’abitazione, l’affollamento delle stanze. E’ un’indagine questionaria accurata, e i dati raccolti ed elaborati saranno presentati l’anno successivo come relazione al Congresso internazionale di demografia di Roma. Il relatore è l’appena ventitreenne assistente della Cattolica che aveva coordinato la ricerca: Amintore Fanfani. I risultati dello studio indicano che “causa precipua dell'affollamento è la miseria, la quale deriva dalla sproporzione fra entrate familiari - sia pure integrate dal periodico soccorso delle Opere di Carità - ed uscite, sulle quali non poco gravano la pigione di casa e le malattie”.

Studi come questo si collocano coerentemente nel dibattito degli anni trenta sulla casa economica e le politiche sociali. Anche se la produzione di case è ben al di sotto del fabbisogno, si sta instaurando un circolo virtuoso tra la cultura degli architetti e l’azione degli Istituti case popolari, presieduti spesso da personalità di grande rilievo politico e culturale, come Giuseppe Gorla a Milano, o Alberto Calza Bini a Roma. Sarà proprio Calza Bini, dopo l’approvazione del Testo Unico sull’edilizia popolare del 1938, a proporre una sostanziale innovazione nel settore, considerando “ormai maturo l’intervento delle classi lavoratrici e dei datori di lavoro per il finanziamento della casa popolare”. E’, in nuce, il principio alla base del piano Ina-Casa.

Ormai affermato professore di economia, nel 1942 Amintore Fanfani pubblica un volumetto di riflessioni sul problema della povertà, dove torna la centralità della questione abitativa: come momento di riconoscibilità del nucleo familiare, come potenziale luogo di letizia e fede, pronto però a trasformarsi in focolaio di malattie e immoralità quando la miseria irrompe nella vita quotidiana. Che fare? Fanfani non ha dubbi: la carità cristiana dovrà sempre essere alla base di qualunque azione, individuale o sociale, ma può essere molto aiutata da grandi piani di azione, che sappiano ad esempio coniugare interventi sul reddito, sulla salute, sulla casa: “Quando osservo le belle case moderne tutte dotate di servizi meravigliosi, spesso doppi e tripli [...] vedo in ciò un progresso che mi piacerebbe universalizzato; ma non posso restare dal domandarmi se chi ha pensato tanto bene ai propri comodi ha in parte provveduto [[...]] alle necessità di chi non ha casa”.

Il tema della casa popolare è, ancora al centro del dibattito al Convegno nazionale sulla ricostruzione edilizia nel 1945 come intreccio di: carenza di vani pregressa; arretratezza del settore edilizio; stasi della produzione; edifici distrutti dai bombardamenti; carenza di materie prime; crisi economica. Un piano di edilizia sociale dovrebbe programmare la costruzione di 18.000.000 di vani all’interno di un piano economico, urbanistico e in definitiva di una grande scelta di mutamento politico, che comprenda decisioni ad esempio sulla questione dei suoli, o della politica industriale.

Piero Bottoni presenta un piano per dare La casa a chi lavora, superando la logica degli Istituti delle case popolari di epoca fascista, in un quadro di nazionalizzazione e collettivizzazione: “come i lavoratori tendono a diventare compartecipi degli utili, ma non comproprietari delle aziende nazionalizzate, così essi devono divenire utenti, ma non proprietari delle case socializzate”. Dal punto di vista economico, il piano dovrebbe poggiare su un Istituto di Assicurazione sociale per la casa; ogni lavoratore vedrebbe costituita una assicurazione per la casa, con un contributo analogo a quella per gli infortuni; organizzativamente, la struttura dovrebbe basarsi su una entità centrale gestore dei fondi, e su strutture tecniche decentrate per la progettazione e realizzazione.

Oltre la questione edilizia, emerge anche quella urbanistica. Francesco Vito, economista cattolico, maestro e collega all’Università di Amintore Fanfani, interviene sul tema della demanializzazione delle aree fabbricabili. In dissenso con alcune ipotesi “di sinistra”, Vito si propone però come possibile mediatore verso le posizioni più radicalmente liberiste: “la demanializzazione di tutte le aree fabbricabili deve essere eliminata, anzi deve al più presto essere assicurato il pubblico che a piani di questo genere non si vuole pensare, d’altra parte [...] Io vorrei invitare i sostenitori dell’iniziativa privata [...] a non voler irrigidirsi nella loro posizione, ed a voler riconoscere la necessità dell’orientamento sociale”.

Dopo le elezioni del 18 aprile 1948, Amintore Fanfani è confermato Ministro del lavoro nel terzo governo De Gasperi. Le elezioni non erano state vinte con un programma semplicemente conservatore, e “le riforme rimasero un momento fondamentale del dibattito politico”. Per Fanfani questo clima è ideale per lanciare il suo piano: “non una politica del lavoro di ampio respiro, [...] ma perlomeno una iniziativa concreta: un piano per la costruzione di case per i lavoratori”. A poche settimane dalla vittoria elettorale si avviano parallelamente l’ iter parlamentare di quello che è già il più visibile dei progetti governativi.

Nella seduta del 12 luglio alla Camera, Fanfani presenta i Provvedimenti per incrementare l’occupazione operaia, agevolando la costruzione di case per i lavoratori, un programma settennale in cui si legano interventi atti a una politica di piena occupazione, interventi tesi ad alleviare la crisi degli alloggi, e contemporaneamente a rivitalizzare per un certo periodo e con continuità l’intero sistema economico nazionale. Dato che solo una piccola parte dei lavoratori beneficerà degli alloggi così realizzati, si prevede allo scadere del settennio un piano venticinquennale di restituzione dei buoni-casa ai non assegnatari. All’articolo 10 il disegno di legge recita “Le estrazioni avranno luogo [...] nella ricorrenza della festa del lavoro. La consegna degli alloggi avverrà normalmente nella ricorrenza della festa della Repubblica”.

Proprio sul criterio di sorteggio, si focalizza subito il dibattito in Commissione, con il relatore di maggioranza Mariano Rumor favorevole, contrapposto al relatore di minoranza, Giuseppe Di Vittorio. L’opposizione ritiene anche che debbano essere cercate fonti di finanziamento alternative a quella della trattenuta obbligatoria, ma soprattutto chiede una assegnazione “ secondo criteri valutativi delle condizioni del bisogno familiare”. Nel passaggio al Senato, dicembre 1948, sarà abolita la logica del sorteggio, e si ridurrà al 50% la quota degli alloggi da assegnare in proprietà.

Parallelamente all’ iter istituzionale, sul Piano Fanfani si sviluppa un ampio dibattito. Favorevole naturalmente il mondo vicino alla Democrazia cristiana, come “Operare”, rivista dei quadri dirigenti e imprenditoriali cattolici, che sostiene l’inserimento del piano in un più vasto programma di rilancio industriale, e curiosamente suggerisce di “iniziare la costruzione delle case prima della raccolta dei contributi, per creare in anticipo una atmosfera di maggior consenso e fiducia”. Emerge, evidente, la questione dell’immagine, del consenso, del forte ruolo di azione dimostrativa già assunto dal piano in fase di elaborazione. Del resto anche dai commenti favorevoli emerge l’obiettiva inadeguatezza del programma ad avviare davvero a soluzione i problemi dell’occupazione e della casa: bene il piano Fanfani, ma “non si devono ad oggi escludere altre forme di intervento statale dirette ad affrontare il problema della casa con visione realistica e con mezzi adeguati”.

Ci si chiede anche quale possa essere la reazione di un lavoratore che vede il proprio magro salario sottoposto a prelievo forzoso, con la prospettiva nel migliore dei casi “di riscuoterne il cumulo forsanche a sessantatre anni o dal miraggio di diventare, tra sessantatre e settanta anni, proprietario d’un ignoto alloggio a Girgenti mentr’egli vive a Torino”. Continuerà, questo lavoratore, a sostenere il governo e le sue politiche? Forse sarebbe meglio lasciare la costruzione di case all’iniziativa privata, con un risparmio non più forzoso ma volontario, tenendo conto anche del fatto che alla nuova occupazione creata dalle trattenute, si contrapporrebbe comunque la nuova disoccupazione generata dalla conseguente contrazione dei consumi. In definitiva “non è col piano Fanfani che viene risolta la suprema esigenza postulata da milioni e milioni di italiani, che anelano quattro mura proprie per sottrarsi a speculazioni ignobili e ritrovare la pace e la serenità domestica”, ma attraverso un intervento dello Stato che metta in condizione la libera impresa e il libero risparmio di realizzare abitazioni a prezzo accessibile. In conclusione “ognuno dovrebbe sentire la dignità e l’orgoglio di provvedere alla costruzione della propria casa [...] senza pretendere a aspettare interventi governativi, che applicati alla generalità sarebbero disastrosi per le finanze dello Stato”.

Padre Agostino Gemelli invita a pregare per la riuscita del piano, e Francesco Vito più concretamente liquida le proposte alternative della sinistra, per una ricostruzione programmata: “piuttosto che baloccarsi con progetti utopistici, meglio valeva affrontare subito il problema, incoraggiando in tutti i modi le costruzioni”.

Sarcastico il commento dell’opposizione comunista di fronte all’“incredibile parto della fantasia del prof. Fanfani”. Fingere di promuovere l’occupazione e la costruzione di case è operazione “socialdemagogica”, che produrrà al massimo un “grosso e dispendiosissimo carrozzone parastatale finanziato dal risparmio forzoso dei lavoratori”.

Nel febbraio del 1949 il piano conclude l’ iter parlamentare, con tre importanti modifiche rispetto al progetto originario: la quota del 50% di alloggi in affitto; il criterio di assegnazione non più a sorteggio ma secondo graduatorie di merito; il piano di finanziamento e le relative quote di contributi. L’opposizione riconosce i miglioramenti, ma richiede alcune modifiche strutturali, comunque respinte. Il tono del dibattito è ben riassunto da una battuta: “Questo disegno di legge [...] è controproducente; viene ad interferire come un corpo estraneo in tutto il problema delle costruzioni edilizie [...] Di rospi ve ne sono di due categorie: vi sono quelli che si mettono verticalmente - e sono facili ad ingoiare - e vi sono quelli che si mettono di traverso nell’esofago, sicché diventa una cosa impossibile trangugiarli. Il piano in esame è di questa seconda categoria: è un rospo difficilmente trangugiabile! Una voce al centro. Ma noi abbiamo lo stomaco buono!”. Il relatore di maggioranza, Mariano Rumor, ricorda a chi non se ne fosse accorto che la fine di febbraio è anche la fine dell’inverno: “Ormai la stagione delle costruzioni è alle porte, il bisogno c’è [[...]] E’ per questo che noi invitiamo l’opposizione a farsi comprensiva e ad aiutarci a fare di questa legge uno strumento di lavoro per i lavoratori italiani ( applausi al centro e a destra)”.



Operatività

La “macchina” del piano Fanfani inizia subito a marciare a pieno regime. In poche settimane, dopo l’approvazione, si costituiscono i due enti deliberante ed operativo - Il Comitato di attuazione e la Gestione Ina-Casa - si emanano i regolamenti, si articolano i rapporti con le stazioni appaltanti e con il mondo professionale preposto alla redazione dei progetti. Il primo cartello segnalante l’apertura di un cantiere Ina-Casa, con un investimento di 36 milioni per 18 alloggi, è alzato a Colleferro, in provincia di Roma, già nel luglio 1949: è solo la punta di un iceberg programmatorio e attuativo, che a partire da una struttura centrale leggera riesce a coordinare il sistema a rete decentrato, sfruttando al meglio le peculiarità italiane dell’impresa artigianale, dello studio professionale, anziché creare ex novo grandi apparati. Riemergono elementi alla base delle riflessioni di Fanfani nei Colloqui sui poveri: piani tecnicamente ineccepibili, ma nello stesso tempo in grado di dialogare personalmente con tutti i soggetti coinvolti. Gli architetti chiamati a redigere i progetti dovranno soddisfare i “bisogni spirituali e materiali dell’uomo, dell’uomo reale e non di un essere astratto: dell’uomo, cioè, che non ama e non comprende le ripetizioni infinite e monotone dello stesso tipo di abitazione fra le quali non distingue la propria”. E’ l’esatto opposto di quanto l’immaginario collettivo identifica nell’accezione di “casa popolare”: un oggetto d’uso, un servizio, ma sempre molto lontano da qualcosa in cui la famiglia italiana, di radice e cultura contadina, possa identificarsi. Nemmeno le opinioni correnti dei ceti medi e della borghesia (il cui consenso pure è ricercato da Fanfani) sembrano scostarsi molto da questa idea. Ne L’Orologio di Carlo Levi, il quartiere Garbatella è descritto come “architettura [...] fatta con boria e disprezzo, per un popolo considerato inferiore [[...] perché ci viva dentro tutte le sue povere ore, nel modo più scomodo e doloroso”. A ricomporre questa frattura tra architetti e immaginario collettivo, i progettisti dell’Ina-Casa sono invitati implicitamente ad un approccio, per dirla con il Fanfani del 1942, di Colloquio con la committenza.

I critici individuano abbastanza chiaramente come il piano somigli molto ad un puro programma di creazione del consenso, di cui l’enorme aspettativa di proprietà della casa costituiscono il cuore, e l’incremento occupazionale, e la costruzione di case, solo la facciata. Di più. Il governo si sta creando con il denaro di tutti i contribuenti una base di piccoli proprietari: “ La metà del piano Fanfani, così come stato approvato, costituisce un fortissimo regalo non necessario fatto a una minoranza, e non la più bisognosa, coi denari di tutti, e quindi con danno della generalità”.

Anche commentatori non pregiudizialmente critici iniziano a porsi alcune questioni sulla sua natura e i suoi obiettivi reali: ha al centro l’occupazione, oppure la costruzione di case? “combattere la disoccupazione costruendo case là dove queste sono meno necessarie [...] avrebbe sì risolto la crisi delle abitazioni in alcuni comuni, ma avrebbe ritardato la risoluzione del problema in tutto il paese. La lotta quindi alla disoccupazione [...] non costituisce il motivo principale del piano ma piuttosto una sua conseguenza. Se così è, la finalità principale del piano è la costruzione di case”. Si stigmatizza come la portata del piano sia stata gonfiata nel periodo antecedente l’approvazione, sia sul versante dei posti di lavoro che su quello della costruzione di case, mettendo in ombra l’attività del Ministero dei Lavori pubblici, sede competente per gli interventi nel settore. Dal canto suo l’opposizione di sinistra, ottenendo il 50% degli alloggi in locazione, non riesce a modificare l’idea di fondo della legge, e la sua capacità di entrare in sinergia con le aspettative della maggioranza dei lavoratori italiani, e men che meno “ad inquadrare l’intervento dell’Ina-Casa in un processo di programmazione dell’offerta pubblica e di controllo dell’espansione urbana”. Il piano si inserisce nei programmi governativi: riforma agraria, provvedimenti per il Mezzogiorno, vari interventi di tipo sociale “per la verità assai frammentari, ma legati ad una dimensione ben presente nell’ideologia democratico-cristiana - il solidarismo - che ispirò quei provvedimenti e altri presi successivamente”. L’Ina-Casa, coinvolge ampi strati di borghesia legata alle professioni. Inizia, soprattutto al sud, l’epoca in cui all’ombra degli investimenti pubblici “Ingegneri, architetti, avvocati e ragionieri, purchè collegati ai nuovi padrini delle città, poterono guardare con gioia ad anni di attività lucrose e di posizioni influenti [...] Per la classe operaia la storia fu naturalmente abbastanza diversa”. Inizia, anche, il “miracolo” italiano, con i suoi costi in termini di migrazioni, squilibri, crisi dell’agricoltura, congestione, sottrazione di risorse ai servizi per investimenti in autostrade. In questo complesso, il piano Fanfani si inserisce senza problemi, con le sue dichiarazioni di praticato localismo, centralità della famiglia e della comunità, di valorizzazione dell’impresa artigiana e dello studio professionale contro la tipizzazione dell’industria e dei think tanks.

Amintore Fanfani, anche se ha quasi subito abbandonato il Ministero del lavoro per altri incarichi, continua a pensare al piano come ad una propria creatura, foriera di immagine pubblica e di consenso. Per la Pasqua dell’Anno Santo 1950, gli viene affidata una “conversazione” radiofonica sul tema quaresimale Opere di misericordia corporale, e ci si può immaginare che molti dei possessori di apparecchi radiofonici, quella sera siano in ascolto, se non altro in assenza di meglio. Il tema scelto da Fanfani è Alloggiare i pellegrini, e dopo qualche divagazione storica, quasi fatalmente, il ministro proponente il piano Ina-Casa si chiede davanti alla vasta platea: chi sono, i pellegrini di oggi? Risposta: i senza casa, le vittime del sovraffollamento, delle distruzioni belliche, della promiscuità forzata. Opera di misericordia corporale, nella società contemporanea, è di conseguenza contribuire all’attuazione del piano Ina-Casa, la cui “idea ispiratrice [...] ed il modo con il quale da tutti sono versati i fondi [...] consente di dire che esso fa accogliere dalla comunità italiana nel suo complesso l’invito cristiano di alloggiare i pellegrini”. Si ricordino allora, che “son [...] avvisati del merito soprannaturale ed aggiuntivo che possono procurarsi ideatori, amministratori, architetti, ingegneri, operai, contribuenti che collaborano alla riuscita di questo piano”. Non è la certezza del Paradiso, ma ci manca poco.

Ancora nel 1950 Fanfani tratta su Operare il tema del rapporto fra disoccupazione, stabilità sociale, intervento pubblico nell’economia. Emerge, l’idea che la lotta alla disoccupazione non possa essere affrontata con politiche di lavori pubblici tradizionali, se essi non sono tesi a ricostruire un tessuto senza il quale “il disoccupato fatalmente è candidato alla sovversione. Fatalmente”. Tra i vari rimedi citati a questo proposito dal professor Fanfani, quello sperimentato in una impresa privata, che con incentivi economici convince le lavoratrici a tornare casalinghe, liberando posti di lavoro che saranno occupati da capifamiglia maschi. Come non paragonare, questo singolare esempio di incremento occupazione operaia maschile e rafforzamento del focolare domestico, con il circuito virtuoso lavoro-casa-famiglia-società alla base del piano Ina-Casa?

Un circuito virtuoso che, anche cifre alla mano, sembra funzionare: nel dicembre 1949, a soli sei mesi dall’approvazione della legge, inizia a scendere il numero dei disoccupati, da 2.226.290 a 2.055.606. Una variazione lieve, ma a parere di alcuni commentatori significativa dell’inversione di tendenza indotta.

Di diverso avviso l’opposizione di sinistra, che con il Piano del lavoro proposto nel 1950 dalla Cgil indica di nuovo i limiti “strategici” del Piano incremento occupazione operaia: essere un’azione in qualche modo positiva, ma non commisurata alla portata dei problemi aperti, e votata più alla visibilità che alla sostanza. La relazione sul tema specifico della casa nel quadro del Piano del lavoro, è affidata a Irenio Diotallevi e Franco Marescotti, che sin dagli anni trenta con Ordine e destino della casa popolare, si erano imposti come punta avanzata della ricerca e della divulgazione in materia di edilizia economica. L’architettura della loro proposta prende il via dalle considerazioni statistiche di un dei più benevoli critici dell’Ina-Casa, e inquadra i temi del fabbisogno generale, pregresso e futuro definendo una struttura organizzativa entro cui “vengono chiamati direttamente in causa lo Stato, per l’impegno finanziario, la Regione, come specifico organo direttivo, e l’Ente locale come proprietario ed esecutore dei lavori: organismi che per la loro natura ed importanza, si possono considerare come i più atti ad impossessarsi del problema ed a risolverlo, a dare cioè ad ogni famiglia italiana una casa conforme ai suoi bisogni ed al suo libero e pacifico sviluppo”.

E’, quello della Cgil, un ambizioso programma di politica economica per conseguire la piena occupazione, lasciando i ricchi un po’ meno ricchi ma ancora decisamente ricchi, come conclude tra le risate dei presenti Giuseppe Di Vittorio: tanto più ambizioso quanto irrealizzabile, portatore di un progetto di società ben diverso da quello incarnato da Fanfani. Più che un “contropiano”, dunque, un manifesto, un tentativo della sinistra di uscire dall’isolamento politico dopo la sconfitta del 1948.

Alle grandi affermazioni di principio del Piano del lavoro, si contrappone la concretezza e visibilità dell’ormai avviatissimo piano Fanfani: alloggi consegnati, quartieri terminati, e avvio della riflessione da parte degli architetti. Il giudizio dei progettisti in questa prima fase sembra orientato all’ottimismo, e Renato Bonelli si fa portavoce di questo clima sostenendo la scelta del Comitato di attuazione di evitare la progettazione d’ufficio, rivolgendosi alla libera professione, più attenta alle particolarità locali e ai bisogni delle famiglie: “ciò rappresenta [...] rivalutazione della loro figura professionale sotto l’aspetto sociale e tecnico”. Saverio Muratori sottolinea invece la capacità del piano di utilizzare al meglio le potenzialità della cultura architettonica italiana, sia dal punto di vista tecnico-progettuale che nell’organizzazione produttiva e articolazione territoriale. Da un lato, quindi, la Gestione Ina-Casa come organo di coordinamento, garanzia, controllo, stimolo e divulgazione. Dall’altra la rete della libera professione, con la sua capacità di fungere da tramite fra bisogni reali della società e organi istituzionali. In più, “è merito della Gestione avere, contro il malinteso industrialismo del nostro tempo esaltante l’aspetto quantitativo su quello qualitativo”. In definitiva, il ricorso ai liberi professionisti ha portato nei progetti Ina-Casa “elementi che sono essenziali del nostro spirito latino, ossia l’impronta personale del progettista in ogni fabbricato e il carattere ambientale”.

Al 1951 è stata avviata la costruzione di 96.000 alloggi, di cui il 30% terminati, e la metà di questi già abitati, distribuiti in quasi 2.500 comuni, molti di piccole dimensioni, con una capillarità di presenza mai riscontrata in Italia. Questa diluizione territoriale delle realizzazioni, insieme al loro essere un “manifesto” del nuovo modo di abitare, ne enfatizza la visibilità: tutti iniziano a conoscere e riconoscere le "case Fanfani", il loro modo di “offrire ai lavoratori le condizioni per sentirsi veramente a casa propria”. Anche gli emigrati in Europa o in America, sul periodico a loro dedicato, “Italiani nel mondo”, possono leggere di una nazione molto diversa da quella che hanno forzatamente abbandonato, dove ora si può vivere in abitazioni “con caratteristiche architettoniche e funzionali di tono elevato, tali da favorire un elevamento del livello sociale dei locatari”. Oltre le celebrazioni, parlano comunque le cifre. Solo nel 1950-51 cantieri Ina-Casa hanno assorbito 10 milioni di giornate lavorative, corrispondenti in media all’occupazione continuativa di 50.000 operai. Ancora più ragguardevole, anche se difficile da stimare, l’effetto sull’occupazione delle industrie correlate.

Ma ci sono altre cifre. Al 1951 risultano in Italia 10.630.000 abitazioni, occupate da 11.374.000 famiglie, di cui 219.000 “improprie”: grotte, baracche, barche, botteghe e magazzini. Con questi presupposti, si chiede qualcuno, ha senso investire risorse in direzione della casa da cedere in proprietà, come nel caso del Piano Fanfani? L’investimento pubblico in questa direzione “congela” risorse edilizie, anziché metterle a disposizione di chi è effettivamente bisognoso. In altre parole alla cessazione dello stato di bisogno dovrebbe cessare il beneficio della casa a buon mercato, e ciò non è certo possibile cedendo in proprietà gli alloggi. Un altro fronte aperto è la riduzione dei costi attraverso studi e ricerche che dovranno comprendere tutto il ciclo dall’identificazione dei bisogni, alla progettazione urbanistica e reperimento delle aree, alla sperimentazione di nuove tecniche costruttive, di organizzazione del cantiere e degli studi di progettazione. Si indica il prototipo di questa sperimentazione nel QT8 di Milano e in parte, a livello nazionale, negli alti standards residenziali perseguiti dalle case Fanfani, con tipologie che “hanno incontrato il favore del pubblico e si vanno ora diffondendo ad opera dell’iniziativa privata”.

Un’occasione per riflettere sui temi sociali e progettuali del piano, è il volume in occasione del Congresso dell'Istituto nazionale di urbanistica di Venezia del 1952, che ne presenta le realizzazioni. Adriano Olivetti nella prefazione loda la scelta di realizzare quartieri, anziché interventi singoli. Bruno Zevi ne ripercorre le vicende, a partire dal febbraio 1949, in cui con l’approvazione della legge finiva “un inverno duro per gli architetti e nebbioso per le prospettive edilizie. [...] Gli architetti, nella nuova società democratica che emergeva dalle immani distruzioni belliche [...] erano alla ricerca di una nuova clientela, più vasta della precedente che era allora economicamente sconfitta”. Ancora il ruolo chiave della libera professione, dunque, che però Zevi declina secondo modalità nuove, indicando nell’Ina-Casa il trait d‘union fra i lavoratori e gli architetti, forze sociali vive, complementari, ma sinora estranee. Per mantenere e rinsaldare questo nuovo patto occorre mantenere vivo lo spirito iniziale, evitando la burocratizzazione organizzativa e l’appiattimento tecnico, per realizzare “nuove abitazioni veramente capaci di contribuire ad elevare il tono di vita materiale e morale della classi lavoratrici”.



Evoluzione

Con il consolidamento e l’inizio di evoluzione del piano nei primi anni cinquanta, si dileguano definitivamente le perplessità sul prelievo forzoso, che nelle discussioni parlamentari aveva suscitato tante polemiche: l’avvio della ripresa economica rende accettabile l’idea di perdere lo 0,6% del proprio stipendio. Risolta la questione del prelievo obbligatorio, ne restano aperte molte altre, tra cui quella dei criteri di assegnazione: situazioni di emergenza abitativa create ad hoc per guadagnare punti, corrispondente esclusione di famiglie aventi diritto, ed infine collocazione “fuori mercato” dei fitti e delle quote di riscatto (anche rispetto all’edilizia popolare non Ina-Casa), rendono improcrastinabile una riforma dei criteri di assegnazione. Mentre si intravede la certezza di proroga dell’Ina-Casa per un secondo settennio, le proposte di riforma riguardano un maggior legame con il territorio (più lunga presenza in loco del lavoratore contribuente/assegnatario), e con il piano (più lunga serie di trattenute, invece dell’unica mensilità richiesta dal programma originario). Altro miglioramento auspicato, è quello del rapporto tra Ina-Casa ed enti locali, che l’evoluzione materiale del programma in direzione della “politica dei quartieri” aveva di fatto reso molto più stretto: “Il piano [...] ha dovuto riconoscere il quartiere come elemento ultimo per il suo investimento: non la casa singola. Ed è per questo che il piano ha avuto bisogno del comune, per concretarsi, e ha finito per potenziarne la funzione urbanistica. E’ probabilmente lungo questa direttrice che bisognerà progredire”.

Al tema del quartiere si lega strettamente l’indagine campionaria sulle preferenze degli assegnatari, con l’esordio degli assistenti/animatori sociali. Recuperando lo spirito con cui nel 1930 il giovane Fanfani entrava nelle case dei poveri, ora i nuovi operatori verificano quanto il trait d’union teorizzato da Bruno Zevi sia effettivamente operante. Il rapporto finale della ricerca si focalizza su due punti: il piano dove è collocato l’alloggio, e il ruolo della cucina nel contesto dell’abitazione. In sintesi, l’insieme delle risposte si riassume in un atteggiamento ostile alla maggior parte delle innovazioni introdotte dai progettisti, e delinea aspirazioni a una vita familiare vicina nell’immaginario collettivo a quella borghese, quanto lontana dalle promiscuità popolaresche dei quartieri storici e dell’edilizia rurale che avevano influenzato parte della ricerca progettuale. Un conservatorismo degli assegnatari che ben si coniuga con l’idea - forte e vincente - del piano come veicolo di graduale modernizzazione senza fratture della società italiana, in grado di mettere in comunicazione l’ambiente culturale delle città e delle professioni, con quello diffuso delle campagne e dei notabili locali. Il tutto, con un’attenzione particolare alla massima attenuazione dei conflitti: da quelli sull’entità del prelievo forzoso, a quelli sull’inaccettabilità socio-familiare dell’alloggio.

Non è certo un caso se, alla vigilia di scadenza del primo settennio, viene attivato il Servizio sociale, a riempire un vuoto che la politica in tema di case popolari del fascismo aveva totalmente trascurato: l’enorme iato tra individuo/famiglia di tradizione contadina e società complessa nel quadro dell’insediamento urbano. L’attivazione del servizio sociale, di fatto, sanziona il passaggio dal progetto al processo: gli spazi di alloggio e di quartiere non saranno più terreno di caccia esclusivo per architetti e/o burocrati, ma luogo di interazione e partecipazione. Il percorso è lungo, e di fatto attraverserà un importante periodo della storia italiana recente, ma un dato è incontestabile: la creazione dei nuovi alloggi e quartieri finanziati dal piano Ina-Casa, con il coinvolgimento di molte forze sociali e professionali, rappresenta un percorso di modernizzazione organico.

In questo, oltre le idee di società solidale cattolica alla base del piano, sta la forza di un programma i cui risultati sono ancora visibili ed eloquenti. Anche al turista più distratto appena uscito dal centro storico.

A Roma, nella periferia sud, in fondo a via Gerocarne, oltre gli argini del Tevere, nel canneto una donna e un uomo abitano insieme. Vengono dalla Romania. Poco lontano, stesi sul prato, ci sono i loro vestiti ad asciugare. La riva del fiume è lì davanti, un passo oltre e sei nell’acqua. Pochi metri più in là, un sentiero tra la vegetazione rivela una roulotte, una tettoia, qualche sedia, una doccia arrangiata con il bidone in alto. Tra le canne, una sedia bianca in plastica, opportunamente modificata, è il bagno. Ancora oltre, fili per stendere i panni rivelano altre presenze umane. Presenze precarie ma anche luoghi “arredati” in un modo che ti sorprende, nel senso che non ci avresti mai pensato che si poteva ri-dare senso a tante di quelle cose che buttiamo.

Poco prima, proprio sull’argine del fiume, Giorgio, rumeno anche lui, ha messo insieme una roulotte, qualche tettoia, divani, mobili, sedie, ha anche un letto per il figlio che la domenica lo viene a trovare. Non ha mai parlato con la donna e con l’uomo rumeni che vivono nel canneto. Lui non si nasconde anzi, la sua baracca è visibile da tutti e lui vede la borgata ex abusiva, gli abitanti lo conoscono e ha un buon rapporto con loro. Una baracca sull’argine del fiume, una bicicletta per muoversi sono molto meglio di quell’appartamento a Ostia vicino al Todis dove abitavano in ventuno con un solo bagno. Qui lui ha anche la doccia.

Se si risale verso Magliana, dove il fiume piega un po’, si trova una vera e propria baraccopoli come quelle delle metropoli dell’altro mondo, ma anche come i tuguri degli anni ’60. Anche qui rumeni, qualche giorno fa un incendio, per il momento solo una baracca bruciata. Risali il fiume e in centro, in pieno centro, sotto i ponti e lungo le sponde del Tevere una presenza continua e diffusa di un abitare precario che va avanti da tempo. Più a nord, verso Tor di Quinto e, ancora, nella zona oltre l’aeroporto dell’urbe altre presenze di un abitare sul “bordo”.

Che tipo di periferia è questa che attraversa il centro e che ci sta davanti mentre svolgiamo le nostre attività quotidiane? O, piuttosto, di che “cosa” è periferia? Cos’è quello che sta attorno a quello che semplicemente indichiamo come periferia? Dov'è il centro di questa periferia, quel luogo da cui secondo un movimento centrifugo giungono fino a qui queste tracce?

La periferia messa a fuoco e fiamme non illumina il degrado sociale e fisico dei quartieri ma tradisce la rimozione di un pensiero sulla città, su cosa è diventata la città, sulle disuguaglianze prodotte, qui e altrove, dal modello economico neoliberista.

E’ vero o non è vero che da tempo le città non sono più nell’agenda politica pubblica? E’ vero o non è vero che la sicurezza urbana è il modo, ormai prevalente, con cui le città entrano nei dibattiti, nelle agende della politica (ma ne escono presto, quanti si ricordano ancora oggi delle polemiche estive del 2003 attorno agli omicidi avvenuti nella periferia Milanese, a Rozzano?).

Si può cambiare rotta? Possiamo tornare a guardare le città come a luoghi dell’innovazione, della crescita e della giustizia sociale? La risposta deve essere si, e bisogna fare in modo che le città (non solo le periferie) tornino ad essere un tema centrale nel momento in cui ci si appresta a formulare il programma di governo.

I dati positivi sulla crescita del Pil, come dei posti di lavoro, registrati dalle principali città italiane, non bastano e, anzi, ci nascondono una crisi che si trascina, si radicalizza e che modifica strutturalmente il carattere delle città. La crescita degli indicatori economici, registrata dalle statistiche, non ci dice nulla sulle persone che sono dovute andare via dalla città, in provincia, in cerca di casa, su dove portano i figli a scuola, su dove trovano spazi di socialità e di solidarietà. L’emergenza ambientale registrata nelle grandi città italiane è solo la manifestazione ultima di una sofferenza sociale, di disagi di uomini, di donne, di ragazzi e ragazze, di bambini e anziani. La manifestazione del bisogno di spazi dell’abitare, di possibilità di spostamento, di cultura e di opportunità di socialità. Per questo non basta la tecnologia pulita applicata all’automobile, il problema è di natura diversa. Oggi, spostarsi dentro le città è più difficile di ieri, lo si fa più lentamente. Le proteste dei pendolari che viaggiano sui treni regionali sono la spia accesa sulla carenza dei treni ma, anche, sulla difficoltà più generale di vivere e lavorare in città. Non sono anche queste storie di periferia?

Le periferie di Parigi sono a fuoco e fiamme ma in pochi hanno accennato qualche perché, qualche ragione. Pare che anche in questo caso si avanzi la giustificazione di rito, l’integralismo islamico, e si costruisce così il velo che nasconde le nostre contraddizioni. Ad esempio, c’entra o non c’entra l’emergenza casa? C’entra o non c’entra che anche in Francia non si costruiscono più case popolari e che i municipi quelle che hanno le vendono? C’entra o non c’entra che non ti basta uno stipendio per avere in affitto un bilocale? C’entra o non c’entra che su 340 mila richiedenti un alloggio nell’area parigina non c’è alcuna disponibilità di alloggi? C’entra o non c’entra la corsa senza fine del mercato immobiliare, canoni e valori degli immobili cresciuti a dismisura. Il più lungo ciclo immobiliare di segno positivo, cominciato già nel 1996, molto prima della bolla della new economy e delle torri gemelle. C’entra o non c’entra la redistribuzione della ricchezza che sta producendo una sempre più accentuata polarizzazione tra ricchi e poveri. C’entra o non c’entra che circa 6 milioni di persone in Francia sono relegati in quartieri-ghetto delle grandi città dalle quali sono stati esclusi fisicamente e socialmente. Siamo sicuri che non c'entra nulla il nostro passato e come nell’ultimo film di Haneke non abbiamo “Niente da nascondere”?

Il problema non è nel degrado delle periferie, nei bassi livelli di vita e di vivibilità dei quartieri, questi sono solo i risultati più evidenti di un malessere.

Solidarietà e partecipazione si stanno diffondendo e attraversano le città non solo più nelle periferie. In molti casi queste forme rappresentano l’unico modo per soddisfare bisogni essenziali: realizzare un parco, costruire un asilo, una casa o una struttura per ospitare gli immigrati. Le esperienze cooperative e del volontariato sono oggi una risorsa importante per rispondere nei contesti urbani ai bisogni primari (forse è anche per questo che da noi la situazione è meno incandescente). Ma sono anche la misura della febbre del crescente disagio sociale provocato dall’arretramento delle politiche pubbliche di welfare.

E’ per questo che sempre più forte e urgente si fa il bisogno di un nuovo progetto politico con valenza strategica e di interesse nazionale che colga la sfida di collegare lo sviluppo economico e le aree urbane secondo principi di equità e di giustizia. Per questo il soggetto pubblico deve recuperare autorevolezza e tornare a fare la regia dei processi di trasformazione urbana. Non si può essere fraintesi se si afferma che oggi la carenza principale del soggetto pubblico non sta nelle risorse economiche ma nella capacità di formulare con chiarezza politiche pubbliche. Abbiamo bisogno di più mercato ma il mercato ha bisogno di più pubblico, e se guardiamo alle città comprendiamo quanto questa esigenza non si possa più rinviare oltre.

Le città sono cresciute, la campagna si è fatta metropoli senza passare per la città. Ciò che abbiamo davanti non è stabile, non è definitivo è, ancora, “disordine, precarietà tanto più grave e pericoloso perché si presenta sotto forma di agio, di meno peggio – mentre tutto, invece, sarebbe ancora da cominciare”. Cominciare, appunto, chiedendosi: Periferie si, ma di cosa?

Titolo originale: Network Organizing: A Strategy for Building Community Engagement – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

In tutto il paese c’è un fattore fondamentale che ridimensiona in modo consistente anche i migliori sforzi di sviluppo comunitario: un cronico disimpegno. Nella maggior parte delle città, la vita civica o pubblica è un ambiente ostile per la persona media, governato da cinismo e divisioni, dominato da consolidate abitudini all’isolamento e distacco. Purtroppo, se il campo della costruzione della città è strutturato in modo da realizzare gli elementi fisici che la costituiscono – nuove case, centri comunitari o piccole attività – e in qualche misura a influenzare le politiche che sostengono tale produzione, non siamo attrezzati a combattere questa condizione. I Community Development Centers (CDC), o altri gruppi simili, e chi li finanzia e li sostiene, devono affrontare il fatto che, se non si costruisce un potere degli abitanti, un loro coinvolgimento, ripopolando il panorama pubblico delle città, si finisce per ignorare una delle sfide chiave contemporanee, indebolendo così anche il lavoro nelle altre direzioni.

Al Lawrence Community Works (LCW), un CDC di Lawrence, Massachusetts, scherziamo sul fatto che per anni nella nostra città, tutti hanno avuto potere sufficiente per impedire ad altri di fare qualcosa, ma non abbastanza da realizzare concretamente qualcos’altro. Lawrence è uno di quei posti dove il disimpegno ha lasciato un vuoto di energie, prospettive e leadership nella vita pubblica. Il risultato è una città che ristagna fisicamente ed economicamente da anni, incapace di adattarsi al mutamento economico e demografico, e che resiste ai singoli tentativi di miglioramento.

La nostra risposta a tale situazione è una strategia di “organizzazione a rete” che lega le persone l’una all’altra, e alle possibilità di entrare nella vita pubblica – dal livello di quartiere al Consiglio municipale – in modo tranquillo, divertente, produttivo. Il nostro approccio è un ibrido fra molte delle pratiche consolidate di organizzazione comunitaria. Il tocco innovativo principale è l’applicazione della teoria della rete, un insieme di idee che nasce dal campo economico e tecnologico, ma che si è rivelato utile per comprendere e trasformare l’ambiente generale urbano. Applicare queste riflessioni al nostro lavoro ci ha aiutato ad affrontare alcuni degli ostacoli più frequenti all’autentico impegno, e a dar forma a una solida domanda ambientale di mutamento.

Il concetto di domanda ambientale sta al centro del nostro approccio di organizzazione a rete. In questo ambiente civico e politico, la decisione democratica e inclusiva diventa norma culturale. Questo fa nascere un robusto marketplace dove voci individuali e collettive, di migliaia di abitanti, iniziano a dar forma a un’agenda di politiche, necessità di servizi, sviluppo comunitario. Al momento, l’aspetto di domanda di questo mercato (associazioni comunitarie, intermediari, agenzie di servizi ecc.) sta definendo i problemi e dando forma alle soluzioni. Ciò, insieme all’anemico coinvolgimento degli abitanti, genera un ambiente dove c’è scarso rapporto fra ciò che la gente domanda e ciò che viene offerto. La maggior parte delle grandi iniziative pubbliche sono orientate a riformare l’aspetto dell’offerta, investendo sulla capacità delle organizzazioni di base [CBO/Community Based Organization] di coinvolgere maggiormente la popolazione. Investiamo sulla capacità comunitaria di produrre domanda, offrendo abbondanti opportunità alla gente di stare insieme, esprimersi e agire rispetto alle cose importanti per loro. Un altro modo di pensare a questo problema, è che molti sforzi organizzativi e di sviluppo comunitario siano di tipo reattivo: come realizzare case popolari di fronte a una crisi, o organizzarsi contro un taglio di bilancio. Una domanda ambientale è pro-attiva: gli abitanti costruiscono una rete di relazioni a sostegno di decisioni produttive, e sviluppano tale processo a livello istituzionale, di quartiere e cittadino, per costruire la città (comprese le istituzioni)che vogliono.

La nostra città

Il Lawrence Community Works è stato costruito sui resti di un Community Development Center che, dopo anni di duro lavoro, lotte e qualche successo, era di fatto inattivo dal 1999. Esistevano parecchi membri impegnati del comitato, un dipendente, un impegno di spesa di 20.000 dollari, e poche strategie o punti di riferimento. Il comitato chiese a parecchi di noi che svolgevano lavoro volontario a Lawrence di formare un gruppo organizzativo, e trovare il modo di reinventare la struttura, di “fare la differenza”.

Da buoni organizzatori, iniziammo ad uscire e parlare con molte persone. Volevamo coinvolgere gli abitanti in azioni di piano per lanciare una strategia complessiva di sviluppo urbano. Trovammo persone con grandi idee, ma anche quello che le organizzazioni di base scoprono tentando di coinvolgere gli abitanti: un muro di cinismo, sfiducia, disinteresse. Per quanto diffuso ovunque, il cinismo ha in qualunque posto le sue varianti locali. Per capirlo, si deve capire il luogo.

Lawrence è un’ex città di manifattura tessile, con circa 75.000 abitanti, che lotta economicamente da oltre 40 anni, e oggi è una delle città più povere del paese. La storia di Lawrence è piuttosto comune fra le cosiddette città di “mercato debole”, in particolare nel nord-est e in tutta la Rust Belt. Quello che si vede in questi posti, nelle case, negli edifici industriali, nelle strade, ferrovie, canali, sono i resti del meccanismo urbano e industriale che costituivale città dell’800 e del primo ‘900. La strade verso il successo economico non è ovvia, e gli ostacoli per far ripartire lo sviluppo possono apparire insuperabili. Risanare dozzine di siti industriali urbani, riutilizzare milioni di metri quadrati di edifici industriali, rinnovare un parco residenziale che risale al XIX secolo, consolidare chilometri di vie commerciali nel centro, sembra quasi un incubo.

Ma ci sono anche luoghi dove gli schieramenti etnici, razziali, di classe che definivano la vita politica e civica urbana sono mutati radicalmente negli ultimi anni. Nuovi immigrati ora popolano i quartieri abbandonati dalla mobilità sociale dei bianchi. A Lawrence, gli immigrati stanno lentamente ma ostinatamente mettendo radici, comprando case, iniziando attività, imparando l’Inglese. Ma l’anziana popolazione bianca si aggrappa tenacemente al potere e al controllo dell’arrugginito sistema pubblico. Lo scarso dialogo pubblico esistente è saturo di tensione razziale, o fra vecchi e nuovi venuti, e il processo di decisione pubblica non risponde in modo chiaro ai bisogni comuni, ed è contrassegnato da accuse e corporativismi.

Secondo noi, Lawrence ristagna perché la vita civica è stata sottopopolata per decenni. Era troppo difficile, arduo, noioso, innaturale, per la gente, trovare modi di imparare a fidarsi del proprio vicino, o di partecipare alla vita pubblica. Hanno avuto una parte importante in questa stagnazione anche le grandi influenze della fuga di capitali, della caduta del ruolo del sindacato, della globalizzazione. Ma senza un sano ambiente civile e una leadership locale, la città non ha saputo costruirsi un percorso attraverso questi mutamenti. Troppo poche persone hanno accettato la sfida di risanare e reinventare la comunità spezzata, e chi l’ha fatto è rimasto isolato e marginalizzato. La nostra sfida, è stata quella di aggredire questa epidemia di disimpegno.

La costruzione della rete

Di fronte al disimpegno, una strategia di costruzione a rete che valuti mutamenti, flessibilità, scelte, relazioni, è più utile di una tradizionale di costruzione istituzionale (anche se si cercano legami con altre istituzioni) che coinvolge meno persone, entro un ambito più ristretto di ruoli decisionali e una struttura organizzativa più rigida. I Community Development Centers, invece di rappresentare un elemento isolato, devono essere parte di una rete: non solo offrire servizi, ma catalizzare la domanda ambientale.

Il primo importante elemento di organizzazione a rete è il creare opportunità di scelta. Vogliamo costruire un ambiente che riconosca la domanda emergente dalla vita delle persone. Deve offrire molte opportunità e livelli di coinvolgimento. Alcune persone si fanno vedere una volta all’anno per la pulizia e manutenzione dei giardini, mentre altri vengono una volta la settimana per la raccolta di fondo del centro comunitario o la progettazione del nuovo quartiere popolare. Bisogna anche consentire che le persone non partecipino per un certo periodo di tempo, e pure si sentano ancora benvenute come parte del gruppo. Infine va riconosciuto che emerge un grande elemento di forza dal bigogno umano di divertimento, amicizia, legami e conoscenze.

Un modo di coinvolgere le persone, è attraverso il nostro Family Asset Building Department, che offre programmi per adulti come lo Individual Development Accounts (IDAs) o lo English as a Second Language e corsi di computer, oltre a periodiche serate “di rete” in cui la gente che frequenta i vari programmi può socializzare. I partecipanti portano cibo, esprimono capacità insospettate, o invitano ospiti a tenere conferenze sui problemi o progetti comunitari. Un altro modo per contattarci, è attraverso i NeighborCircles, una variante dei tradizionali centri di incontro. Facilitatori specializzati del Lawrence Community Works organizzano un gruppo di residenti in un dato isolato o zona, per una serie di cene-dibattito con lo scopo di conoscersi, scoprire i problemi comuni della zona e sviluppare progetti gestibili per la loro soluzione.

La rete necessità di molti punti di ingressoaccessibili e interessanti per un ampio ambito di persone. I programmi Family Asset Building e NeighborCircles sono solo due di questi punti. Dato che si tratta di tipi diversi di “porta”, abbiamo la possibilità di attirare una certa varietà di persone, con divresi bisogni e interessi.

Poi, collegando deliberatamente tali porte, costruiamo dei legami che sono critici nella realizzazione di una rete robusta. Per esempio, molte delle donne che partecipano al nostro programma di sviluppo individuale IDA, sono diventate attiviste dei NeighborCircles, e raggiungono altri nei propri caseggiati o attraverso la rete delle proprie conoscenze. Facendo questo, si spostano da un’attività focalizzata su cose personali (come il programma IDA) a un’altra che sostiene il dialogo fra vicini e affronta problemi di carattere comune. Si raggiungono così anche persone che non verrebbero da noi per IDA o altri programmi.

Le reti crescono sia su legami forti che deboli. In un periodo di anni, le 12 donne del primo programma IDA del Lowell Community Works hanno costruito un solido sistema di legami personali e relazioni, che si manifesta in vari modi, dall’uso comune delle auto, alla cura dei bambini, alla ricerca di lavoro. Altre persone arrivano da legami forti – due dei partecipanti frequentano la stessa chiesa, o sono cugini. Questo tipo di legami ha enorme valore, ma è la costruzione di legami anche deboli attraverso i gruppi a costruire la rete. I legami deboli aprono nuove possibilità alle persone, e offrono un modo rassicurante di uscire dalla propria comfort zone.

Una rete ha bisogno di agenti che siano attivi nel coinvolgere e collegare persone al sistema, ovvero di Tessitori. I membri del comitato LCW, gli abitanti, amici, dipendenti, tutti sono incoraggiati a diventare Tessitori. Il lavoro del tessitore è quello di essere intenzionalmente curioso riguardo alle persone, di connetterle alla struttura organizzativa, di inserirle in qualcosa che si sta sviluppando all’interno della rete. In quanto squadra di Tessitori, lavoriamo in modo intenzionalmente orientato anche a costruire percorsi verso un coinvolgimento più profondo, ad esempio raccomandando persone dei nostri NeighborCircles al Poder Leadership Institute. Poder (termine spagnolo che significa Potere) è un corso intensivo di cinque mesi in organizzazione, analisi del potere, governance collaborativa, capacità di facilitazione, che ha come punto massimo una campagna comunitaria o progetto messo in pratica dai partecipanti. È formulato esplicitamente per costruire leaders, che possano portare le proprie capacità nell’arena pubblica esterna. Possono poi presentarsi alle elezioni per il consiglio municipale o un comitato scolastico, entrare in un comitato no-profit, o portare altre persone verso le istituzioni cittadine e i processi decisionali.

Lasciate che sia le gente a decidere cosa funziona

Altro elemento dell’organizzazione a rete è la temporaneità. Nella costruzione comunitaria, siamo molto svantaggiati da strutture non più funzionali che continuano ad esistere per lungo tempo dopo che hanno smesso di servire. Tutti i nostri programmi e comitati devono essere considerato temporanei: utili solo in quanto ci portano dove vogliamo arrivare. Diamo un basso profilo ai ruoli formali di leadership, abbracciando l’idea che la forma debba cambiare di molto, a seconda della fase di lavoro entro cui ci troviamo. L’avere comitati e gruppi di lavoro a termine è una buona cosa. Il creare un ambiente dove nessuno possa abituarsi troppo a posizioni di potere è un’importante precondizione al creare gruppi accessibili e fidati, dove possa entrare gente nuova in qualunque momento ed essere rapidamente coinvolta nell’attività comune.

I NeighborCircles sono un esempio. Alcuni di essi non riescono ad aggregare oltre il primo stadio di tre incontri. Alcuni restano insieme per il tempo di piccolo progetto, e poi si disperdono; alcuni continuano a riunirsi come gruppo, ed affrontano regolarmente i problemi del caseggiato come la raccolta dei rifiuti o la spalatura della neve; altri crescono in un Property Improvement Committee e collaborano col personale del Lowell Community Works su progetti di grande dimensione, come un nuovo quartiere popolare o un parco locale. Gli stessi NeighborCircles sono nati dalle ceneri del nostro primo lavoro organizzativo, la costruzione di un’associazione di quartiere, che aveva svolto un buon lavoro ma si era impantanata su questioni di struttura interna e gerarchie.

Se una persona si appassiona a un progetto, o ritiene di avere una soluzione, questa deve superare un test di risonanza: cattura l’immaginazione degli altri, attira il loro tempo e le loro energie? Se ascoltiamo la medesima idea da molte e disparate parti di una rete, allora abbiamo una risonanza. Quando il LCW iniziò il lavoro organizzativo nel primo progetto di quartiere nel 1999, volevamo sviluppare un programma di attuazione urbanistico per la zona. Ma tutto quello di cui la gente voleva parlarci erano i loro ragazzi, e come non ci fosse niente da fare per loro. Adottando il metodo della risonanza, creammo il nostro primo programma estivo giovanile, con genitori volontari, prima di realizzare una sola casa. Formarci a rispondere alla risonanza è centrale nello sviluppo di programmi che abbiano un’ampia base di sostegno, e per azioni collettive di successo. È anche un elemento chiave nel costruire l’abitudine alla decisione democratica.

La capacità della nostra rete di diffondere informazioni in modo rapido nei posti giusti ne determina l’efficacia. Così, negli ultimi due anni abbiamo fatto investimenti significativi nell anostra banca dati, nel sito web, nella newsletter, es tiamo partendo con un nuovo strumento – Las Rutas (le strade) – dove i membri della rete costruiscono un resoconto scritto sul web delle proprie esperienze, da utilizzarsi da parte di altri membri. Si va dalle informazioni su come organizzare un gruppo di isolato, al racconto di come si è ottenuto un migliore servizio di raccolta rifiuti. Abbiamo anche sviluppato un “ Communication Compact”, documento interno che il comitato e i dipendenti, in quanto garanti della rete, utilizzano per sostenere onestà e proprietà nella comunicazione verbale, così che le trasmissioni via “parole di bocca” sono un modo efficace di trasmettere informazioni esatte attraverso la rete.

Costruire la Città

Se il nostro fine ultimo è un sano ambiente civico, non possiamo essere l’unico attore in campo. Una delle principali caratteristiche di una rete ben funzionante è la presenza di nodi e interscambi multipli: istituzioni e luoghi di dibattito che mettono in comunicazione le persone e che possono anche intraprendere progetti e individuare nuovi obiettivi per la rete. Se tutto il buono succedesse entro il Lowell Community Works, cosa ne sarebbe della città se ci accadesse qualcosa? Qualche volta decidiamo deliberatamente di convogliare risorse verso altre organizzazioni o progetti, ancora a investire nella costruzione di una rete anziché di istituzioni. Quando il LCW ricevette il sostegno operativo per tre anni da una banca regionale, si fece garante per una porzione di quel denaro verso parecchie altre strutture no-profit di Lawrence, per aiutarle a costruire la propria capacità. Questo si è tradotto successivamente sia in legami più forti per progetti comuni, si in migliori servizi e punti di riferimento per gli abitanti.

Mettendo in pratica questo assunto negli scorsi anni, c’era il dubbio fra molti impegnati in questo campo se si trattasse di una “vera” strategia organizzativa mirata a costruire potere. È vero che la gente viene verso la nostra rete per molte ragioni. Ma è anche vero che molti gravitano verso livelli più alti di coinvolgimento – e una definizione più ampia di interesse personale – una volta che fanno parte della rete. Noi coltiviamo e sosteniamo questo percorso verso l’azione collettiva, principalmente attraverso una pratica riflessiva: gruppi di appartenenti che intraprendono l’azione, riflettono su quell’azione e poi compiono un passo più importante. È importante che le persone pratichino la deliberazione democratica nella sicurezza di un NeighborCircle o una classe del programma Poder, prima di spostare questa nuova capacità verso un ambiente più vasto, come il consiglio municipale. Gli studenti nella classe pilota di Poder avevano concluso il ciclo organizzando un’azione, la Marcia Contro la Spazzatura, per ottenere una migliore raccolta dei rifiuti nel quartiere. Ciò ha portato il gruppo a mettere in discussione la distribuzione delle risorse in città, e alle priorità del bilancio cittadino e decisioni relative. Questo a sua volta ha portato alla campagna del LCW Fair Budget, un lavoro svolto dai diplomati di Poder per modificare i processi di formazione del bilancio cittadino attraverso una costruzione partecipata.

Siamo solo all’inizio dei nostri sforzi per formare e definire nei dettagli il nostro approccio organizzativo a rete. I primi risultati sono incoraggianti ma abbiamo di fronte miriadi di sfide man mano andiamo avanti. Dobbiamo superare noi stessi di continuo, per credere nel processo. Lottiamo per gestire un tipo di organizzazione che è deliberatamente in flusso continuo, e tuttavia deve sta dietro a progetti edilizi specifici e altri programmi critici. Ma la sfida principale è di tipo personale, dato che l’ideale dell’organizzazione a rete richiede a tutti noi di interrompere le abitudini individuali al distacco, a trovare un comfort level in un ambiente dove successi, fallimenti e potere sono tutti condivisi.

Oggi i 900 membri del LCW hanno migliaia di relazioni e collegamenti da portare entro la sfida del mutamento comunitario. Abbiamo scoperto che questa è una forza di potenza enorme, che può essere organizzata per l’azione e i ruoli di leadership necessari a reinventare la nostra città – e altre città simili. Il nostro ruolo principale, come organizzazione e punto di interscambio della rete, è lasciar libero tale potere di domanda collettiva nell’ambiente dei quartieri, uno spazio dove per molto tempo ha dominato l’offerta.

Nota: la versione originale (con scheda riassuntiva) di questo articolo al sito di Shelter Force Online (f.b.)

Titolo originale: How to stop the urban sprawl – Traduzione per Eddyburg di Fabrizio Bottini

La causa della spirale crescente dei prezzi delle abitazioni nel Regno Unito, sostiene l’economista Kate Barker nel suo esame del mercato edilizio, è un classico caso di domanda che supera di parecchio l’offerta. Mentre la domanda cresceva a causa delle tendenze demografiche e dell’incremento del reddito, il numero di abitazioni costruite stagnava.

Sui dieci anni al 2002, la produzione di case era del 12,5% più bassa del decennio precedente, e il 2001 ha visto il livello più basso di realizzazioni dopo la seconda guerra mondiale.

La scelta governativa di soluzione alla carenza di offerta residenziale è l’incremento degli obiettivi di realizzazione. Nel Regno Unito, il tasso di crescita dei prezzi negli ultimi trent’anni, al netto dell’inflazione, è stato del 2,4%.

L’analisi di Barker suggerisce che per ridurre questa tendenza alla media europea dello 1,1% sullo stesso periodo, dovrebbero essere costruire 120.000 case ogni anno da parte del settore privato, oltre quelle che già si realizzano oggi.

Si capisce meglio la dimensione di questo obiettivo se si considera il fatto che nel 2002/03 il numero totale delle abitazioni completate dal settore privato ammonta a 125.000.

Nonostante il governo abbia introdotto l’obiettivo di realizzare il 60% delle nuove case su ex siti industriali, l’annunciata intenzione di costruire altre case a attirato forti critiche da parte dei gruppi ambientalisti e dal mondo rurale.

Uno studio condotto nel 2003 dalla Campaign to Protect Rural England (CPRE) sugli structure plans locali di lungo termine, ha mostrato che c’è bisogno di tre milioni di abitazioni in Inghilterra, e che molte di questa saranno realizzate su zone attualmente aperte.

Lo studio calcola, ad esempio, che circa metà delle 65.000 abitazioni previste in Devon saranno su terreni non urbanizzati, e anche il Lancashire County Council prevede di costruire 11.000 case in greenfield.



Una densità più elevata

La Planning Policy Guidance Note 3: Housing (PPG3), pubblicata nel 2000, descrive in questo modo come le autorità urbanistiche locali debbano evitare un uso inefficiente del suolo: “I nuovi insediamenti residenziali il Inghilterra sono attualmente realizzati con circa 25 alloggi per ettaro, ma più della metà del totale delle nuove case si costruisce a meno di 20 per ettaro. Ciò rappresenta un consumo di suolo storicamente molto alto, e che non può più essere sostenuto” afferma la guida.

“Le autorità urbanistiche locali devono di conseguenza:

* evitare insediamenti che facciano un uso inefficiente del suolo (con meno di 30 alloggi per ettaro)

* incoraggiare insediamenti che ne facciano un uso più efficiente (fra 30 e 50 alloggi per ettaro)

* perseguire una maggiore densità insediativa in luoghi dotati di buona accessibilità col trasporto pubblico, come le città e cittadine, i centri di carattere locale, i principali nodi lungo i corridoi di mobilità”.

Sono poi state intraprese ulteriori azioni orientate a questi insediamenti a maggior densità, nel sud-est.

Nel dicembre 2002, il governo ha approvato una “Density Direction” per la regione, in attuazione della richiesta PPG3 su insediamenti con non meno di 30 case per ettaro.

L’edificazione residenziale e bassa densità non è solo dannosa in termini di utilizzazione del suolo. Pone anche altri problemi, come l’insufficienza della popolazione a sostenere un commercio locale, trasporti e altri servizi in modo economicamente coerente. Ciò a sua volta conduce a un aumento del traffico e dell’inquinamento, con gli abitanti più dipendenti dall’uso dell’auto per piccoli spostamenti locali.

“Abbiamo consentito troppo a lungo un’edificazione a bassa densità sulla nostra preziosa terra”, ha affermato John Prescott in un discorso dell’ottobre 2002 all’Urban Summit.

“Nel sud-est siamo a circa 20 case per ettaro. Paragonatele ad alcune parti di Londra, come Islington, dove ce ne sono più di 50. Nel nuovo Greenwich Millennium Village siamo oltre le 80, a Edinburgo sopra le 250 e a Barcellona circa 400: e stiamo qui a discutere se debbano essere 25 o 30!”.

Henry Oliver, responsabile generale (urbanistica e governo locale) per la Campaign to Protect Rural England (CPRE), dubita che ci sia davvero maggior impegno per nuovi insediamenti a più alta densità. “Trenta alloggi per ettaro non possono essere ragionevolmente descritti come alta densità”, dice.

“Si possono realizzare case con giardino e parcheggio a 80 alloggi ettaro e oltre. Dobbiamo andare oltre il poco ambizioso obiettivo minimo della PPG3. Se avessimo costruito a una densità di 40 alloggi ettaro nel 2001/02, avremmo potuto realizzare un 48% in più di case senza ricoprire un pezzettino in più di terra”.

Il Royal Institution of Chartered Surveyors è favorevole a insediamenti più densi. Nelle sue raccomandazioni finali al documento Barker, all’inizio di quest’anno, l’Istituto ha espresso il suo parere su come questi progetti possano essere benefici per le comunità.

“L’impegno a realizzare insediamenti ad alta densità e qualità, speso mescolando elementi commerciali e residenziali, deve essere utilizzato a fondo” afferma il RICS. “Le potenzialità principali per questo tipo di interventi sono attorno ai nodi di trasporto ... [utilizzando lo strumento] Transport Development Areas”.



Conquistare il favore del pubblico

Il RICS solleva anche la questione dell’importanza di superare una percezione diffusa negativa rispetto agli insediamenti ad alta densità: “Conquistare un più ampio consenso pubblico sui meriti delle costruzioni ad alta densità, come le tipologie in linea, condomini e altre, è cruciale”.

”Occorre da parte del Governo adottare un approccio più propositivo, a comunicare il messaggio secondo cui alta densità può corrispondere ad alta qualità della vita”.

“A ben vedere, la più alta densità abitativa del paese si trova a Kensington e Chelsea, che sono considerate fra le zone residenziali urbane più ambite del Regno Unito, come si riflette nella domanda di abitazioni in quei quartieri e nell’ascesa dei prezzi da molti anni”.

Insediamento ad alta densità non significa un ritorno ai blocchi a torre su moltissimi piani. Molte città, centri minori e villaggi hanno complessi a schiera realizzati su densità di 50 abitazioni ettaro o più. Si può anche utilizzare una miscela di tipologie per conseguire densità più elevate: ad esempio combinando case per famiglie più grandi con edifici ad appartamenti più piccoli.

“Uno dei più ostinati ostacoli alla diffusa accettazione del vivere con densità maggiori nel paese, è la radicata paura di ripetere gli errori del passato”, dice Oliver Foster, funzionario RICS per le questioni politiche e parlamentari.

“Le forme degli insediamenti popolari degli anni ’60 e ’70 erano ampiamente, anche se non universalmente, sbagliate, e nelle città di tutto il paese ancora oggi siamo circondati soprattutto da blocchi di calcestruzzo sviluppati in altezza, con problemi gravi di degrado interno, con poca o nessuna coesione sociale, o senso di appartenenza ad una più ampia comunità”.

“C’è evidente desiderio e volontà di realizzare modi di vita a più alte densità, e ne esistono alcuni ottimi esempi” aggiunge. “La sfida è di trasformare queste eccezioni nella regola”.

Ma se quartieri del genere offrono tanti benefici, come mai la densità dei nuovi interventi continua ad essere tanto bassa in molte zone? Gli insediamenti ad alta densità possono creare problemi se sono progettati male, e la consapevolezza di questi problemi spesso porta al blocco dei progetti da parte dei residenti, e da parte delle commissioni urbanistiche locali.

Le critiche riguardano i volumi di traffico aggiunto indotti, la mancanza di spazi per i parcheggi,una maggiore pressione su servizi locali già sovraccarichi (come scuole e ospedali), e la qualità progettuale dei nuovi quartieri che sarebbe di basso profilo e senza rapporti con le caratteristiche dell’edilizia esistente.

“Molta, se non tutta, l’opposizione si basa sull’assunto che si tratta semplicemente di progetti sbagliati” dice Henry Oliver della Campaign to Protect Rural England. “La densità non è un metro di misura per la qualità dello spazio. Alcuni dei comuni più ricchi del paese sono anche tra i più densamente popolati, mentre tante fra le zone urbane più desolate sono realizzate con blocchi sviluppati in altezza costruiti ad un livello di densità solo medio”.

Per capire meglio questa barriera mentale, la South East of England Regional Assembly (SEERA) ha effettuato un sondaggio e tenuto una serie di laboratori coinvolgendo membri di commissioni urbanistiche della regione, verificando il loro atteggiamento verso l’insediamento ad alta densità (usando i 30-50 alloggi ettaro come definizione di “alta densità”).

il principale risultato di sondaggio e laboratori è stato lo sviluppo di una “scatola degli attrezzi”: un documento ampio che aiuta i componenti le commissioni urbanistiche ad affrontare problemi e perplessità relativi ai progetti residenziali a densità maggiori.

Questa toolbox chiarisce gli ostacoli che si frappongono alla loro realizzazione, elenca le possibili politiche urbanistiche e propone una serie di approcci per affrontare le barriere. Comprende anche esempi di buona pratica, utilizzando i quartieri a densità più elevate già realizzati con successo nella regione sud-est (vedi casi studio).

La toolbox è stata lanciata in luglio, quando si è resa disponibile sul sito web del SEERA e ne sono state inviate copie ai responsabili degli uffici urbanistici delle amministrazioni del sud-est.

“La scatola degli attrezzi non è rivolta ai tecnici professionisti, ma ai consiglieri delle commissioni urbanistiche” dice John Pounder, responsabile per la pianificazione regionale al SEERA, che ha coordinato consultazioni e sviluppo della toolbox.

“Non si concentra strettamente su problemi di progetto e non tenta di dare risposte specifiche. Invece, chiarisce le questioni che devono essere affrontate dai consiglieri, e il percorso che devono compiere se vogliono raggiungere il miglior risultato possibile”.



La traduzione in realtà

Si possono usare molti altri mezzi per incrementare la densità dell’insediamento residenziale, continua Henry Oliver del CPRE: “Anche se alcune autorità locali e costruttori sono brillanti esempi di scarso coraggio e immaginazione, altri stanno facendo qualche passo in avanti”

“La “ Density Direction” dovrebbe essere estesa all’intero territorio nazionale. È proprio in alcuni dei luoghi dove essa non si applica, come il nord-est, che è più tenace il flagello della bassa densità”.

“Costruttori e amministrazioni devono essere spinti a far migliore uso della terra: gli uffici pubblici e i funzionari dovrebbero respingere sempre più gli sprechi di territorio” prosegue. “Le densità minime previste dalla Planning Policy Guideline 3 [sull’ Housing, n.d.T.] dovrebbero essere alzate da 30 ad almeno 40 alloggi ettaro”.

”Quello di cui c’è più bisogno è una maggior comprensione di cosa significa “densità”, come i modi di progetto la possano orientare alla creazione di spazi migliori, e che conseguenze comporta continuare la nostra storia d’amore con lo sprawl a bassa densità”.

Richard Wakeford, funzionario capo della Countryside Agency, afferma che la chiave per migliori insediamenti a maggior densità è un’alta qualità progettuale e la comprensione del contesto entro cui si collocano.

“Le autorità urbanistiche dovrebbero fare di più per promuovere realizzazioni di alta qualità” dice. “Gli strumenti proposti dalla Countryside Agency, come le indicazioni concettuali o quelle per la progettazione urbana e di villaggio, possono aiutare ad innalzare la qualità insediativa e coinvolgere gli abitanti locali nel pianificare il futuro della propria comunità.

“Un tipo di intervento che va bene in una parte della città può non essere appropriato in un’altra” continua Wakeford. “È importante che questi quartieri si traducano in ambienti di vita ad alta qualità, che le persone possano apprezzare: devono rispettare e migliorare il contesto locale”.

Nonostante le statistiche pubblicate dall’Ufficio di Vicepresidenza del Consiglio mostrino che alcune autorità locali, come Oxford e Nottingham, sono riuscite ad innalzare le densità residenziali (raggiungendo rispettivamente 61 e 56 case ettaronel periodo 1999-2002), in molte altre zone, compreso il collegio elettorale del Vicepresidente a Kingston-upon-Hull, si sta lottando per raggiungere l’obiettivo minimo delle 30 case ettaro.

È chiaro come ci sia molta strada da fare, prima che gli interventi a densità più alta possano diventare la norma in tutto il Regno Unito.

“Non possiamo negare le trasformazioni demografiche e nei modi di vita, così come non possiamo negare la quantità di terra disponibile per gli sviluppi futuri” dice Oliver Foster del RICS. “È tempo, allora, che la nostra psicologia nazionale si confronti con la realtà, e accetti come desiderabile un modello di vita a densità più alte”.



Caso studio: Lacuna, West Malling, Kent

Numero di case: 143

Superficie: 2.5ha

Case per ettaro: 57

Il progetto per Lacuna è un’interpretazione moderna della tipologia varia ad alta densità che si può realizzare nel centro di un villaggio. Fa parte dell’intervento a funzioni miste di Kings Hill, che una volta completato comprenderà 2.600 case, 190.000 mq di spazio per attività commerciali e terziarie, uno shopping centre e due scuole.

Chi ottiene la possibilità di realizzare un lotto di edilizia residenziale a Kings Hill è invitato a perfezionare il progetto per migliorare la qualità generale.



Caso studio: North Laine, Brighton

Numero di case: 80

Superficie: 0.29ha

Case per ettaro: 275

L’intervento di North Laine, che ha riutilizzato un sito già occupato da un impianto tipografico per quotidiani, si colloca in una zona urbana di strade strette con edifici a schiera, e pochi parcheggi organizzati.

Dato che la zona è accessibile a piedi e ha buoni collegamenti col trasporto pubblico, l’insediamento è stato concepito “ car-free”, e il costruttore ha anche sostenuto una causa legale avendo proibito ai residenti di ottenere permessi di parcheggio sulla strada.

Nota: qui il link al testo originale al sito della Royal Institution of Chartered Surveyors ; è anche possibile per chi fosse interessato scaricare direttamente da Eddyburg il manuale "scatola degli attrezzi", di oltre 60 pagine illustrate, per i membri di commissione urbanistica, descritto sopra (f.b.)

La destra politica e culturale stavolta se ne è stata zitta. Sono passati un po’ di mesi dall’omicidio plurimo di Rozzano, dalle fiaccolate, dalle urla contro le periferie degradate per colpa dei soliti comunisti, dalla polemiche sul che fare (a colpi di manganello o metro cubo), e anche dal dibattito che si accese per una breve fiammata sulle pagine di Eddyburg.

Qualche giorno fa il balordo prodotto dell’ambiente di “degrado sociale” è stato condannato a un po’ di anni di reclusione, e alla cosa si sono dedicate poche parole diluite fra le cronache d’altro. Del resto era abbastanza ovvio che l’ondata giornalistico/speculativa avesse il fiato corto. Di più ampio respiro sembra invece essere lo spirito improvvisatore (se non peggio) con cui sembra vengano affrontati, anche lontano dalla luce più viva e cruda dei riflettori, i problemi veri di queste periferie a tre dimensioni, quelle con gli abitanti che ci abitano proprio, lì dentro. È il caso, solo per fare un piccolo esempio neppure troppo lontano dall’originale, di via Turati a Bollate.

Bollate sta agli antipodi, agli antipodi di Rozzano. Mica antipodi qualititativi: semplicemente Rozzano è nella cintura milanese sud, e Bollate in quella nord. Cambiano un po’ il panorama, il nome dello svincolo più vicino della Tangenziale, ci sono le ferrovie Nord invece del Naviglio, e il Parco Groane anziché il Parco Sud. Ma siamo indubbiamente dentro la stessa Milandia, come si capisce subito guardandosi attorno, anche dalle parti di via Turati dov’è ambientata la nuova disfida sulle periferie. Una disfida che stavolta anziché i temi della sicurezza tocca “le ragioni dell’Arte”, per usare parole care a certa polemica di fine Ottocento, e alle origini dell’urbanistica moderna.

Via Turati di Bollate, oltre a stare agli antipodi di Rozzano, sta anche subito dietro la chiesa parrocchiale, e se non ci fossero il muro della canonica e qualche parcheggio di troppo si potrebbe anche chiamare una propaggine del centro storico, almeno in potenza.

Certo è difficile confondere le architetture moderne delle case di via Turati con le altre più vecchie e tradizionali dei dintorni, ma qui nessuno si azzarderebbe mai a parlare di terre di nessuno, labirinti metropolitani selvaggi voluti dai comunisti, e compagnia bella. Forse per questo la cosa non ha avuto troppo clamore in cronaca. La qual “cosa” è il progetto di demolizione delle case, e di completo rinnovo dell’area nell’ambito del Contratto di Quartiere, costruito passo passo attraverso quella progettazione partecipata che pare il toccasana per ripensare le periferie di ogni ordine e grado.

”Bestemmia!”, esplodono i cultori dell’Arte. Quelle non sono case malandate, ambienti malsani forieri del famigerato “degrado sociale”, ma capolavori di architettura del Novecento, che necessitano di restauro attento, rispettoso delle volontà del progettista originario, e se la cosa costasse anche molto di più ne vale certamente la pena. No: di rifare il quartiere non se ne parla nemmeno, checché ne dicano tutti i possibili laboratori di progettazione democratica e partecipata. E come spesso succede in questi casi, la verità e le colpe non stanno né dall’una né dall’altra parte della contesa, e neppure nel mezzo. Non sarò certo io a trovare la verità, ma almeno le colpe mi pare di intravederle: nel manico, che in questo caso è rappresentato dalla trafila di passaggi e filtri che si frappongono tra gli agognati investimenti per aggiustare grondaie, aiuole, ripulire cantine, e la loro effettiva elargizione. Perché la cosa sicura, e visibile anche a occhio nudo, è che le case progettate trent’anni fa da Guido Canella non sono in ottima salute, e a sentire chi di mestiere ci sta dentro l’interno è messo anche peggio. Ed è facile immaginarsi le aspettative di quelle assemblee di progettazione partecipata, coi toni accesi di chi ha gli scarafaggi in camera da letto, o litiga da lustri per l’uso di un passaggio pubblico che pubblico nei fatti non è mai stato, e via dicendo. Insomma il repertorio di guai della progettazione novecentesca che dalle ricerche un po’ paranoiche di Oscar Newman nel complesso popolare Pruitt-Igoe di St. Louis in poi ha fatto tutta la strada che conosciamo. Ma, come ricordava lo stesso Newman ad ogni piè sospinto, lo studio dei microterritori percepiti e controllati dagli esseri umani che a vario titolo si aggirano in questi spazi, è altra cosa rispetto ad un’idea realistica di cosa sono, e cosa invece dovrebbero essere, gli ambiti del quartiere popolare, in sé e nel rapporto col resto della città. Proprio qui, mi pare, sembra esserci una lacuna metodologica: quali sono gli obiettivi di un Contratto di Quartiere?

Senza andare fino a St. Louis, Missouri (dove sono esplosi i problemi socio-spaziali del quartiere popolare), e neppure a Porta Pia, Roma (dove al Ministero delle Infrastrutture si promuovono i Contratti di Quartiere, a tentare di risolverli, questi problemi), basta dare un’occhiata qui vicino a Milano, sede della Regione Lombardia responsabile del Bando II, che recita alle finalità: “ una serie coordinata ed integrata di interventi edilizi e di azioni sociali che complessivamente sono finalizzati alla riqualificazione definitiva di un quartiere degradato”. Bene, c’è la miscela spaziale e sociale da dosare ed equilibrare in un approccio coordinato e “complessivo” di “riqualificazione definitiva” del quartiere. Il quale quartiere, come ci insegnano la vulgata e l’alto dibattito da quasi un secolo, è “parte costitutiva della città”, o altra declinazione del medesimo concetto generale. Ancora senza andare a St. Louis o a Porta Pia, basta fare quattro passi fra via Turati e il sagrato della chiesa parrocchiale, o magari nelle strade e parcheggi lì attorno che sfumano nel cuneo verde del parco del Castellazzo e delle Groane, per toccare con mano che questi posti parte costitutiva della città lo sono, eccome. Grazie alle dimensioni minuscole dell’insediamento, grazie alla vicinanza al nucleo centrale consolidato, grazie a tanti fattori non ultima la capacità del progettista anche oltre i singoli manufatti, tutto si tiene. E, grondaie colanti, corridoi trappola e scarafaggi in camera a parte, c’è molta più qualità potenziale da queste parti che non nelle strisce di villette pochi isolati più in là, verso il tracciato delle ferrovie Nord. Il che fa capire ancora meglio che questa piccola polemica nasce da una interpretazione miope, burocratica, magari un po’ in malafede, sia di cosa possa essere quella “ serie coordinata ed integrata di interventi edilizi e di azioni sociali”, sia degli obiettivi generali che si pone.

Perché, anche considerando un lusso decadente (cosa che non è) l’idea del progettista Guido Canella, e delle autorità di tutela artistica che considerano questi edifici di alto valore, di procedere a un restauro anziché ad una demolizione, c’è dell’altro. Quanto “valgono” questi spazi? La polemica restituita dalla stampa locale ci risponde: molto, ovviamente, per chi li considera dal punto di vista dell’opera di architettura di alto profilo; meno, molto meno, per chi “sa fare i conti”, e cifre alla mano ti dimostra che costruendo un nuovo quartiere si avranno alloggi migliori e spese infinitamente ridotte. Il che coi tempi che corrono, viste anche le opinioni positive dei residenti, è un gran risultato. Curioso che nessuno si accorga del convitato di pietra: lui sul “prezzo” da pagare conta, eccome se conta.

Il convitato di pietra (o cemento e asfalto che dir si voglia) non c’è bisogno di affannarsi molto per cercarlo. Basta sporgersi dai balconi e percorsi delle case popolari di via Turati. Oppure mettersi in piedi nel parcheggio sulla prospettiva del campanile parrocchiale, o nelle aiuole spelacchiate, e fare un giro di 360 gradi con gli occhi aperti. Eccolo lì, il convitato: esattamente come l’ha visto, e tentato di interpretarlo – a quanto pare con un certo successo e consenso critico – il progettista Guido Canella trent’anni fa. Eccolo lì, il convitato/resto della città, arricchito da trent’anni di uso, percezione sociale, adattamenti spaziali e stratificazioni varie. Questo, e non altro, è il “quartiere”, come ricordava un’ottantina di anni fa Thomas Adams introducendo per il Piano Regionale di New York la teoria della neighborhood unit (unità di quartiere, o di “vicinato”) di Clarence Perry. Si stava formando la prima mastodontica area metropolitana del mondo, negli anni ruggenti di New York, e dentro alla griglia di asfalto e cemento gli studiosi “scoprirono” un possibile punto di incontro fra la progettazione urbanistica, quella architettonica, e la percezione e uso dello spazio quotidiano da parte degli abitanti. Era il moderno quartiere, certo accoccolato in grembo al grande convitato di pietra della città metropolitana, e circondato dalle rampe delle strade di comunicazione veloce, ma raccolto attorno a due-tre concetti quantitativi e percettivi facili e articolabili: l’abitazione, gli spazi aperti immediati, i servizi quotidiani soprattutto per bambini e anziani. Insomma un prolungamento dell’abitazione nello spazio esterno, che opera da trait-d’union "amichevole" con la città e la regione metropolitana, e di converso fra questa e lo spazio privato dell'abitazione. E questa sensibilità è anche quella che ha guidato bene o male la formazione delle nostre periferie, specie nei quartieri di iniziativa pubblica, della seconda metà del Novecento.

Ma se andiamo a leggere le “ LINEE GUIDA PER LA PROGETTAZIONE E REQUISITI PRESTAZIONALI DI CONTROLLO DELLA QUALITÀ” proposte dalla Regione per il bando dei Contratti di Quartiere, non c’è nessuna traccia di nessuna idea, di città, di quartiere, a stento di cortile. Per trovare un tema diverso dall’alloggio in senso stretto (umidità, illuminazione, l’immancabile sicurezza ecc.) bisogna arrivare al punto 5.4 Fruibilità dell’organismo edilizio e spazi multifunzionali comuni”, dove lo sguardo tecnico si avventura oltre il tinello con televisore, nel territorio vasto di corridoi, cortili, e financo spazi comuni alberati. E basta. Abbastanza ovvio, che i criteri di valutazione economico-sociale del quartiere escano piuttosto distorti da una prospettiva dentrocentrica del genere. Ed è abbastanza ovvio, che anche qualunque laboratorio di progettazione partecipata, muovendosi nel quadro di queste linee guida, finisca per focalizzare le migliori aspettative e sforzi degli abitanti sul lavandino che perde, gli spazi comuni colonizzati dai campionati di skateboard, e a definire quello che si può chiamare al massimo “Contratto di manutenzione Edilizia”. Quando la manutenzione edilizia è troppo cara, come ben sa il geometra, si tira giù tutto e si rifà daccapo, magari spostandosi di qualche metro. Pensare che anche Thomas Adams originariamente era un geometra ( surveyor). Ma questa è un’altra storia ...

Per tornare a Bollate, e chiudere queste note, credo si possa buttar lì un’ipotesi: al contrario di Rozzano, stavolta la destra politica e culturale non ha strepitato, perché aveva già vinto. Vinto, trasformando di fatto cent’anni di riflessioni sul quartiere in una sommatoria di rilievi tecnici sulle qualità dei singoli alloggi. Vinto, proponendo con un certo successo la contrapposizione fra un “artista” che legittimamente tenta di difendere la sua opera, e i bisogni residenziali altrettanto legittimi di chi dentro a quell’opera ci deve mangiare, dormire, fare l’amore, buona parte dell’esistenza. Insomma separando di fatto quello che è il cuore dell’idea di quartiere come cellula costituente dell’organismo urbano, e la sua pur perfettibile interpretazione (a un tiro di sasso dal centro storico) da parte del progettista, arricchita dalla trentennale interpretazione degli abitanti.

Perché quella che sembra essersi affermata, comunque finisca questa piccola vicenda, è la logica del quartiere popolare così come interpretata da un vecchio presidente dell’Istituto di epoca fascista, Giuseppe Gorla: “Una volta abituati, non c’è più bisogno di obbligarli”. Gorla, diventato noto poi per altri meriti urbanistici, con questa frase si riferiva all’uso dei servizi igienici e dei bagni. Interpretata dai neoburocrati del Contratto di quartiere e dell’arredamento partecipato, questa frase può essere riferita allo schermo televisivo, unica vera finestra sulla realtà.

Per il resto, lasciate fare agli specialisti: partecipazione sì, ma solo tra uno spot pubblicitario e l’altro.

Premessa

Il breve brano che segue, estratto dall’articolo di G. Brooke Taylor, si inserisce in una serie di contributi ospitati dalle riviste britanniche a cavallo fra gli anni ’50-’60, quando nel piano della prima fase di realizzazione dei vari grandi programmi di edilizia residenziale pubblica, iniziano ad emergere problemi in parte inattesi di disadattamento sociale. La questione, che in Italia in modo abbastanza empirico trova una parziale risposta nella logica “familista-cattolica” del piano INA-Casa, soprattutto in Gran Bretagna stimola l’interesse professionale dei sociologi, che premono per essere integrati nei gruppi di lavoro urbanistici con pari dignità e ruolo rispetto ad architetti ed ingegneri. Anche oltre questi scopi contingenti (del resto sostenuti da alcuni programmi formativi e professionali dell’epoca), resta l’attualità di alcune osservazioni, che ben sottolineano come parecchi problemi tipici dei grandi quartieri monoclasse del secondo dopoguerra non nascano solo e semplicemente dai limiti di realizzazione, o dalla parziale realizzazione, di servizi e attrezzature indispensabili alla ricostruzione del sistema identitario che conosciamo come “città”. Brooke Taylor ci indica anche un altro vuoto “a monte”, ovvero quello di una progettazione sociale totalmente improvvisata, in tutto o in parte inconsapevole, da parte di tecnici dello spazio e delle strutture che si improvvisano sociologi, pieni di buone intenzioni tanto quanto potenzialmente pericolosi di fronte alla dimensione quantitativa e novità dei problemi.

Il sogno estatico di Le Corbusier

Molti architetti, in particolare, vogliono costruire per la gente, e cercano anche di farlo, ma questo desiderio nel loro cervello è inestricabilmente legato ad una visione puramente estetica. Le Corbusier pensava a sé stesso, evidentemente, come ad un sociologo, e il suo sogno, quasi estatico, della Ville Radieuse, comprende una straordinaria miscela di idee architettoniche e sociali. Ma, nella Unité d’Habitation di Marsiglia, i passaggi bui, la spoglia “sala comunitaria”, il gigantesco campo da giochi per bambini sul tetto, i negozi impossibili da affittare, mostrano evidenti i pericoli di un architetto di valore che gioca a fare il sociologo.

Ancora, l’architetto può riuscire in un progetto dove si giungono ad equilibrare desiderabilità sociale ed estetica. Ma lo stesso architetto, sollecitato sul versante economico, sacrificherà la componente sociale per conservare intatta quella estetica. È quello che ci si può aspettare, e la stessa cosa vale per ogni altro tecnico. L’ingegnere, o l’esperto finanziario, non sacrificano i bisogni della gente per indifferenza o disinteresse nei riguardi dei propri simili, ma per la logica inerente le proprie questioni professionali.

Debolezza del controllo democratico

C’è il controllo fornito dai rappresentanti popolari, eletti o nominati. Ma nemmeno questo può considerarsi più davvero efficace. Con la migliore buona volontà del mondo, e presupponendo un alto livello di intelligenza e competenza, nessun membro di commissione o comitato può sperare di mantenersi al passo coi dettagli di un progetto di grandi dimensioni, a parte il formulare, o l’approvare, i principi guida delle politiche. Dobbiamo riconoscere che le moderne realizzazioni su larga scala sono immensamente complesse. La creazione di un “vicinato” coinvolge la soddisfazione di una gran numero di bisogni, e l’intreccio di questioni tecniche, costruttive e sociali, le quali richiedono che vengano considerate le implicazioni sociali di ogni frammento del piano e della sua realizzazione in cemento e mattoni. Il personale di gestione dell’edilizia residenziale fa questo, sino ad un certo limite, ovvero sino a quando le questioni concernono strettamente la residenza. Ma essi tendono, inevitabilmente, a preferire soluzioni che replicano cose che hanno funzionato bene in passato, e a considerare i quartieri in un contesto ristretto.

La soluzione ovvia, sembra essere quella di una “consulenza sociale”, posta allo stesso livello tecnico dell’organizzazione preposta al progetto fisico. Come si dovrebbe provvedere, a questa “consulenza sociale”? Nelle condizioni attuali, si verifica una situazione estremamente confusa.

Le autorità pubbliche responsabili per i quartieri residenziali (molte delle quali realizzano un totale di aree di intervento che supera quello delle New Towns) non hanno nessun funzionario competente in questo campo. Solo quattro delle quindici New Towns hanno funzionari nel campo dello sviluppo sociale, e si può tranquillamente dire che essi sono impegnati principalmente su questioni comunitarie diverse da quelle che abbiamo sollevato qui. Nei casi in cui autorità pubbliche o enti di gestione delle New Towns intraprendono politiche sociali in urbanistica, lo stimolo sembra emanare dall’influenza esercitata da rappresentanti eletti o nominati, o da funzionari di altra professionalità che hanno preso l’idea da qualche rivista di sociologia, l’hanno vista applicata da un’altra autorità, o hanno avuto un’improvvisa illuminazione da soli.

I pericoli insiti in questo metodo casuale sono ovvi. La realizzazione di un sub-centro di vicinato nel quadro di un piano adeguatamente studiato può essere di grande valore, soprattutto se è seguita da uno studio sui risultati. La ripetizione dell’idea in un altro contesto di piano può risultare ridicola. L’idea della sala comune per inquilini come parte di un insieme coerente di sviluppo comunitario può essere valida. La sua duplicazione come “moda”, in una grande varietà di schemi insediativi, può essere solo uno spreco di risorse.

Scontiamo le prevaricazioni di urbanisti, politici e pseudoambientalisti

Nel dibattito sulle periferie – che va considerato propedeutico a quello sulle condizioni e le responsabilità che hanno condotto all’abusivismo e ai vari interventi in sanatoria - emergono da un po’ di tempo a questa parte ammissioni che collimano sorprendentemente con quanto andiamo dicendo da anni. Inserendosi in questo dibattito si rende tuttavia opportuno fare riferimento anche alle idee degli altri, com’è il caso di un articolo di questa estate de “La Repubblica” (E alla fine vinse la città di villette), in cui l’architetto Paolo Desideri afferma ad esempio che «dentro il dibattito autoreferenziale degli addetti ai lavori, irrompe talvolta il punto di vista di chi specialista non è, e forse proprio per questo finisce per vedere quello che sfugge agli esperti».

Gli errori della città pianificata

L’argomentazione nasce dalla constatazione dello iato esistente tra la gente comune da una parte, - che da almeno trent’anni si pone la domanda se è possibile o meno vivere nel degradato clima sociale delle periferie - e gli architetti, gli urbanisti e i politici/amministratori dall’altra, che hanno continuato imperterriti a concepire progetti insani come quelli di Corviale, Zen, Tor Bella Monaca, Laurentino 38 etc. Tale iato fornisce la prova inconfutabile che la nostra società «non è più in grado di condividere i valori e la cultura abitativa proposta dalla città pianificata». Per gli architetti e gli urbanisti si possono forse individuare delle scusanti, tutt’uno con la natura di una formazione culturale legata alla ricerca tipologico/abitativa del Movimento Moderno, ma anche coerente con una economia non più attuale, fondata sulla produzione industriale, e con un pensiero modernista troppo inquinato da una visione deterministica della storia e dal mito ormai insostenibile del progresso.

Strettamente collegato, ripeto, al disastro delle periferie è il fenomeno dell’abusivismo; fenomeno alla cui base si può senz’altro individuare il rifiuto del quartiere costituito da case multipiano, o meglio, da un impianto urbanistico con tipologie abitative ad alta densità, oltre al fatto di non aver applicato la lezione dei centri storici, complice l’equivoco funzionalista, cioè la lezione dell’integrazione delle funzioni del vivere (a fronte del moderno, monofunzionale quartiere dormitorio), unitamente all’incapacità degli architetti contemporanei di conferire qualità all’ambiente urbano.

Travisata la funzione del mercato delle aree

Per capire a fondo il fenomeno dell’abusivismo non si può tuttavia non riferirsi alle condizioni del mercato delle aree fabbricabili e alle responsabilità della classe politica nell’inquinare e alterare questo mercato, sia accettando le indicazioni degli urbanisti, tendenti ad intaccare alla base il principio stesso della proprietà fondiaria (fortunatamente tamponate dalla Corte Costituzionale), sia insinuandosi nei meccanismi di mercato con leggi come la 167, sulle aree per l’edilizia economica e popolare, e come l’equo canone, con le disastrose ripercussioni sugli investimenti privati per l’edilizia abitativa che sono all’origine della carenza odierna di nuove abitazioni nelle grandi città.

L’individuazione nel mercato come sede di una delle condizioni fondamentali di prosperità di una società civile moderna è stata assolutamente travisata dalla classe politica italiana a partire dal dopoguerra. La nostra classe politica ha portato avanti una nozione ideologica dell’interesse pubblico in opposizione totale all’interesse privato. Ora, che questa concezione fosse connaturale alla sinistra, allo statalismo dirigista e alla discriminazione delle classi sociali, non vuol dire che dovesse essere ritenuta accettabile anche dal partito allora di maggioranza relativa e dalle formazioni politiche di ispirazione liberale, ideologicamente più inclini a comprendere le ragioni del mercato.

D’altra parte gli urbanisti, applicando un concetto di pianificazione che, cristallizzando il territorio con una destinazione d’uso vincolante delle aree, stabilita secondo presunti criteri di razionalità e funzionalità dell’espansione urbana, escludevano ogni possibilità di un’offerta indifferenziata di aree fabbricabili in libero mercato, laddove peraltro il privato non poteva arrogarsi il diritto di pretendere che i servizi urbani arrivassero fino a lui, comunque e dovunque.

Il segnale incompreso della Bucalossi

Gli urbanisti hanno dunque per certi aspetti avuto ragione, ma soltanto sino a quando un liberale non sancì il sacrosanto principio, con la legge 28 gennaio 1977, n. 10 ( Norme per la edificabilità dei suoli ), che i costi dei servizi di urbanizzazione il privato se li dovesse pagare. La Bucalossi dava infatti, per chi lo volesse intendere, il segnale della crisi della mano pubblica, nonché della necessità di capovolgere le strategie autoritaristiche della pianificazione, ricorrendo al privato e prestando orecchio alle domande che, dal territorio, provenivano dal basso.

E’ da quel momento che la pianificazione urbana e territoriale doveva cambiare, modificando i criteri dirigistici sino allora seguiti e ampliando la nozione di governo del territorio ponendo l’accento sull’unitarietà organica degli interventi, cioè facendo proprie sia le esigenze di difesa del suolo che dei valori ambientali, che invece furono regolate da leggi specifiche, slegate dal contesto generale. Purtroppo l’opportunità offerta dalla svolta “Bucalossi”, che poteva dare luogo ad una positiva riaffermazione del primato della politica anche in questo settore, non venne afferrata da una classe politica in gran parte dedita all’affarismo e alla lottizzazione del potere, quindi incapace di cogliere il cambiamento epocale che si celava, già negli anni ’70, dietro il decentramento industriale e l’esaurimento del fenomeno dell’urbanesimo. Anche molti urbanisti non percepirono il cambiamento, proseguendo sulla strada ormai invalidata di una pianificazione prescrittiva da considerarsi quantomeno illiberale. Altri concepirono invece una via “riformista”, guardando in realtà ai modelli che venivano sperimentati in alcuni paesi europei.

La guerra alla tipologia unifamiliare

Peraltro, il perdurare di una costituzione impositiva della pianificazione urbana, ha comportato il mantenimento di tipologie abitative ad alta densità, individuate in ragione di scelte tecniche sull’uso del suolo, ma in gran parte estranee alla domanda, per di più spesso estremizzate da convinzioni ideologiche contrarie all’abitazione unifamiliare. A parte i formicai di abitazioni popolari già citati, chi ha potuto seguire le vicende del PRG della Capitale, a partire dal piano del ’62, non può non avere rilevato, ad esempio, la progressiva compressione dell’offerta della tipologia unifamiliare G4, una tipologia ormai confinata nell’Agro romano, con un lotto minimo di 100.000 mq!

Tutto questo mentre, per tornare all’articolo di Paolo Desideri, una ricerca Censis dell’83 proponeva un’interpretazione dell’abusivismo edilizio come risposta alla deludente qualità della vita che gli ambienti urbani della città pianificata moderna sapevano garantire ai loro abitanti: «l’alloggio abusivo rappresenta quindi, per la maggioranza degli intervistati, la conquista di un miglioramento sostanziale del comfort abitativo. Accanto all’incremento della superficie abitabile e del numero medio delle stanze si può rilevare un pronunciatissimo incremento delle superfici accessorie dell’alloggio e delle superfici scoperte di pertinenza dell’abitazione, specialmente costituite dai giardini e dalle aree libere».

D’accordo con Desideri anche quando, pur riconoscendo le tipologie autocostruite della città non pianificata, cioè abusiva, «più consone alle attese e alla cultura abitativa dell’uomo contemporaneo» aggiunge opportunamente che queste tipologie, «le casette della città diffusa, rappresentano la mediocre utopia liberista di un soggetto che in quelle architetture senza architetti realizza il suo contraddittorio paradiso individualista…».

Il “passo indietro” dei professori

Convincente la conclusione a cui perviene Desideri. Vale la pena citarla, anche se non può considerarsi esaustiva delle problematiche in discussione: «Tutto questo mi sembra converga verso un limite: la cultura urbana espressa dal moderno, che è alla base della formazione di noi architetti, che è tuttora la struttura principale dell’insegnamento di architettura, è ampiamente superata nei fatti e dalla cultura materiale della gente comune. Solo partendo da questa definitiva consapevolezza potremo, e dobbiamo con urgenza e passione, rifondare un rapporto accettabile tra urbs (cioè città fisica) e civitas (cioè società civile)».

I nostri tradizionali lettori ricorderanno sicuramente i nostri annosi e reiterati inviti ai “professori” a fare “una passo indietro”, tuttavia, se non li citassimo, faremmo torto a coloro tra questi che hanno sviluppato nel tempo una vigorosa autocritica, specialmente riferita all’autoreferenzialità del dibattito disciplinare, tale da consentire nel tempo l’assunzione reale degli elementi di crisi, come lo stesso articolo di Desideri sta a dimostrare.

Perchè non esaustiva la conclusione di Desideri? Perché fra le altre cose non coinvolge le responsabilità di certo pseudoambientalismo nostrano, che inquina il dibattito limitandosi a valutare la dimensione naturalistica dell’ambiente, dimenticandosi di quella culturale e ignorando le radici antropizzate del paesaggio naturale italiano. Per questa gente ogni ulteriore riduzione delle “volumetrie” abitative rappresenta una vittoria contro la “cementificazione”, laddove il diritto alla casa va considerato quantomeno elemento prioritario nei confronti di chi la casa non ce l’ha. Il fatto che si sia fatto scempio del territorio non può costituire un alibi per alienare questo diritto, né si può accettare l’affermazione, sintomo di ignoranza letale, secondo la quale la costruzione edilizia turba l’ambiente, perché non è la casa dell’uomo che turba l’ambiente naturale come quello urbano, lo turba, certamente, la cattiva architettura.

Paolo Desideri, E alla fine vinse la città di villette

Dentro il dibattito autoreferenziale degli addetti ai lavori, irrompe talvolta il punto di vista di chi specialista non è, e forse proprio per questo finisce per vedere quello che sfugge agli esperti. È il caso, mi pare, dell´articolo di Michele Serra («Le periferie dimenticate dalla società dei sapienti» uscito su Repubblica il 26 agosto) a commento dei fatti di Rozzano.

Sul tema delle "periferie", dell´assenza di qualità dello spazio fisico e sociale che le caratterizza, Serra propone una elementare domanda che sembra fare piazza pulita dei tanti dibattiti degli addetti ai lavori: «Ma io vivrei lì, in quel clima sociale, con quel paesaggio davanti alle finestre?».

Una domanda a lungo elusa da noi architetti, che sembra porsi tuttavia persino la gente comune. Meglio sarebbe dire che da almeno trent´anni si è posta la gente comune mentre quella che Serra definisce la "società dei sapienti" - cioè gli architetti, gli urbanisti, gli amministratori - continuava a progettare, in cieca buona fede, i Corviale, gli Zen, i Tor Bella Monaca, i Laurentino 38. Uno iato ormai quasi incolmabile, quello tra le attese della gente comune e la cultura architettonica, che è possibile far risalire almeno agli anni Settanta. È a partire dalla seconda metà di quel decennio, infatti, che si segnala una svolta nel fenomeno dell´abusivismo edilizio. La casa abusiva diviene strumento di una società che non è più in grado di condividere i valori e la cultura abitativa proposta nella città pianificata. «Il rifiuto di un quartiere costituito da case multipiano è espressione di un giudizio negativo sulla incongruenza dell´impianto urbanistico con tipologie ad alta densità, che determinano una sindrome da ghetto appartenente alla tradizione dei quartieri popolari di periferia (...). L´indiscussa vincitrice del referendum sulla casa desiderata è risultata la piccola dimensione: il 56,9% degli intervistati ha indicato nella casa di borgata il luogo preferito dove vivere».

Era il 1983 e il Censis (nella Indagine conoscitiva sul fenomeno dell´abusivismo edilizio, realizzata su incarico del Comune di Roma) proponeva un´interpretazione dell´abusivismo edilizio come risposta alla deludente qualità della vita che gli ambienti urbani della città pianificata moderna sapevano garantire ai loro abitanti: «Il trasferimento nell´alloggio costruito illegalmente solo in pochi casi si configura come un evento dettato da una stringente necessità. Nella generalità esso appare invece come l´occasione di un miglioramento voluto e consapevolmente pianificato dagli standards abitativi. L´alloggio abusivo rappresenta quindi, per la maggioranza degli intervistati, la conquista di un miglioramento sostanziale del comfort abitativo. Accanto all´incremento della superficie abitabile e del numero medio di stanze si può rilevare un pronunciatissimo incremento delle superfici accessorie dell´alloggio e delle superfici scoperte di pertinenza dell´abitazione, specialmente costituite dai giardini e dalle aree libere».

Una bella lezione per gli architetti: a fronte della nostra incapacità di garantire qualità all´ambiente urbano, la gente comune cominciava ad autocostruirsi la sua villettopoli. Cominciava a percorrere quella strada che oggi consegna i nostri territori metropolitani a un oggettivo paradosso: da un lato ettari di aree suburbane informi (nelle quali, tuttavia, la gente vive volentieri); dall´altro interventi pianificati per mano pubblica (dove ogni persona in regola con la propria intelligenza non vorrebbe vivere).

Fin da allora dunque ce ne sarebbe stato a sufficienza per allertare "la società dei sapienti", che però ed al contrario, proprio in quegli anni metteva a segno alcuni tra i meno amati interventi edilizi di mano pubblica. Un "fiasco", a cogliere il giudizio pressoché unanime dei non addetti, che non ha nulla a che vedere, si badi bene, con la speculazione edilizia e con i cosiddetti "palazzinari", se è vero che le forze messe in campo per la progettazione provengono in buona parte dalle file giuste. Proprio in quegli anni e di fronte a quelle attese, Vittorio Gregotti e Franco Purini realizzano il quartiere Zen a Palermo (1970); Mario Fiorentino il Corviale a Roma (1974). Mi limito a citare questi due esempi perché in questi due casi, forse più che per i tantissimi altri esempi che si potrebbero citare, la divaricazione tra quello che in campo cinematografico chiameremmo il giudizio della critica ed il giudizio del pubblico, misura la maggiore distanza.

Perché dunque noi architetti abbiamo tanto apprezzato il Corviale e lo Zen che al contrario ogni persona "in regola con la propria intelligenza" ha individuato come manifestazione evidente dell´invivibilità dello spazio urbano contemporaneo?

Mi convince solo parzialmente la spiegazione che fornisce Vittorio Gregotti (Repubblica del 30 agosto): lo Zen non ha funzionato perché mai furono realizzati i servizi previsti, perché il progetto fu compiuto in modo frammentario, perché da subito l´amministrazione Ciancimino tentò di sottrarre ai progettisti ogni possibilità di controllo della realizzazione. Non è poco, certo. Anzi ce n´è a sufficienza per assicurare il fallimento di qualsiasi buon progetto. Ma tutto questo non coglie quello che a me pare il dato essenziale, e cioè lo scollamento irreversibile che con il Corviale e lo Zen noi possiamo misurare tra i modelli urbanistici messi a punto dal Movimento Moderno nel corso del Novecento, ed i modi e le attese e la cultura (o la sub-cultura) abitativa contemporanea nelle società post-capitaliste. Lo Zen e il Corviale rappresentano il punto di arrivo di una ricerca che in campo architettonico parte dal lavoro delle avanguardie degli anni Venti e Trenta, e si alimenta del pensiero dei grandi maestri del Movimento Moderno come Gropius e Le Corbusier. Un modello fondato in quegli "eroici" decenni della prima metà del Novecento, a partire dalle tumultuose esigenze di una società e di un´economia fondata sulla produzione industriale, sulle fabbriche, sulla manodopera, sulle lotte operaie, su un pensiero ancora di stampo modernista-determinista che garantiva un futuro inscindibilmente legato al progresso. Lo Zen e il Corviale sono il punto di arrivo di tutto questo: il che spiega l´apprezzamento degli architetti.

Ma proprio per questo essi rappresentano allo stesso tempo quanto di più distante possa essere percepito dalla società contemporanea. Dentro la quale sembrano scomparsi tutti gli attori che popolavano sino a ieri la società moderna: non più operai con le chiavi a stella; non più fabbriche; non più classe operaia ed anzi definitivamente non più classi sociali in assoluto; non più politica; niente più determinismo; e un futuro che appare non più irreversibilmente legato al progresso ed allo sviluppo.

Più consone alle attese e alla cultura abitativa dell´uomo contemporaneo, le tipologie autocostruite della città non pianificata, le casette della città diffusa, rappresentano la mediocre utopia liberista di un soggetto che in quelle architetture senza architetti realizza il suo contraddittorio paradiso individualista. Basterebbe guardarle con meno disgusto per rileggere, in filigrana, il soggetto metropolitano che le abita, le sue attese, la sua cultura abitativa. Un uomo metropolitano contemporaneo che a differenza di quello moderno si caratterizza subito per il suo fortissimo individualismo. È un soggetto che sembra l´opposto esatto di quello per il quale il moderno aveva efficacemente costruito una precisa cultura abitativa attraverso altrettanto precise tipologie edilizie. Sui Corviale, sugli Zen, sui Tor Bella Monaca, allora, si addensa il confronto, irreale, tra due culture dell´abitare: l´uomo e la cultura urbana moderna per il quale quelle tipologie furono messe a punto nel corso del secolo ormai passato; e l´uomo e la cultura che dovrebbe abitarle oggi, senza avere più nulla da spartire con i valori che quello spazio metteva in figura. Le motivazioni di Gregotti non percepiscono la crisi "strutturale" delle periferie di stampo modernista dentro la metropoli contemporanea. Una crisi che proviene dall´inadeguatezza del modello di città proposto e che ben poco ha a che vedere con la sua completezza.

Ma allora tutto questo mi sembra converga verso un limite: la cultura urbana espressa dal moderno, che è alla base della formazione di noi architetti, che è tuttora la struttura principale dell´insegnamento di architettura, è ampiamente superata nei fatti e dalla cultura materiale della gente comune. Solo partendo da questa definitiva consapevolezza potremo, e dobbiamo con urgenza e con passione, rifondare un rapporto accettabile tra urbs (cioè città fisica) e civitas (cioè società civile).

Erano i marginidella città

Ricordo com’erano le periferie delle nostre città, mezzo secolo fa. Erano luoghi lontani dalla città. Le periferie erano oltre le mura, oltre i sobborghi legati alla città vecchia dalla crescita di poche case, allineate lungo una strada. Erano, prevalentemente, in campagna: la interrompevano con i quartieri popolari di casermoni a molti piani, abitati prevalentemente dagli operai e dai contadini immigrati, o con le casette dei vari stili impiegati dagli architetti del regime (fascista) o da quelli della democrazia, oppure ancora (soprattutto a Roma) nei tuguri e nelle baracche di legno, lamiera e carrozzerie sfasciate.

Del resto l’Italia, fino allora, era ancora prevalentemente costituita da paesi e piccole città. Il fascismo aveva tentato, non senza successi, di frenare quello che veniva definito (e deprecato) come “urbanesimo”, considerato un pericolo anche socialmente: qualcuno si sarà ricordato, allora, il detto “l’aria della città rende liberi”? Nelle stesse terre che aveva bonificato, le Paludi Pontine, non aveva costruito metropoli, ma poche cittadine e una miriade di piccoli borghi.

Gli italiani vivevano ancora prevalentemente dell’agricoltura. Ogni palmo di terra era coltivato: nell’economia, la regola dell’autarchia aveva cancellato tutte le altre: la produttività non contava, contava solo la produzione. Le campagne, le colline, e anche le pendici e le valli delle montagne erano abitate da paesi, borghi, gruppi di case, casolari. Avevano magari la dimensione (ma non la struttura, non la vita) delle città i grandi paesi nelle terre del latifondo, in Calabria, Sicilia, Puglia, Lucania, dove i contadini vivevano a ore di distanza (a piedi o a dorso di mulo) dalla terra che coltivavano.

I quartieri e le borgate, che costituivano la periferia della città, ospitavano abitanti espulsi dai centri (come a Roma, a causa delle operazioni di bonifica edilizia nel centro), oppure contadini immigrati, respinti dalla povertà e attirati dal lavoro nelle fabbriche. Spesso erano paesi trapiantati in città, oppure ne avevano l’aspetto. I loro abitanti erano segregati dalla vita urbana: conoscevano la città attraverso i luoghi di lavoro: le case dei borghesi dove andavano a servizio, le fabbriche dove si inserivano nella catena di montaggio. Quasi come contropartita, le periferie avevano una identità precisa. Erano dei “luoghi”, ciascuno caratterizzato da un evento, da un comune destino, da un nucleo elementare di servizi (è bene ricordare che in quegli anni anche la fontana era un servizio: non serviva per abbellire, ma per gli usi domestici).

La “modernizzazione” del Belpaese

Le cose sono cambiate, violentemente e drammaticamente, proprio a cavallo del 1950. Per una serie di ragioni che sarebbe lungo raccontare, la decisione politica che fu assunta fu quella di affidare lo sviluppo economico e sociale ad alcuni settori portanti, tra cui svolgevano un ruolo di primo piano l’edilizia e la produzione di beni di consumo durevoli, e di inserire questo sviluppo in una cornice in cui, alle regole e alla libertà di una democrazia sempre più dispiegata, si accompagnava la difesa, ideologicamente motivata, della proprietà privata: anzi, la sua promozione, con l’assistenza dell’intervento pubblico.

Fu su queste basi che si raggiunse l’obiettivo di inserire l’economia italiana nel mercato mondiale, di spostare l’asse della vita economica dall’agricoltura all’industria manifatturiera, di accrescere il benessere e di ridurre le sacche di malcontento. Il prezzo più visibile che fu pagato dalle generazioni che sono succedute fu la distruzione della città e del territorio. La modernizzazione del paese fu raggiunta con quello che, dalle denuncie di Antonio Cederna, ricordiamo come lo scempio del Belpaese.

Lo scempio non fu solo costituito dalla distruzione di paesaggi, dalla devastazione di architetture, dalla dispersione di testimonianze della storia, dal saccheggio e dalla degradazione di preziose risorse naturali. Fu costituito anche dalla degradazione della città nel suo insieme. Gli antichi nuclei formati nei secoli che precedettero la cultura del cemento armato e del dominio del privatismo proprietario, accresciute con misura, e in una sostanziale continuità di disegno, nel secolo che precedette la seconda guerra mondiale, sono stati affogati da un’espansione indifferenziate di case e strade, in un caotico insieme di aggregati di alloggi uniti soltanto dalla rete del traffico automobilistico, dove la società si è tendenzialmente dissolta in una massa di individualismi, la complessità si è annullata in monofunzione, la comunicazione si è rovesciata in solitudine. La tendenza è stata insomma quella della distruzione della città da parte della periferia: anzi, delle periferie.

Molte periferie

Esistono in effetti molti tipi di periferie. Come ogni altra parte della città, le caratteristiche sono determinate soprattutto dalla loro nascita. Le periferie della “città pubblica”, nate per un programma socialmente orientato, su aree preventivamente acquisite dalla mano pubblica, secondo un progetto urbanistico definito e chiaro (a volte vittorioso alla prova dei fatti, altre volte sconfitto). Le periferie della speculazione tipica degli anni Sessanta, su un impianto urbanistico simile a quello della città dei decenni precedenti ma con un’estensione cento volte maggiore e densità edilizie decuplicate. Le periferie della speculazione fondiaria più moderna, condizionata dalla regole della lottizzazione convenzionata introdotta dalla “legge ponte”, meno povere di qualità edilizia e urbanistica ma nettamente separate dal resto della città. Le periferie dell’abusivismo urbanistico (attorno a Roma e le città del Mezzogiorno), manifestazione al tempo stesso proterva e miserabile dell’assenza, o del disprezzo, delle regole comuni della civitas. E le periferie della “città diffusa”, pulviscolo periurbano di case, casette, ville, villette e villettine, prevalentemente figlie del permissivismo delle legislazioni regionali, o delle loro applicazioni comunali nell’interpretare e nel piegare a fini di “sviluppo” le normative delle zone agricole.

Queste diverse tipologie si articolano poi e si declinano a seconda del luogo e del tempo. Così, i “quartieri” della città pubblica nati prima della legge 167 del 1962 scontano la segregazione provocata dai provvedimenti di finanziamento, destinati ora a quella categoria sociale, e le difficoltà nell’acquisizione di aree a prezzo sopportabile dai bilanci pubblici: in quelli successivi invece, almeno nelle regioni dove si è affermata una prassi di pianificazione urbanistica e di governo del territorio, l’integrazione tra i diversi ceti sociali, il livello di dotazione di servizi, l’efficienza degli impianti e della gestione urbani, l’integrazione con la città ne fanno degli esempi a livello dei migliori casi europei. E così, ancora, l’abusivismo straccione delle centinaia di casette tirate su dal tramonto all‘alba su lotti di 500 o 1000 mq uguali l’uno all’altro nella periferia romana degli anni Cinquanta è ben diverso da quello che ha impiegato i modelli edilizi e il i target di consumo del mercato legale.

Voglia di città

Un fatto è certo. Le periferie rappresentano oggi la città: è qui che si gioca la scommessa sul futuro della civiltà urbana. Ciò che è stato urbanizzato e costruito fino alla fine della seconda guerra mondiale ha seguito, in un modo o nell’altro, le regole che fino allora avevano determinato le trasformazioni urbane: dopo, le regole sono state travolte. La quantità (si calcola che il territorio urbanizzato è aumentato, nel cinquantennio, di cento volte) è diventata negazione della qualità. Nelle periferie, èla città stessa che si è degradata.

Così come sono state configurate nella grande maggioranza dei casi le periferie sono infatti la non città. Se la città è comunicazione, incontro, condivisione, identità (piazza, viale, passeggiata, centro, municipio, fontana, giardino), la periferia è divenuta “dormire e mangiare”, televisione, parcheggio e automobile, solitudine, anomia e anonimia.

Il fatto è che - come ho accennato - fino ai primi anni del dopoguerra le periferie erano parti della città: vivevano dei suoi servizi, del suo centro, e possedevano esse stesse (i quartieri e le borgate delle periferie) nuclei elementari di vita sociale. Oggi, gli antichi centri, le antiche città sono ricordi affogati nell’indistinta ameba del continuum urbano. La sete di relazioni, di vita sociale, di incontri rimane inappagata. Quanto essa sia intensa lo dimostrano gli episodi di vitalizzazione del centro storico, che richiamano nel luogo della centralità e degli incontri la parte più mobile della popolazione: i giovani.

Il primo episodio fu quello promosso da Renato Nicolini, assessore alla cultura a Roma, Sindaco Giulio Carlo Argan, negli anni Ottanta. Con una serie di iniziative culturali aperte si invitarono i giovani a venire, la sera, nelle piazze del centro. I locali rimanevano aperti fino a tardi, le strade e le vetrine illuminate. Fu un trionfo. In autobus e in motoretta, in automobile e a piedi, centinaia di migliaia di abitanti delle lontane borgate e dei quartieri intensivi delle periferie venivano nel centro, si impossessavano della città che non avevano mai conosciuta. Era voglia di evasione dai luoghi senza vita dove la maggior parte della popolazione era costretta a vivere, ed era voglia d’incontro, di scambio, di condivisione: era voglia di città.

Urbanizzare le periferie,ricostruire la città

È possibile soddisfare questa aspirazione, rispondere in termini non episodici ed eccezionali alla voglia di città? È possibile “urbanizzare” le periferie, renderle città? Questa è la grande scommessa dei prossimi decenni. Vincerla non sarà facile. Occorrerebbe in primo luogo avere chiare le direttrici dell’azione, gli obiettivi da raggiungere, i percorsi da seguire. Bisognerebbe comprendere, in primo luogo, che le periferie non si rinnovano se non si rinnova la città. Occorre una visione strategica, un progetto d’insieme della città, un “piano”: se non c’è , oppure se non è adeguato all‘obiettivo di riqualificare le periferie, occorre farlo. La città è un organismo unitario: non si salva a pezzi se i pezzi non sono tessere d’un mosaico chiaramente definito e condiviso. È solo a livello dell’intero sistema urbano e territoriale, del resto, che si possono risolvere due dei più gravi problemi che affliggono la vita delle periferie: quello del traffico e quello dell’organizzazione dei servizi e dei “luoghi centrali”.

Bisognerebbe poi assumere consapevolezza piena, nelle regioni devastate dall’abusivismo, che il ripristino della legalità violata è la premessa necessaria per qualsiasi operazione di riqualificazione della città e delle sue parti. Il recupero dei quartieri abusivi non può essere la premessa della sanatoria: esso deve essere possibile, invece, solo là dove le condizioni (urbanistiche, amministrative, patrimoniali) hanno consentito la sanatoria e questa è già avvenuta.

Bisognerebbe poi stabilire priorità precise, per rendere attendibile l’esito della riqualificazione. Due mi sembrano i parametri da prendere in considerazione per individuare le situazioni dove maggiori sono i margini di manovra e migliori le possibilità di riuscita: la densità territoriale e la situazione patrimoniale. È evidente, infatti, che il ridisegno dei quartieri, l’arricchimento delle funzioni (la “complessificazione” funzionale), la progettazione degli spazi pubblici sono operazioni praticabili dove la densità è ragionevolmente bassa e dove una configurazione vivibile può essere raggiunta senza riduzione del numero degli abitanti. Ed è altrettanto chiaro che la proprietà indivisa dell’area costituisce un requisito di base difficilmente sostituibile dalle improbabili alchimie delle contrattazioni tra proprietà suddivise.

In molte aree urbane, soprattutto dell’Italia del sud e del centro, i quartieri pubblici sono stati additati come il simbolo del degrado urbano: basta evocare lo Zen a Palermo o le Vele di Scampia a Napoli o Corviale e Laurentino 38 a Roma. Un’analisi attenta farebbe comprendere come le colpe siano più nell’assenza di gestione sociale che negli errori dei progetti. Ma mi sembra che proprio da quei quartieri potrebbe partire una sperimentazione nella quale la bassa densità territoriale e il controllo pubblico degli immobili potrebbero consentire l’introduzione di servizi e di funzioni urbane qualificate (e quindi la “complessificazione”), il miglioramento dell’accessibilità (e quindi dell’appetibilità per le utilizzazioni rare), e dunque la trasformazione dei quartieri dormitorio in parti della città.

Molto più difficile una riqualificazione delle vaste plaghe della periferia a bassa densità dove il modello sociale e urbanistico della casa unifamiliare su lotto recintato. In esse, la bassa densità territoriale consentirebbe, dal punto di vista tecnico, di definire soluzioni soddisfacenti e praticabili. Ma quando l’assetto fisico e sociale è profondamente segnato dall’individualismo proprietario il riscatto urbano apre contraddizioni difficilmente gestibili: occorreranno molto tempo e molta pazienza per far maturare le condizioni (innanzitutto sociali e culturali) che consentano di riqualificare porzioni significative delle fasce perturbane.

Ancora più complessa, e addirittura improbabile, una riqualificazione profonda dei quartieri ad alta densità. Lì ci si dovrà limitare a promuovere la “complessificazione” funzionale, attraverso un impiego rigoroso del controllo pubblico delle destinazioni d’uso, e a ridisegnare l’assetto degli spazi pubblici utilizzando le disponibilità delle abbondanti reti stradali dopo avervi “banalizzato” il traffico, e unificando in un unico disegno i brandelli di aree destinate al consumo sociale.

Recuperare mezzo secolo di errori

La difficoltà che si incontreranno, se si vorrà assumere sul serio l’obiettivo della trasformazione delle periferie in città, danno la misura degli errori che si sono compiuti nel mezzo secolo trascorso. Non è questa la sede in cui interrogarsi sulle responsabilità di quegli errori, nà sulle loro matrici. Vale però la pena di sottolineare un rischio nel quale si può cadere di nuovo, in questi tempi nei quali l’allentamento delle regole, la valorizzazione del “privato”, il consenso dei ceti sociali più forti sembrano gli obiettivi centrali degli amministratori delle città. Il rischio di dimenticare che la città, per la sua stessa natura, richiede l’esercizio di un potere pubblico forte, autorevole, determinato, dotato di una visione lungimirante e capace di far prevalere gli interessi della collettività su quelli dei singoli individui e gruppi, di tutelare gli interessi delle generazioni future a fianco di quelli del presente.

Nelle aree e nelle città in cui si è saputo comportarsi così nel cinquantennio che sta alle nostre spalle, oggi le periferie sono città, non pongono i problemi gravi che inquietano altrove. Non sarebbe male ricordarlo. Altrimenti, l‘impresa di riqualificare le periferie correggendo mezzo secolo di errori non meriterebbe neppure d’essere avviata, perché sarebbe condannata al fallimento.

Ho letto qualche intervento sulle periferie sul tuo sito. Ho letto anche le sciocchezze sui giornali, di chi, alla ricerca (inconsapevole, naturalmente) di una sorpassata "ecologia sociale", tenta grottescamente di correlare certo sviluppo urbano con la devianza dei cittadini: un semplicismo bigotto che raggela l'animo ma non stupisce, perché cosi va questo mondo "real tv", e questa "politica tg4". Ho pensato, appena ho visto il ritorno del tema "periferia", che si trattasse del solito "tormentone" estivo, ed in parte, credo, lo è stato.

Ma c'è di più. La memoria, per esempio. Che è diventata un problema mantenere ("manutenere") nonostante le capacità archiviative e consultative di cui oggi disponiamo. Quanta ignoranza ruspante c'è nelle righe di chi scrive articoli (anche strumentali) su fatti e luoghi che hanno una storia, profonda e (tra l'altro) assai studiata, e vengono raccontati con argomentazioni funamboliche e anacronistiche? Come se 150 anni di filosofi, sociologi, architetti, urbanisti (ecc.) e quintali di carta stampata - sul tema "periferie" e "cittadini periferici" - non fossero mai esistiti, i moderni "informatori" ci "aggiornano" sulle loro scoperte: come antropologi in una nuova foresta, a contatto con tribù remote e incontaminate, lavorano a reportage strepitosi, per lettori vergini; conviti d'essere originali! Forse questi "peones" dell'informazione sono il veicolo più (pericolosamente) audace per riscrivere la storia. Perché, com'è noto, la storia l'hanno scritta i comunisti.

Ma c'è ancora dell’altro. Che dire della "periferia" che sta in alcuni centri storici, o in alcuni centri e basta, di alcune città italiane. Troviamo bellissimi edifici e paesaggi costruiti da lasciar il fiato sospeso, nei centri storici. Non c'è (molto spesso) l'ombra di casermoni né la mano di architetti post moderni (e vetero comunisti). Eppure, vivendo o passando, in qualche centro storico, mi sembra di vedere "sporcizia", "degrado", "incuria", "assenza di servizi alle famiglie", "insicurezza"; che sono, mi pare, gli attribuiti delle neglette periferie. È vero, c'è la "bellezza" del centro che compensa. Ma può l'uomo vivere di solo pane?

E ancora. Ho rivisto qualche notte fa il film "I piccoli maestri" (di Daniele Lucchetti), dove si tenta (con buon esito) di raccontare la storia (una parte) dell'ultima guerra mondiale dopo l'8 settembre (?); dove i protagonisti (i piccoli maestri) si danno regole per bandire la retorica della loro azioni. La punizione, per chi non rispetta la regola, è "pane e acqua per una settimana". Non mi astengo allora dall'augurare "pane e acqua per una settimana", a chi si spinge sulla fune dell'informazione saldamente legato alla retorica. Molti giornalisti (e politici, e pensatori, e opinionisti, e...) sparirebbero, credo, per la magrezza provocata da questo austero pasto.

Mi ha colpito una originale interpretazione musicale della nuova periferia milanese. Il ricorso alla musica nei discorsi sull’architettura e sull’arte che vanta non pochi autorevoli precedenti del Novecento (Ginzburg, Taut, Le Corbusier, Badovici, Ozenfant, Kandinsky…) è sempre più abituale fra architetti e urbanisti. Mi devo adeguare. “Lo spazio periferico e della dispersione” sarebbe ”qualcosa di più importante, di più coerente alla nostra società, al nostro sistema di valori, anche alle nostre aspirazioni, solo che lo si sappia cogliere. […] la periferia è come il passaggio dalla grande musica che tra Rinascimento e secolo scorso [XIX) si assesta nelle grandi forme dello ‘stile classico’ alla musica di Shönberg, Berg, Debussy […]. Dall’abbandono delle grandi forme compositive sono derivati alcuni fondamentali problemi” [1]. L’autore sta scrivendo del “dilagare metropolitano” [2], circa il quale fenomeno altrove mette in guardia da esprimere un giudizio, talora diveniente “esplicito rifiuto” infine impedimento “a cogliere il nuovo che è in marcia” [3]. Allora l’autore giudica, questo “nuovo” è un avanzamento, direi una rivoluzione se lo si paragona alla musica dei due viennesi (Debussy sembra appiccicato lì). Quanto ai problemi: non risolti, si direbbe. Il “passaggio”, mi pare, avviene altrimenti: sull’onda del Romanticismo, accensione del pieno sentimento sulla base della ratio nei secoli verificata. Schönberg secondo la critica condivisibile di Adorno appartiene al filone romantico, in lui la ragione dodecafonica vive nel permanere di quello spirito [4]. Proviene da Wagner e da Brahms; la vocazione rivoluzionaria risale a Bach. La dodecafonia, una piena rifondazione delle strutture musicali, da un lato è costruzione di un nuovo ordinamento, la mirabile rete di sostegno costituita dalla funzione prioritaria delle serie di dodici note; dall’altro, proprio grazie alla chiarezza dei vincoli, è invito, se colti nel loro cuore già pulsante di creatività, a libertà forse sconosciute sia alla musica esclusivamente tonale, sia alle forme dell’espressionismo più coraggiose (egli stesso, qui, precedente protagonista). Vincoli e libertà che riconducono alla potenza della revisione bachiana (l’equabilità nelle ventiquattro paritarie tonalità del Clavicembalo ben temperato). D’altronde i quartetti di Schönberg antecedenti o successivi al manifesto della dodecafonia stanno alla pari dei quartetti di Beethoven. Se per “grandi forme compiute” si intendono le sinfoniche, nemmeno queste mancano, sebbene non possa essere questo il solo punto dirimente.

Cosa c’entrano con tutto ciò quelle periferie se non al contrario quanto a simbiosis fra ragione e sentimento? Chi sa ascoltare l’architettura, lo spazio umanizzato, la composizione urbana, il paesaggio, quando ha cercato di ascoltare anche quei pezzi di “città esplosa […] brutta” [5], non ha udito, sentito (recepito con tutti i sensi) musica. Svagavano nell’aria suoni fessi o muti, cosa ben diversa dal silenzio delle pause, indispensabile deuteragonista della composizione musicale. La musica è forse la suprema delle arti dal momento che raduna a sé tutte le altre, compresa l’architettura [6]. Come accostarvi tale periferia? Né reggerebbe un paragone fra spontaneismo di certi assetti residenziali neo-coreani, all’apparenza, e la musica popolare o la musica improvvisata. La prima è piena di convenzioni molto serie. Le improvvisazioni, sia la più frequente espressione nell’età barocca fino a metà del Settecento, sia un Mozart al clavicembalo (che poi le trascriveva), sia le cadenze (tutte tramandate in scrittura), sia la forma più significativa, il jazz dei due periodi d’oro, non avrebbero potuto sussistere senza le strutture, architettoniche direi, di riferimento. Peraltro questa città esplosa potrebbe essere così “perché qualcuno l’ha pensata” [7]. Quanto ai nuovi mostri del terziario finanziario e/o commerciale sparpagliati nella metropoli, non dovrebbe restare a noi architetti , non alla musica, che un rumoroso silenzio di protesta per tanta protervia. Sempre altrove l’autore attribuisce alle “lottizzazioni della città diffusa” caratteri di “discontinuità, eterogeneità, apertura, assenza di narratività, di una logica narrativa e dispositiva” [8]: un mondo opposto a quello del progettista Schönberg, rigore ed espressione in uno, ma anche a quello di tutti gli altri grandi compositori. Sicché solo per benevolenza, penso, altri concede che la necessaria “educazione [degli studenti] alla dimensione sinfonica, alla complessità del progetto possa corrispondere “l’ascolto della musica schönberghiana che forse si può rintracciare nella periferia” [9]. Diverso dall’impossibile rintracciamento per inesistenza della cosa nella realtà è la possibile scoperta di un incitamento al progetto attraverso difficili percorsi mentali spirituali corporei nell’ascolto. Si dà il caso, davvero interessante sul piano della trasmissione per vie misteriose di messaggi non inviati per vie normali, che parecchi anni prima facessi ascoltare agli studenti il terzo quartetto di Schönberg (1927, dodecafonico) mentre ci si accingeva a progettare “nuovi spazi locali” in comuni dell’hinterland. Cosa ne venne, da Schönberg? Non so nulla di risultati diretti. So di un piccolo deposito di sensazioni in alcuni studenti, so delle discussioni non banali con loro: giovani che forse avrebbero conquistato in seguito la maturità degli allievi del maestro viennese, ai quali egli si rivolge con grande rispetto nella prefazione al corposissimo Manuale di armonia, poche pagine di un grande insegnante ed educatore [10].

Città “diffusa”… Aggettivo insufficiente per indicare sia negatività sia positività. Se si aggiungono le definizioni citate e altre note, per esempio “confusa”, tutte convergono verso l’immagine di uno spappolamento, letteralmente, come in medicina, un processo di alterazione delle strutture di un tessuto prodotto da gravi lesioni, una perdita di consistenza riducentesi a poltiglia, come “il tessuto perduto della coscienza” [11] di urbanisti e architetti. Emerge la realtà del circondario milanese nella mezza corona settentrionale, e di altre agglomerazioni ravvicinate quali la Brianza, Busto Arsizio con Legnano e Gallarate, ecc. [12].Ma una metropoli diffusa potrebbe consistere in tutt’altra organizzazione e forma del territorio. Definendole policentriche vi si attribuisce un titolo di assoluta positività. Esse persistono, dure a morire, anche nel milanese, rappresentate grosso modo dalla semi-corona opposta alla precedente: eredità residuale, modesto e vacillante lascito da un ben più grande patrimonio non gravemente intaccato fino al secondo dopoguerra. Troppi urbanisti italiani, usando l’aggettivo “diffusa” puro e semplice in senso positivo riguardo al “dilagare metropolitano” e nascondendone i risvolti affatto preoccupanti, esprimono la portata della svolta culturale: perdita di ogni legame con la storia sia del territorio lombardo e milanese sia delle teorie e sperimentazioni corse in un secolo e mezzo di sviluppo del pensiero sociale e urbanistico. Quando essi un po’ piegati a sociologi avvisano del pericolo insito in prese di posizioni culturali ritenute elitarie (osare giudicare persino il bello e il brutto) a fronte di fenomeni insediativi metropolitani tipo le lottizzazioni residenziali piccolo-borghesi o i Monte Bianco del terziario e i centri commerciali dell’ultima generazione (i finti paesetti), e dei relativi comportamenti, sanno bene qual è l’oggetto in discussione: quella poltiglia invasiva e pervasiva a flussi e a salti come una lava o come i baccelloni del vecchio film di fantascienza Una cosa dall’altro mondo. Può darsi che le popolazioni residenti o frequentanti siano soddisfatte o, meglio, credano di esserlo. Quanto si sa, fuori da sociologismi e badando ai fatti, di cultura, sentimento e scelte socio-politiche degli attuali ceti maggioritari, quanto soprattutto riguardo ad ambiente, natura, architettura, arte e così via, non ammette inganni. In tanti casi di penosità, vista da fuori, dello stare, lavorare, muoversi, consumare, svagarsi ci sarebbero state rivolte se non si fosse verificato una sorta di mutamento antropologico: adatto ad accondiscendere a un modello sociale e territoriale conveniente non a quei ceti, né ad atri meno favoriti, ma alla classe occupante l’intero fronte della mancata contesa sociale: produzione, distribuzione, consumo, territorio, cultura. Che poi ai meteci vengano sparse appaganti briciole non è una contraddizione, è l’ultimo tornar di conto. Sarebbe dunque sorprendente che l’abitante medio di territori privi delle dotazioni e delle qualità che non troppo tempo fa l’urbanistica e l’architettura italiane ritenevano loro compito progettare e ambivano realizzare (l’esempio proveniva da altri paesi), persona inoltre tutta diversa da “l’uomo della metropoli” del terzo decennio del XX secolo secondo Willy Hellpach [13], non fosse o non pensasse di essere contento della sua debolezza. Fra l’altro gli si è insegnato l’odio contro la città compatta, il cuore a cui è pur costretto a rivolgersi continuamente. Gli abitanti delle Lewittowns, certamente campioni di americano conformismo, secondo il sociologo Herbert Gans, ricercatore né troppo grave né troppo indulgente, espressero consenso, come certi inglesi, allo “stile suburbano” [14]. Lo fecero però dopo aver verificato le dotazioni, la congruenza dell’offerta rispetto non solo o non tanto alle risorse familiari bensì a una serie di istanze, inusuali agli italiani, corrispondenti a linee-desiderio da giudicare sapendo il diverso rapporto fra la città esistente e i nuovi insediamenti nello spazio regionale vuoto. William Lewitt e i suoi specialisti li progettavano con qualche cura, tipi di case a uno a due piani soltanto, giardinetto, servizi della comunità civili e commerciali (non troppo generosi…) [15]. Così l’habitat dei Lewittowners che noi “gente di gusto” [16] non possiamo non criticare se non denigrare (i tre “stili” di case poi… [17]) è migliore dell’habitat dell’hinterland milanese. Dove , incredibile dictu, per trovare un quartiere realizzato in base a un progetto urbanistico e architettonico di qualità si va all’arcaico quartiere Ina-casa di Cesate, non per caso presentato al Ciam di Aix-en-Provence nel 1952: quartiere che i cantori del nuovo che avanza riterranno patetico [18].

Una parte consistente, penso maggioritaria, della cultura urbanistica nazionale considera doverosamente liberista l’accantonare Come in altri campi, ai signori Lewitt nostrani, ai nostri imprenditori di urbanistica e di edilizia non importa nulla dell’urbanistica, dell’architettura, del paesaggio, degli uomini. Si affidano alla comune insipienza o costrizione della domanda. È di nuovo la “ Cacotopia: la dissipazione privatistica” di cui in Patrick Geddes [19] poco meno che un secolo fa. Una parte consistente della cultura urbanistica nazionale considera doverosamente liberista l'accantonare non solo qualsiasi piano ma ogni idea di città. Come in una guardinga tautologia l’urbanistica è la stessa realtà fisica della città e del territorio, quali sono e mutano grazie al mercato e alle forze economiche più dinamiche. È “la mera cultura dell’esistente” [20]. Gli imprenditori privati, ben poco simili agli inassistiti omologhi americani, sono essi gli urbanisti autentici del fare sostenuti dagli urbanisti del dire (tale per esempio la sostanza del documento programmatico fornito alla giunta comunale di Milano l’anno scorso). Gli uni e gli altri ora hanno disponibile un nuovo perfetto manuale, il libro di Massimiliano Fuksas, Caos sublime: una laudatio della deregulation, del magma informe quale unico contesto territoriale ammissibile, delle baraccopoli abusive, della Tokio cresciuta senza piano [21]. Tali atteggiamenti sono del tutto diversi dalla oggettività e serietà della ricerca scientifica. Caratteri che riconosco allo studio citato Il territorio che cambia. Ambienti…, tra l’altro dotato di efficaci foto aeree. Tuttavia s’impone una critica di fondo: è talmente malthusiano nell’evitare valutazioni di merito, consistendo essenzialmente in una “descrizione” benché apprezzata dal commentatore come creativa se la definisce “ricerca fertile del ‘nuovo’ che investe lo spazio urbano dell’area milanese” [22], da sfiorare talvolta soglie pericolose, a mio parere, circa la destinazione alla formazione scientifica e artistica degli studenti: vedo per esempio la pubblicazione di fotografie di quei mostri edilizi, come il Procaccini Center di via Messina o la sede della Bnl in via Lorenteggio, a Milano, senza alcun commento sull’architettura [23]. Se anche quest’ultima la si ritiene sempre oggettiva, fenomeno naturale indiscusso, un “nuovo” derivante inevitabilmente da nuovi processi, rapporti e procedure economici sociali politici (nella sfera del pensiero filosofico una miscellanea di necessità e casualità, una specie di determinismo necessaristico, cioè Stalin che dà la mano al capitale e alla chiesa), si dovrebbe abolire nella scuola ogni ragionamento dialettico sulla costituzione dello spazio e sull’architettura anche nella sua interiorità, oltre che sulle questioni strutturali che la sottendono e le sovrastrutturali che la sovrintendono.

Tanto vale chiuderla, la scuola.

Note

[1] B. Secchi, Progettarela periferia e la città diffusa, in C. Macchi Cassia (a cura di), Il progetto del territorio urbano, Politecnico di Milano, 1993, 1996, Angeli, Milano 1998, p. 194.

2 Ivi.

3 B. Secchi, Un commento ai risultati dello studio, in S. Boeri, A. Lanzani, E. Marini, Il territorio che cambia. Ambienti, paesaggi e immagini della regione milanese, Abitare Segesta Cataloghi, Milano 1993, p.269.

4 Cfr. T. W. Adorno, Filosofia della musica moderna ( Philosophie der neuen Musik, 1949), Einaudi, Torino 1979 (1959), p.24. “Oggi la musica della scuola di Schönberg è il contrario di quella ‘vuotezza di pensiero e di sentimento’ che Hegel temeva”. Vuotezza di pensiero e di sentimento, è questo la nuova periferia.

5 G. Consonni, Urbanistica come medicina e come musica, in C. Macchi Cassia (a cura di), cit., p.196.

6 “La musica prima di tutto”, “tutte le arti tendono alla musica”, così B. Barilli a proposito del pensiero di Kandinsky, in Kandinsky e la smaterializzazione dell’arte, in Aa.Vv., Wassily Kandnisky. Tradizione e astrazione in Russia 1896-1921, catalogo della mostra alla Fondazione Mazzotta , Milano febbraio-giugno 2001, pp.41 e 42.

7 G. Consonni, cit.

8 B. Secchi, cit., p.267.

9 G. Consonni, cit.

10 Cfr. A. Schönberg, Manuale di armonia ( Harmonielehre, 1922), a cura di L. Rognoni, Il Saggiatore, Milano 1963, Prefazione, pp.1-5.

Ho dato rilievo alla musica nel libro Architettura e paesaggio. Memoria e pensieri, Unicopli, Milano 2000, capitolo Intermezzo (così detto anche a causa di non brevi incursioni musicali) sulle sensazioni, in particolar nel sottocapitolo Paesaggi sonori. Architettura musica / Musica architettura, pp. 65-70.

11 H. James, La tigre nella giungla ( The Beast in the Jungle, 1903), Cederna, Milano 1947, p.89, anche in Romanzi brevi, II, Mondadori, Milano 1990, p.986.

12 Circa l’individuazione e descrizione delle aree più fortemente urbanizzare della “regione milanese” vedi la ricerca citata Il territorio che cambia. Ambienti…Sulla conurbazione a nord di Milano e il diverso tipo di espansione nella pianura irrigua a sud vedi anche C. Bianchetti e B. Secchi, Milano, ad esempio, in “Casabella”, n.596, dicembre 1992, pp.44-47. Fra i miei interventi di anni fa si possono consultare: Ambiente e forme del suburbio urbano milanese, in Aa.Vv, Morfologia e progetto per le trasformazioni urbane, (a cura di A. Bazzi e C. Morandi), Clup, Milano 1986, pp.144-149; Introduzione a Aa.Vv., Progetto e contesto: il ruolo della storia, in Aa.Vv. Complessità e progetto: quali politiche per il territorio, (a cura di L. Diappi e S. Tintori), Clup, Milano 1987; Paesaggio agrario e periferia metropolitana (con O. Valli), in Aa.Vv., L’origine, le trasformazioni e l’uso del territorio. Un approccio didattico interdisciplinare: il caso di Rozzano (a cura di C. Capurso), Cieds, Rozzano 1987, pp. 75-83; Ricerca e progetto nella periferia della metropoli, in “qa16. Quaderni del Dipartimento di progettazione dell’architettura del Politecnico di Milano”, n.16, marzo 1994, pp. 154-164.

13 Vedi W. Hellpach, L’uomo della metropoli ( Mensch und Volk der Grosstadt, 1938, 1952) Comunità, Milano 1960.

14 J. M. Richards, in L. Rodwin, Le città nuove inglesi ( The British New Town Policy, 1956), Marsilio, Padova 1964, p. 239.

15 Cfr. H. J. Gans, Indagine su una città satellite Usa., ( The Lewittowners, 1967), Il Saggiatore, Milano 1970, pp. 303-309.

16 J. M. Richards, in L. Rodwin, cit.

17 Cfr. Herbert J.Gans, cit., p.34.

18 Progettisti F. Albini, G. Albricci, Bbpr, E. Castiglioni, I. Gardella. La pubblicazione più esauriente è in “Casabella continuità”, n.216, giugno 1957, pp.452-457.

19 P. Geddes, Città in evoluzione ( Cities in evolution, 1915), Il Saggiatore, Milano 1970, p.93.

20 Documento del Dipartimento di progettazione dell’architettura Quaderni di architettura 23. La nuova periferia, 6 luglio 2001, p. 1.

21 Vedi M. Fuksas con P. Conti, Caos sublime, Rizzoli, Milano 2001. Confesso di non aver letto il libro. Mi fido dei commenti sui quotidiani del 29 e 30 luglio 2001.

22 B. Secchi, Un commento…, cit., p.265.

23 Cfr. S. Boeri, A. Lanzani, E. Marini, cit., figg. a pp. 91 e 90. Quasi tre lustri fa lamentavamo i fenomeni nuovi relativi alla lacerazione del territorio nella fascia meridionale della metropoli: “passaggio diretto e immediato da un’agricoltura altamente qualificata, seminativo irriguo di forte produttività, per esempio ai pretenziosi torvi estranei edifici di Assago”, L. Meneghetti e O.Valli, L’origine…, cit., p.81: Milano fiori, in provocazione botanica; a cui avrei potuto aggiungere fra l’altro, perché altrettanto botanico oltre che berlusconiano anziché cabassiano, Girasole di Lacchiarella. Oggi nella metropoli i manufatti a cui mi riferisco rappresentano una violenza anche maggiore a causa della loro imponenza altezza obesità e del loro “stile”.

[1] B. Secchi, Progettarele periferie la città diffusa, in C. Macchi Cassia (a cura di), Il progetto del territorio urbano, Politecnico di Milano, 1993, 1996, Angeli, Milano 1998, p. 194.

[2] Ivi.

[3] B. Secchi, Un commento ai risultati dello studio, in S. Boeri, A. Lanzani, E. Marini, Il territorio che cambia. Ambienti, paesaggi e immagini della regione milanese, Abitare Segesta Cataloghi, Milano 1993, p.269.

[4] Cfr. T. W. Adorno, Filosofia della musica moderna (Philosophie der neuen Musik, 1949), Einaudi, Torino 1979 (1959), p.24. “Oggi la musica della scuola di Schönberg è il contrario di quella ‘vuotezza di pensiero e di sentimento’ che Hegel temeva”. Vuotezza di pensiero e di sentimento, è questo la nuova periferia.

[5] G. Consonni, Urbanistica come medicina e come musica, in C. Macchi Cassia (a cura di), cit., p.196.

[6] “La musica prima di tutto”, “tutte le arti tendono alla musica”, così B. Barilli a proposito del pensiero di Kandinsky, in Kandinsky e la smaterializzazione dell’arte, in Aa.Vv., Wassily Kandnisky. Tradizione e astrazione in Russia 1896-1921, catalogo della mostra alla Fondazione Mazzotta , Milano febbraio-giugno 2001, pp.41 e 42.

[7] G. Consonni, cit.

[8] B. Secchi, cit., p.267.

[9] G. Consonni, cit.

[10] Cfr. A. Schönberg, Manuale di armonia (Harmonielehre, 1922), a cura di L. Rognoni, Il Saggiatore, Milano 1963, Prefazione, pp.1-5.

Ho dato rilievo alla musica nel libro Architettura e paesaggio. Memoria e pensieri, Unicopli, Milano 2000, capitolo Intermezzo (così detto anche a causa di non brevi incursioni musicali) sulle sensazioni, in particolar nel sottocapitolo Paesaggi sonori. Architettura musica / Musica architettura, pp. 65-70.

[11] H. James, La tigre nella giungla (The Beast in the Jungle, 1903), Cederna, Milano 1947, p.89, anche in Romanzi brevi, II, Mondadori, Milano 1990, p.986.

[12] Circa l’individuazione e descrizione delle aree più fortemente urbanizzare della “regione milanese” vedi la ricerca citata Il territorio che cambia. Ambienti…Sulla conurbazione a nord di Milano e il diverso tipo di espansione nella pianura irrigua a sud vedi anche C. Bianchetti e B. Secchi, Milano, ad esempio, in “Casabella”, n.596, dicembre 1992, pp.44-47. Fra i miei interventi di anni fa si possono consultare: Ambiente e forme del suburbio urbano milanese, in Aa.Vv, Morfologia e progetto per le trasformazioni urbane, (a cura di A. Bazzi e C. Morandi), Clup, Milano 1986, pp.144-149; Introduzione a Aa.Vv., Progetto e contesto: il ruolo della storia, in Aa.Vv. Complessità e progetto: quali politiche per il territorio, (a cura di L. Diappi e S. Tintori), Clup, Milano 1987; Paesaggio agrario e periferia metropolitana (con O. Valli), in Aa.Vv., L’origine, le trasformazioni e l’uso del territorio. Un approccio didattico interdisciplinare: il caso di Rozzano (a cura di C. Capurso), Cieds, Rozzano 1987, pp. 75-83; Ricerca e progetto nellaperiferia della metropoli, in “qa16. Quaderni del Dipartimento di progettazione dell’architettura del Politecnico di Milano”, n.16, marzo 1994, pp. 154-164.

[13] Vedi W. Hellpach, L’uomo della metropoli (Mensch und Volk der Grosstadt, 1938, 1952) Comunità, Milano 1960.

[14] J. M. Richards, in L. Rodwin, Le città nuove inglesi (The British New Town Policy, 1956), Marsilio, Padova 1964, p. 239.

[15] Cfr. H. J. Gans, Indagine su una città satellite Usa., (The Lewittowners, 1967), Il Saggiatore, Milano 1970,pp. 303-309.

[16]J. M. Richards, in L. Rodwin, cit.

[17] Cfr. Herbert J.Gans, cit., p.34.

[18] Progettisti F. Albini, G. Albricci, Bbpr, E. Castiglioni, I. Gardella. La pubblicazione più esauriente è in “Casabella continuità”, n.216, giugno 1957, pp.452-457.

[19] P. Geddes, Città in evoluzione (Cities in evolution, 1915), Il Saggiatore, Milano 1970, p.93.

[20] Documento del Dipartimento di progettazione dell’architettura Quaderni di architettura 23. La nuova periferia, 6 luglio 2001, p. 1.

[21] Vedi M. Fuksas con P. Conti, Caos sublime, Rizzoli, Milano 2001. Confesso di non aver letto il libro. Mi fido dei commenti sui quotidiani del 29 e 30 luglio 2001.

[22] B. Secchi, Un commento…, cit., p.265.

[23] Cfr. S. Boeri, A. Lanzani, E. Marini, cit., figg. a pp. 91 e 90. Quasi tre lustri fa lamentavamo i fenomeni nuovi relativi alla lacerazione del territorio nella fascia meridionale della metropoli: “passaggio diretto e immediato da un’agricoltura altamente qualificata, seminativo irriguo di forte produttività, per esempio ai pretenziosi torvi estranei edifici di Assago”, L. Meneghetti e O.Valli, L’origine…, cit., p.81: Milano fiori, in provocazione botanica; a cui avrei potuto aggiungere fra l’altro, perché altrettanto botanico oltre che berlusconiano anziché cabassiano, Girasole di Lacchiarella. Oggi nella metropoli i manufatti a cui mi riferisco rappresentano una violenza anche maggiore a causa della loro imponenza altezza obesità e del loro “stile”.

Piaga, bubbone, verruca, metastasi. Non sono lusinghiere le immagini che usiamo per parlare delle nostre periferie. Quando ne parliamo: moltissimo sull’onda emotiva del massacro di Rozzano; pochissimo invece negli ultimi anni e decenni, dopo l’abbuffata ideologica dei Sessanta e dei Settanta, e prevedibilmente anche in quelli che verranno, sparatorie permettendo. È davvero una terra di nessuno quella dei quartieri-dormitorio, espulsa dal dibattito, dimenticata da giornali, libri e cinema, spesso sconosciuta anche ai cittadini delle medesime metropoli che contorna e soffoca. "Non conosco quasi nessuno che c’è stato a Corviale", dice Franco Cordelli che al serpentone romano, monumento all’utopia urbanistica prima e al degrado poi, ha dedicato un romanzo, ‘Un inchino a terra’.

Già. Si può vivere a Roma, a Milano, a Palermo, a Napoli, a Bari, senza neppure vederli, i ‘mostri’: Corviale, Rozzano, lo Zen, le Vele (finché c’erano), San Paolo. Ma dalla ‘zona rimozione’ i malanni urbanistici ineluttabilmente riaffiorano, più insanguinati e febbricitanti, più repellenti e incattiviti di prima. E allora, in attesa del prossimo insabbiamento collettivo, ecco la domanda: che fare? Ed ecco le risposte, paradossali o ragionevoli, opportunistiche o sconsolate, dalla proposta di Renzo Piano di far adottare dall’Unesco le periferie del mondo come patrimonio dell’umanità, a quelle due righette nella bozza del prossimo Dpef, il documento di programmazione economico-finanziaria per il 2004-2007: riqualificare "attraverso interventi di demolizione e ricostruzione sui tessuti urbani degradati".

Tutto giù per terra? E un diluvio di calcinacci che sommerga, infine, la sventata Babele orizzontale dei quartieri-dormitorio? Il germe radicale del distruzionismo si fa vivo in giro per l’Europa (200 mila alloggi popolari saranno demoliti nei prossimi cinque anni in Francia, a Milano destra e sinistra concordano sugli abbattimenti a San Siro, Stadera, Lorenteggio, Ponte Lambro). E riaccende la discussione sulle periferie urbane, sulla metastasi socio-economica prodotta, a partire dalla seconda metà del secolo scorso, dall’inurbamento di massa di milioni di immigrati, prima interni e poi stranieri.

Ma la tentazione distruzionista incontra i favori degli urbanisti e degli architetti, che si schierano, con i distinguo e le sfumature del caso, per un ‘migliorismo’ che tenga in debito conto le ‘tre ecologie’ (sociale, culturale, materiale) indispensabili secondo il maestro belga Lucien Kroll a uno sviluppo urbano a misura umana e non inquinato "dall’ostinazione modernista". Ovvero da quelle "finestre messe di sghimbescio" che secondo Pier Luigi Cervellati, architetto bolognese e docente di Urbanistica a Venezia, sono il segnale altrettanto distorto e malsano di periferie sgangherate dall’incultura, dal degrado, dal luogo comune.

"I distruzionisti sono degli imbecilli", ride Vittorio Gregotti: "Il bisogno di abitazioni è in crescita, i poveri aumentano, occorre semmai costruire di più, rimettere a posto quello che c’è. Demolire è senza senso. È grave, piuttosto, che non ci sia più una lira per le case popolari, che non ci sia più una politica per le case a basso costo". Secondo Gae Aulenti, "è un modo per fare confusione, per continuare a non fare niente. Che gli amministratori facciano il loro dovere, amministrino. Anche se vengono incaricati dei buoni tecnici, con i tempi abnormi imposti dagli enti pubblici tutto si sfascia. All’estero esistono tre fasi: programma, progetto, manutenzione. Da noi il concetto di manutenzione non esiste, e il progetto veleggia sospeso in tempi vaghissimi".

A Parigi, spiega Aulenti, del rifacimento delle vecchie case popolari (le Hlm, habitations à loyer modéré, quattro milioni, costruite fra il 1945 e il 1965) "vengono incaricati i giovani architetti, appena laureati. A Barcellona le periferie sono pensate urbanisticamente come zone dove non si va solo a dormire. Qui no, niente di tutto questo. L’errore delle periferie italiane è strutturale, quartieri-dormitorio è un’espressione che ne fotografa perfettamente i difetti, e non vedo alcun segno di nuove espansioni pensate in un altro modo".

In altre parole, stavolta di Pier Luigi Cervellati, "stiamo allargando la periferia invece di progettare la città del presente". La metafora tumorale si colorisce ulteriormente: crosta cementizia, malattia infettiva. "Per noi urbanisti", dice Cervellati, "il problema dovrebbe essere quello di evitare la crescita della periferia. Il contrario esatto dello spreco edilizio attuale, degli indici di inquinamento sempre più alti, della devastante impermeabilizzazione del territorio con l’asfalto, dello scadimento qualitativo". E il recupero, la riqualificazione? "Bisognerebbe cambiare mentalità, ripensare l’edilizia pubblica. Invece si vende il patrimonio immobiliare pubblico. E continua a esserci, anzi aumenta, la speculazione edilizia". Meglio demolire, allora? "Certo. Le case abusive, però. Altrimenti il distruzionismo è puro, furbesco usa-e-getta: costruisci e poi demolisci per ricostruire. Cioè per continuare a vendere".

Il "volgarissimo mercato", secondo Gregotti, serve però a volte a "rimettere in circolo" energie nel corpaccione bolso e infermo dell’edilizia popolare e periferica. Le case dei ferrovieri d’inizio Novecento oggi sono considerate bellissime (e carissime). Quartieri come Roehampton o Golden Lane, a Londra, sono stati esemplari. A Rozzano c’è la Fondazione Arnaldo Pomodoro, e ci sono magari più balordi intorno alla centralissima Stazione Centrale di Milano. E la Bicocca ridisegnata da Gregotti & associati (slogan: ‘Un centro storico per la periferia’) "non avrà mai un destino di degrado perché oltre ai servizi fondamentali include tante funzioni diverse, non soltanto il dormitorio. È questo che dà vitalità, ed è così che sono fatte le città: non monofunzionali, non monosociali".

Le città, non le periferie. Almeno non quelle di cui si ventila la demolizione, sola igiene del mondo irrecuperabile di hinterland, cinture, sobborghi. Se nella ‘Belle Équipe’ (era il 1936) Jean Gabin prendeva la fisarmonica e scendeva in strada a festeggiare la gioia di vivere nella periferia, la ricetta attuale non è poi così diversa. Che i quartieri emarginati diventino "un luogo pieno, dove si lavora, si vive, si sogna, si lotta" (Alain Bertho, autore di ‘Banlieue, banlieue, banlieue’). Che si studino dei sistemi, anche mediante incentivi fiscali, "che favoriscano l’insediamento nelle periferie di attività vere, lavorative, che mescolino la vita" (Gregotti). Che si recuperi "il senso della città, della comunità, della partecipazione alle vicende del territorio. E non costruendo stadi per olimpiadi demenziali, ma palestre, giardini, spazi pubblici" (Cervellati). C’è un sacrosanto elemento di nostalgia, di confronto con il passato. "Prima avevamo case brutte e città belle, adesso abbiamo case belle e città brutte", sintetizza Cervellati. Appartamenti tirati a lucido e pattume fuori dalla porta, "l’Italia era una meraviglia, la proprietà pubblica era straordinariamente bella: oggi siamo tutti proprietari in città pessime". Nei condomini, popolari o di lusso in stile Milano 2, ma anche in quella che l’architetto e urbanista chiama villettopoli, l’Italia scempiata dalle mono, bi e pluri-familiari, una periferia di nuovo genere, immensa, dilagante, in una parola brutta.

Brutto, bello. Tornano parole semplici e antiche, che nessuno sembra maneggiare più. E invece: "La bellezza è una componente della centralità", dice ancora Cervellati: l’opposto della periferia. "La periferia si produce sempre per incultura e per mercato". E al contrario, Gregotti: "Del lato estetico non me ne frega niente, se non è connesso alla funzionalità".

Bello, brutto. Periferie brutte e quindi anche cattive, sarà per questo che si parla di lifting, di bisturi, di microchirurgia negli interventi di risanamento? La repressione della bellezza è la causa "dei maggiori problemi sociali, politici ed economici del nostro tempo", come predicava James Hillman? Gli architetti concordano che gli architetti servono a poco, almeno a garantire l’etica e l’estetica delle nostre periferie. Per Gregotti "l’architettura non è determinante per il sistema sociale", contano di più le istituzioni, quelle stesse che per vent’anni non hanno costruito fogne e scuole nel suo Zen. Per Cervellati "bisognerebbe chiudere un po’ di facoltà di architettura, ci sono oltre 100 mila iscritti. Che sanno a malapena raccapezzarsi in una mappa topografica, che non sanno disegnare né misurare". È l’estinzione di una specie, di un mestiere? Dall’estero, quell’estero che sempre inseguiamo, proviene il requiescat di Rem Koolhaas: "Dieci anni fa deploravamo l’autoritarismo degli architetti, oggi rimpiangiamo la loro scomparsa". Chissà se le periferie hanno altre lacrime da versare, stavolta per loro.

Mai più casermoni Massimiliano Fuksas spiega come la città può diventare un luogo di felicità

E intanto lui abitava in via Giulia. ‘Lui’ è Mario Fiorentino, l’autore di quel chilometrico emblema delle periferie che è il Corviale a Roma, "bravissimo architetto", secondo Vittorio Gregotti; "cattivello", invece, per Massimiliano Fuksas. Il giudizio parte da elementi concreti, tecnici. "Al Corviale i muri sono di cemento, non era neanche possibile unire due appartamenti. È invece la flessibilità, che permette di impossessarsi di una casa costruita magari in termini anonimi, badando solo alla quantità. Come a Port de Bouc, banlieue difficilissima di Marsiglia: lì era tutto rivolto a nord, per risanarla abbiamo demolito e ricostruito, interrompendo quella inospitale, rigidissima barriera di torri".

Demolirebbe anche in Italia, e che cosa?

"Bisogna fare una graduatoria. I luoghi di vera e propria disperazione vanno abbattuti; sono tanti, forse il 30 per cento delle periferie. Va salvaguardato il patrimonio di qualità: il Tiburtino di Ridolfi e la Garbatella a Roma. Per il resto bisogna studiare, studiare, studiare: valutando caso per caso".

La demolizione suona a volte come un repulisti, una soluzione sommaria per sbarazzarsi di magagne non soltanto architettoniche.

"C’è chi vorrebbe buttar via le case con tutti gli abitanti, certo. È arduo risanare se non esiste un parco abitativo pubblico che faccia da calmiere e da compensazione, mentre demolisci. E questo governo, cosa gravissima, sta vendendo il patrimonio abitativo sociale".

Quale origine hanno i disastri delle nostre periferie?

"Un combinato di cause, dall’industrializzazione al neo-illuminismo che negli anni Sessanta immaginava utopie urbane poi rivelatesi fallimentari. L’architetto-demiurgo ha forti responsabilità. Il quartiere Zen di Palermo è tutto uguale, le ‘insulae’ sembrano campi di deportati. È una visione militare dei problemi umani: una città che rende felici è invece il contrario della rigidità".

Parecchie volte, negli ultimi giorni, leggendo le litanie di proclami e scempiaggini con cui il centrodestra si è gettato a capofitto sulla “emergenza periferie”, mi è tornata in mente un’immagine dimenticata. Un’immagine solo letta, per ovvi motivi anagrafici: il borgomastro di Bruxelles Charles Buls, che all’alba del Novecento, passeggiando nei giardinetti sottobraccio al ministro Luigi Luzzatti, perorava la causa della bellezza anche nelle abitazioni da realizzarsi da parte dei neonati Istituti Case Popolari. Buls, paladino dell’arte di costruire le città, e a modo suo (via Gustavo Giovannoni) fra i “padri” dell’urbanistica italiana, intuiva vagamente come non potesse esistere “città pubblica” senza tutte le caratteristiche della città, incluse riconoscibilità, identità, insomma tutte le cose che poco più tardi iniziarono a sparire, spazzate via soprattutto da un’idea: la macchina per abitare.

In sé l’idea non era male, anche e soprattutto perché si inseriva in pieno nella logica “meccanica” dello sviluppo industriale, e soprattutto all’inizio poteva contare su un notevole slancio di ricerca, riflessione, innovazione. Nell’Italia fascista, però, non poteva nemmeno iniziare a svilupparsi l’apporto critico delle discipline sociali che per esempio, in Inghilterra, avrebbero di lì a poco definito certe idee urbanistiche “un modo per portare la gente da dove non sta a dove non vuole andare”. Gli allora presidenti degli ICP erano certamente più propensi a sottoscrivere il commento del collega Giuseppe Gorla a proposito dell’uso della polizia nell’imporre abitudini igieniche e moderne agli inquilini: “una volta abituati, non c’è più bisogno di costringerli”. Perché, come osservano il più delle volte inascoltati i critici di questo modello di città pubblica, gli oggetti principali della faccenda non sono le più o meno aggraziate scatole di cemento, ma il loro contenuto, che ha la brutta abitudine di camminare, e di farsi opinioni (di solito pessime) sullo spazio che occupa.

Dopo la seconda guerra mondiale, all’inizio della grande modernizzazione e urbanizzazione italiana, una piccola e discutibile eccezione alla regola è quello che Rinascita bolla come “l’incredibile parto della fantasia del professor Fanfani”. Un incredibile parto che, se non altro, dal punto di vista della progettazione fisica degli spazi si pone almeno due obiettivi: ricostruire una atmosfera da villaggio, e usare gli operatori sociali per “alfabetizzare” i contadini neoinurbati alla vita di città e di relazioni umane. Detto terra terra, è un po’ la replica democratica dei metodi spicci di Giuseppe Gorla; qui non si usa la milizia, ma comunque si spiega agli ex contadini che in città non ci si accoltella, al massimo ci si denuncia, che non si usa il bidet per piantare il basilico, e via di questo passo. Ma le critiche della sinistra, come specifica Giuseppe Di Vittorio (relatore di minoranza del progetto di legge Fanfani), vanno un po’ più in là dell’idea di villaggio o di modernizzazione “guidata”, e implicano una diversa idea di società e investimenti per lo sviluppo.

Un’idea diversa che, guarda un po’, sembra poter trovare spazio ancora nelle grandi “macchine per abitare”, tanto gradite agli architetti di sinistra che Piero Bottoni anche nell’ambito dell’INA-Casa ha progettato un enorme candido monolite, che affacciato sul Corso Sempione (un po’ lontano, in effetti, dalle “periferie”), racconta che anche con l’edilizia popolare si fa città moderna a tutti gli effetti. Ma per ogni Bottoni versato alla ricerca e alla riflessione sul piano e il progetto, ci sono (come ovvio e prevedibile), schiere di progettisti che stanno a le Corbusier più o meno come Teo Teocoli sta a Elvis Presley. E saranno soprattutto loro, insieme ai pochi soldi, alla disorganizzazione, alla malafede, a progettare gran parte delle periferie che ora il centrodestra chiama “frutti del comunismo”, o altre sciocchezze del genere.

Frutti del comunismo che, tra l’altro, vengono a maturazione, cioè cominciano a rimpolparsi di contenuto umano, proprio mentre con le prime avvisaglie di crisi del modello di sviluppo la grande fabbrica non è più centro di riferimento, aggregazione, simulacro e surrogato della città.

In cosa si identificheranno, ora, gli abitanti di questi cimiteri sociali? Non certo con le città radiose dei grandi blocchi su vasti spazi aperti, che come ben sanno per esperienza sono labirinti puzzolenti dentro, e campi di battaglia fuori. Forse, con quello che rimane del centro storico, fra la boutique dell’insaccato e la factory del gioiello etnico, ma più probabilmente con l’altra periferia, quella che discende perversamente non da Le Corbusier, ma da Raymond Unwin: la città diffusa di villette, lottizzazioni produttive, centri direzionali e quant’altro. Chi può permetterselo, c’è già andato da parecchio. Qui l’architetto non si può sbizzarrire con diavolerie come l’ existenzminimum o il cottage plan and common sense, ma se vuole essere pagato deve fornire il cliente di tutte le cucine abitabili, tavernette, e giardini con nani richiesti. Con buona pace di tutte le ricerche progettuali astruse, e del piano regolatore che pretende anche di entrare in casa tua a dirti quello che devi o non devi fare. E basta.

La storia raccontata sopra, è ovviamente, anche se non completamente, falsa. I nomi propri citati hanno fatto più o meno le cose descritte, le quali cose descritte sono più o meno tutte così, anche se sono molto di più, e in definitiva qualcos’altro.

La cosa difficile, è spiegare queste cose ai poveretti a cui casca il soffitto del cesso in testa, o ai loro parenti che non li vanno più a trovare per paura di giocarsi l’auto parcheggiata in strada. Ditegli che “qui ci vuole la mano pesante”, e vi seppelliranno di voti. Diteglielo da mezza dozzina di reti televisive, con le immagini giuste, e vi porteranno in trionfo.

Il che non toglie, che della questione periferie anche da sinistra si inizi a dire pane al pane e vino al vino, a partire per esempio da uno slogan simil-berlusconiano: LASCIATECI FINIRE IL LAVORO. Come, è un altro discorso, ma questo per esempio è “partire dal programma”. Una frase già sentita. O no?

Posso da profana anche io dire la mia? Magari scriverò una raffica di banalità, ma sento una vaga insofferenza nel leggere gli interventi nel tuo sito, uno dopo l'altro. Facile ora, puntare il dito contro l'architettura comunista, i palazzoni Ina casa e Iacp: ma bisogna ricordare quel che era la condizione abitativa prima degli anni '80. Drammatica. Le lotte per la casa sembrano completamente cancellate dalla memoria, eppure sono state una parte importantissima del movimento operaio e, si direbbe oggi, progressista. Si è costruito in emergenza, forse troppo: vero. Ma senza dimenticare verde e servizi che poi nessuno ha fatto. E non è poco.

Ma ha ragione Vezio De Lucia: quando le case non si gestiscono - oppure: se si gestiscono male, se si mettono ad abitare insieme tutte le famiglie dei carcerati, tutti i tossici nell'altra scala, dall'altra parte tutti i meridionali - non si fa che aggiungere esclusione ad esclusione. Se poi si rinuncia del tutto a mantenere quel minimo di legalità che impedisce ai malavitosi di demolire con il piccone la porta di una casa di un'anziana ricoverata all'ospedale, ecco, in questa situazione neppure Le Corbusier sarebbe in grado di rendere vivibile in quartiere. In più, una certa pigrizia giornalistica che parla di Bronx, e il pasticcio è fatto. Tanto per dire, nel Bronx ci sono zone di qualità urbana più che accettabile. Seconda riflessione. Non sempre la bellezza basta. Ricordate le rapine in villa? E i grandi delitti - più o meno risolti - che vi accadono? Non so perché, ma la paura di chi vive in quelle periferie ricche e opulente, doviziosamente dotate di servizi e verde, è la stessa di chi vive nelle periferie. Allora il problema mi sembra un altro: la criminalità fa paura, sia che venga da fuori, sia che abiti nella porta accanto. Non è questione di urbanistica, né di architettura. Come dimostra la bellissima la villetta di Cogne.

Un altro discorso - inutile aprirlo qui, lo cito solo a margine - sarebbe quello dell'ideale tutto italiano della villetta che ha distrutto agro e campagne. La voglia di far dell'Italia, ricca di tanti centri storici, una finta paperopoli di pretesi ricchi ha prodotto mostri, anche se imbellettettati, e assai scarse possibilità di socialità.

Proviamo a eliminare la questione criminalità. Resta nei quartieri popolari la povertà di servizi e di verde, la povertà di funzioni che rende differente un ragazzo che vive con la piscina comunale a 100 metri a quello che deve prendere il treno per arrivarci, e quindi non ci va. Ma quei quartieri, dalle Vele a Corviale, con i servizi erano stati progettati. Che la qualità urbana sia pessima è anche responsabilità di chi non li ha voluti, o se ne è disinteressato, lasciando che i negozi venissero occupati di notte da disperati senza casa, né ha pensato di offrir loro un'alternativa abitativa. Le Vele? Non sono affatto brutte: pensate se su quelle terrazze ci fossero alberi e rampicanti, pensate se ci si potesse vivere senza paura e senza sbarre, e sfruttare al meglio proprio quel che oggi è la debolezza di quegli edifici: la permeabilità. Se la facilità di accesso diventa il canale con cui la camorra controlla i suoi, sarà un ghetto, e punto. Ma pensate se fosse altro, che so, un residence per studenti fuori sede: la facilità di accesso può diventare facilità di rapporto, e forse persino la nascita di una comunità.

Infine un'ultima disordinata nota. Il patrimonio di edilizia pubblica è privato. E' privato nei fatti, visto che nessuno lo gestisce. Mi piacerebbe sapere quante sono le chiavi che tornano in istituto perché un affittuario è morto. Sospetto pochissime: sia perché c'è un racket che se ne occupa con grande efficienza, sia perché implicitamente non è previsto nemmeno dagli uffici. Nella migliore delle ipotesi capita quindi che l'appartamento di ex periferia ormai diventato semicentrale sia stato affidato cinquant'anni fa alla famiglia di un operaio, e che il figliolo dottore ci faccia il suo studio, ed è solo un esempio. Ancora a margine noterei che molti sono gli esempi di edilizia pubblica più che dignitosa, magari costruiti anche in epoca fascista ma con evidente rispetto per chi ci sarebbe andato ad abitare. Non solo alla Garbatella.

Che ci sia ancora una domanda di case è ovvio, ed è però evidente che ciò non possa essere una buona giustificazione per costruire ancora. Sta di fatto che la domanda più drammatica viene da ceti depauperati di qualsiasi potere, dagli immigrati, dagli emarginati… tanto che persino i Cim faticano a trovare case che ospitino le loro residenze protette. In queste condizioni, ammainare la bandiera dell'edilizia pubblica e lasciare senza alcuna gestione il patrimonio che c'è, come mi pare si faccia nell'indifferenza di tutti, mi sembra una sciocchezza. Una sciocchezza politica, figlia della pochezza dei tempi.

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